L’histoire d’un club passé par tous les états depuis 30 ans, qui revient sur le devant de la scène grâce à sa campagne de coupe de France et sa place en haut de tableau en National 2. Et qui n’aspire qu’à une chose : sortir de sa longue traversée du désert et retrouver son lustre d’antan.
Par Anthony BOYER / Photos AS Cannes et Kevin Mesa

Cannes qui pleure. Cannes qui rit.
Cannes qui pleure, parce que, quelques instants avant le quart-de-finale de la coupe de France face à Guingamp, mardi soir, et alors que le stade Coubertin était en train de sagement se remplir, dans un calme contrastant avec le vacarme mis par les 200 supporters de « Cannes 1902 » sur le parking des VIP, l’on venait d’apprendre – incroyable destin – le décès de Bernard Brochand, l’ancien maire de Cannes, à l’âge de 86 ans.
Brochand, en plus d’être l’un des instigateurs de la chaîne Canal + en 1984, passé par le PSG (il fut président de l’association), fut aussi cet ancien joueur de l’AS Cannes et amoureux du club avec lequel il avait remporté, en 1955, l’une des deux coupes Gambardella inscrites au palmarès des Dragons (la deuxième date de 1995). La minute d’applaudissements respectée avant le coup d’envoi de cette partie rajouta de l’émotion à une autre émotion, celle de vivre un quart-de-finale à la maison.
La revanche de 2014

Cannes qui rit, exulte, communie, chante, danse, partage, rêve et profite. Cueille le jour. Fait plaisir à voir.
Cannes qui prend sa revanche sur 2014 et élimine Guingamp de sa route (les deux clubs s’étaient affrontés au même stade de la compétition), à la loyale (3-1), pour se retrouver, trois ans après un autre club de National 2 (Versailles), quatre ans après Rumilly-Vallières, en demi-finale de la coupe de France. En demi-finale ! Un seul club de ce niveau a fait mieux : c’est Calais, le 7 mai 2000, battu en finale à la 90e minute par Nantes (2-1).
Le temps a passé mais l’histoire reste. L’histoire, c’est aussi ce Cannes-Guingamp en coupe de France, il y a 11 ans. Un match « spécial ». Avec d’un côté, des dirigeants azuréens qui en voulaient à la FFF. Et de l’autre, Noël Le Graët, ancien président de la FFF (et ancien maire de Guingamp et ex-président de l’En Avant), coupable selon la famille Fakhri, propriétaire du club azuréen (de 2009 à 2014), d’avoir injustement « rétrogradé » l’AS Cannes de National en CFA trois ans plus tôt, en 2011, au motif que les comptes n’étaient pas abondés au 30 juin. Ils le seront, mais plus tard, en juillet. Trop tard…
De CFA en DHR
Après trois saisons de CFA, un train de vie au-dessus de la moyenne à ce niveau et une campagne de coupe aussi inoubliable que l’actuelle (Troyes, Montpellier et Saint-Etienne ont été éliminés à Coubertin !), la famille Fakhri, amputée du patriarche, Saïd, décédé en février 2014, peu de temps avant ce fameux Cannes-Guingamp, mettait la clé sous la porte et rappelait qu’elle avait dépensé 18 millions d’euros en 5 ans.
Cannes qui pleure, Cannes qui rit : cela pourrait être le titre de l’histoire, tant le club de La Croisette est tombé bas. Tant il est passé tous les états depuis 15 ans. Depuis 30 ans même, si l’on tient compte des 11 années de galère en National, de 2001, année de la descente de Ligue 2, jusqu’en 2011 2 (en Division 1, la dernière saison remonte à l’exercice 1997-1998). Tant les Dragons sont tombés bas, jusqu’en DHR (Régional 2) en 2014 donc, après avoir volé très haut et côtoyé l’Europe (en 1990/91 et en 1994/95).
17 mai 2002, le virage manqué face à Valence
Il suffit de jeter un oeil aux « grandes » dates du club fondé en 1902, vainqueur de la coupe de France en 1932, demi-finaliste pour la dernière fois en 1992 (battu par l’AS Monaco), pour comprendre ce qui lui est arrivé, pour voir tous les sommets qu’il a gravis et toutes les mésaventures qu’il a subies. Comme celle, inoubliable, du 17 mai 2002 : pour beaucoup, c’est « LA » date qui a changé le cours de son histoire. Ce jour-là, si Cannes bat Valence à Coubertin, c’est le retour immédiat en Ligue 2… Mais l’équipe s’incline 2-1, et Valence, avec Steeve Elana dans les cages, monte. Le club azuréen ne s’en remettra jamais.
Cannes et son passé. Cannes et son Histoire. Cannes et sa culture. Cannes et sa marque, façonnée sur la scène mondiale, grâce à son Festival, ses congrès, ses boutiques de luxe, ses plages, son soleil, ses voitures de luxe, sa clientèle, ses touristes, ses casinos, etc.
Cannes et son équipe de football aussi, qui a vu éclore des dizaines et des dizaines de joueurs professionnels, issus de son centre de formation longtemps référence en France. On ne va pas tous les citer, vous les connaissez déjà. Leurs noms reviennent à chaque fois que l’équipe refait parler d’elle. S’il ne faut pas tourner le dos au passé ni vivre avec, il faut simplement le respecter et s’en souvenir, s’en inspirer et prendre ça comme une fierté, pour avancer.
Le plaisir retrouvé des spectateurs

Oui, l’AS Cannes fut au sommet de la Division 1 et a vu d’incroyables joueurs porter le célèbre maillot jaune « Maison Phoenix » ou le maillot rouge et blanc, mais aujourd’hui, il est ce de 4e niveau, certes leader – en sursis (1) – de son championnat de National 2, demi-finaliste de la coupe de France (ce qui ne lui était plus arrivé depuis le Cannes-Monaco de 1992), et il n’a encore rien gagné, si ce n’est le coeur et l’amour retrouvé des 9000 spectateurs présents mardi soir à Coubertin face à Guingamp. Des spectateurs qui ont pris un plaisir fou à voir jouer cette équipe qui court partout. Qui se bat de la première à la dernière seconde. Qui attaque à outrance. Qui a une réussite insolente. Qui met une intensité telle qu’elle en surprend ses adversaires, qu’ils soient leaders de Ligue 2 (Lorient), barragiste pour la montée en L1 (Guingamp donc, 5e) ou en milieu de tableau de L2 (Grenoble). Et ça, c’est la marque Damien Ott.
Arrivé sur le banc des Azuréens le 14 octobre, une semaine après l’éviction de Fabien Pujo, l’entraîneur Alsasien – il est domicilié à Colmar – a transformé le visage d’une équipe en panne de confiance, de repères, d’automatismes.
Peu de temps après son éviction, Fabien Pujo, qui a déjà fait grimper Toulon (en 2019) et GOAL (en 2023) de N2 en National, avait eu cette remarque au sujet de l’objectif annoncé : « Je savais qu’on devait monter en National, mais ce que je ne savais pas, c’est que l’on devait être premiers du début à la fin de la saison » avait-il confié au site foot-national en novembre, prenant l’exemple de Toulon, 11e à mi-saison quand il officiait dans le Var (en 2018-2019), avant de terminer en tête.
Julien Domingues affole les compteurs

Du temps, c’est qu’il a manqué à Pujo, mais pas seulement. Le recrutement l’a montré, des erreurs ont été commises. Des joueurs ne se sont pas adaptés ou n’ont pas répondu aux attentes, ça arrive partout. L’on pense au gardien Arnaud Balijon ou à l’attaquant Florian Raspentino. Il a suffi d’un but, un jour, de Julien Domingues, au club depuis quatre saisons, heureux papa l’été dernier, pour bousculer une hiérarchie d’attaquants pas du tout établie. A tel point que la recrue phare du mois du 1er octobre, le milieu Cheikh Ndoye, arrivé du Red Star avec son passé d’international sénégalais et son CV (Angers, Ligue 1), a dû dépanner au poste de numéro 9.
Et puis, la machine d’un joueur supposé de complément – Julien Domingues – s’est mise en route. Un 2e but, un 3e… Puis ce 22e (11 en championnat, 11 en coupe) contre Guingamp mardi, d’un petit ballon piqué devant le gardien. Efficace. Pas aussi beau que son retourné acrobatique contre Dives-Cabourg au tour précédent qui a tourné en boucle sur les réseaux sociaux ! Pas aussi esthétique que son action de la seconde période dans la surface, un magnifique mouvement en plusieurs temps sans que le ballon ne touche le sol, qui se termina dans les bras du gardien breton. Assurément le but de l’année si cela s’était terminé au fond.
Cannes-Reims en demi-finale le 2 avril à 21h

Mais le but de l’année, c’est peut-être le capitaine Cédric Gonçalves qui l’a inscrit, avec ce lob du milieu du terrain ! A moins que cela ne soit cette frappe du gauche soudaine, signé Chafik Abbas : l’ex-joueur de GOAL FC, déjà auteur de 10 buts cette saison, est pourtant surveillé comme le lait sur le feu, sur le pré ou en vidéo, mais visiblement, avec lui, la réalité dépasse le virtuel.
Et puis il y a Fabio Vanni. Le second gardien. Qui ne joue pas en championnat. Parce que les dirigeants ont jeté leur dévolu sur Jérémy Aymes, qui s’est libéré de son contrat à Martigues, en Ligue 2, pour devenir le dernier rempart en National 2. Et quel rempart ! Aymes et son expérience répond présent. Vanni ne devait avoir que les miettes à se partager mais ces miettes se sont transformées en festin. Il a eu l’apéritif, l’entrée, le plat du jour. Reste le dessert, contre le Stade de Reims, le mercredi 2 avril à 21h, en demi-finale, avant, peut-être, de passer au champagne si le club va en finale.
Après tout, d’autres clubs l’ont fait avant Cannes, l’on pense aux Herbiers, club de National, finaliste en 2018, ou encore Quevilly, autre club de National, finaliste en 2012. OK, l’AS Cannes est en National 2, mais tous les observateurs s’accordent à dire que son effectif n’a rien à envier à certains de National. C’est sans doute vrai, mais cela ne garantit rien. En tout cas pas une montée, qu’il faudra aller chercher dans les trois mois qui arrivent et dans ces dix matchs qui se présentent, à commencer par celui d’Anglet (prononcez « Anglette »). Les Basques sont certes relégables mais à l’aller, ils avaient flanqué un 3 à 0 aux Cannois pour ce qui restera le dernier match de l’ère Pujo.
La dernière fois que Cannes et Reims se sont croisés, c’était lors de la saison 2009/2010, en championnat National : à l’aller, les Cannois d’Albert Emon (Bauthéac, Arbaud, Di Bartolomeo, Paulle, Gimenez, Gavanon, Leoni, Milambo, Bertin, Malm, Baldé, pour ne citer que le 11 de départ) avaient fait 0-0 à Coubertin, le 2 octobre 2009 (même score au retour). Les Champenois avaient accédé en Ligue 2 en fin de saison.
19 matchs et plus de 4 mois sans défaite
Pour ce qui est de l’ère Ott, elle n’avait pas non plus forcément bien commencé, avec ce revers – le dernier officiel – à domicile contre Hyères (1-2), le 19 octobre. Comme quoi, le changement de coach n’a pas immédiatement coïncidé avec l’obtention de meilleurs résultats.
Il fallut du reste attendre trois matchs de championnat (une défaite et deux nuls) avant que l’équipe de Damien Ott ne renoue avec le succès (dans le même temps, elle avait franchi ses tours régionaux en coupe de France). « Il a fallu ôter le sac à dos trop lourd à porter sur les épaules et ramener des sourires » expliquait Damien Ott sur le site de la FFF; » « Il y avait de la déception et de la pression. Il a fallu se laver les têtes (sic). Ensuite, il a fallu aussi replacer des joueurs à leurs postes. » Parfois, le foot paraît si simple…
Le Puy, la grosse menace

Aujourd’hui, l’AS Cannes affole les compteurs. Elle reste sur dix-neuf matchs sans défaite (15 victoires et 4 nuls), toutes compétitions confondues. Mais si sa qualification pour les demi-finales de la coupe de France est magnifique, sa saison ne l’est pas encore. Elle le sera si et seulement si le National est au bout, quelque soit le résultat de la demi-finale de coupe. L’an passé, beaucoup d’observateurs – les mêmes que tout à l’heure ! – s’accordaient à dire que, si Le Puy n’était pas monté, c’est à cause de son parcours en coupe de France (1/4 de finaliste). Damien Ott n’a pas fait de comparaison mais a mis tout le monde d’accord : « On est là pour jouer, pour faire plaisir aux gens, pour gagner des matchs, on ne calcule pas ». Il n’y aura donc pas d’excuse ni d’effets post-coupe. D’autant moins qu’avant cette demi-finale, trois matchs de championnat se présentent (contre Anglet le 8 mars, à Hyères le 15 mars et contre Angoulême le 22 mars).
Ce n’est donc pas le moment de décompresser, d’autant que la meute des prétendants est là, à commencer par… Le Puy qui, large vainqueur 4 à 0 mercredi face à GOAL FC (4-0) puis trois jours plus tard, dans la douleur cette fois, face à Toulon (1-0), a mis son calendrier à jour et les compteurs à zéro… enfin, pas tout à fait : grâce à ces matchs en retard bien négociés, les joueurs de Stéphane Dief sont de nouveau leaders avec 2 points d’avance sur l’AS Cannes. Pas de place pour le relâchement donc. Le sprint final est lancé !
Visiter le site du « Musée de l’AS cannes » : https://sites.google.com/view/museeascannesfoot/
Palmarès du club
Naissance : fondé en 1902
Coupe de l’UEFA : deux participations (1991 et 1994)
Coupe de France : vainqueur en 1932
Coupe de la la Ligue : demi-finaliste en 1996
Coupe Gambardella : vainqueur en 1955 et en 1995
Division 1 : 23 saisons
Division 2 : 41 saisons
National : 10 saisons
Quelques dates
1950 à 1987 : en D2 (sauf lors de la saison 1965-66)
1987 : accession en D1 aux barrages contre Sochaux.
1991 : 4e de Division 1
1991 : Cannes – Fenerbahçe en coupe d’Europe (4-0)
1993 : remontée en D1 aux barrages contre Valenciennes.
1998 : rétrogradation de D1 en Division 2
2001 : rétrogradation de Division 2 en National
2001 : inauguration de la nouvelle tribune Est
2002 : Cannes-Valence, dernière journée de National (match de la montée perdu 1-2)
2004 : perte du statut professionnel
2011 : rétrogradation administrative de National en CFA (N2)
2014 : 1/4 de finaliste de la coupe de France (éliminé par l’EA Guingamp 2-0)
2014 : liquidation judiciaire et rétrogradation de CFA (National 2) en DHR
2015 : accession en DH (Régional 1)
2017 : accession en National 3
2023 : accession en National 2
2023 : rachat par le groupe américain Friedkin
Le parcours en coupe de France cette saison
4e tour : élimine Les Angles (R2) 3-0
5e tour : élimine Villefranche-Saint-Jean-Beaulieu (N3) 2-1
6e tour : élimine Six-Fours / Le Brusc (R1) 3-1
7e tour : élimine Le Grau-du-Roi (R1) 2-0
8e tour : élimine Alès (N3) 5-1
32e de finale : élimine Grenoble (Ligue 2) 3-2
16e de finale : élimine Lorient (Ligue 2) 2-1
8e de finale : élimine Dives-Cabourg (N3) 5-3
La série d’invincibilité
3 novembre 2024 (coupe) : Six-Fours / Cannes (1-3)
9 novembre 2024 : Cannes – Fréjus/St-Raphaël (2-2)
16 novembre 2024 (coupe) : Le Grau-du-Roi – Cannes (0-2)
23 novembre 2024 : GOAL FC – Cannes (1-1)
30 novembre 2024 (coupe) : Alès – Cannes (1-5)
7 décembre 2024 : Cannes – Istres (4-1)
14 décembre 2024 : Bergerac – Cannes (1-3)
21 décembre 2024 (coupe) : Cannes – Grenoble (3-2)
4 janvier 2025 : Angoulême – Cannes (0-4)
11 Janvier 2025 : Cannes – Grasse (3-2)
15 janvier 2025 (coupe) : Cannes – Lorient (2-1)
19 janvier 2025 : Rumilly-Vallières – Cannes (1-1)
25 janvier 2025 : Cannes – Le Puy (2-1)
1er février 2025 : Cannes – Toulon (3-0)
5 février 2025 (coupe) : Cannes – Dives-Cabourg (5-3)
9 février 2025 : Jura Sud – Cannes (1-2)
15 février 2025 : Cannes – Marignane (2-2)
21 février 2024 : Saint-Priest – Cannes (1-2)
25 février 2024 (coupe) : Cannes – Guingamp (3-1)
- Texte : Anthony BOYER / Compte X @BOYERANTHONY06 / mail : aboyer@13heuresfoot.fr
- Photos : AS Cannes et Kavin Mesa
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Article du mardi 1er avril 2025 avant la demi-finale Cannes – Reims
La deuxième demi-finale de l’épreuve reine du football français mettra aux prises deux clubs historiques, ce mercredi 2 avril, le Stade de Reims (Ligue 1) et l’AS Cannes (National 2). Focus en chiffres (et en lettres) sur le club azuréen, retombé au 7e niveau il y a 11 ans et qui, lentement, renaît de ses cendres.
Par Anthony BOYER
Article à lire intégralement sur le site de la FFF : https://www.fff.fr/article/14459-l-as-cannes-quelle-histoire-.html
1. Un seul joueur de l’effectif, Cheikh N’doye, a disputé une demi-finale de coupe de France. Il l’avait d’ailleurs remportée, c’était avec le SCO Angers, en 2017, face à Guingamp (2-0). En finale, les Angevins s’étaient inclinés 1 à 0 dans le temps additionnel face au PSG.
5. En millions d’euros, le budget de l’AS Cannes cette saison en National 2. C’est plus que la moitié des clubs de l’échelon supérieur, en National.
6. Le nombre de clubs de 4e niveau (CFA ou National 2) à avoir atteint les demi-finales de la coupe de France : Calais (en 2000), Montceau-les-Mines (en 2007), l’US Quevilly (en 2010), GFA Rumilly-Vallières (en 2021), le FC Versailles (en 2022) et donc Cannes. Un seul a atteint la finale, Calais, en 2000. A noter que l’US Quevilly, alors en National, avait atteint la finale en 2012.
20. Le nombre de matchs sans défaite de l’AS Cannes cette saison, série qui comprend la coupe et le championnat et qui s’étale du 19 octobre 2024 et une défaite à domicile contre Hyères en National 2 (J8) jusqu’au 15 mars dernier, date de leur défaite… à Hyères (1-0, J22).
22. Le nombre de buts inscrits par l’avant-centre Julien Domingues depuis le début de saison : 11 en championnat et 11 en coupe ! C’est déjà 4 de plus que lors de ses trois premières saisons au club, où il était arrivé en 2021 en provenance de Trélissac.
23. Le nombre de saison en première division de l’AS Cannes, échelon quitté en 1998.
41. Le nombre de saison passés en deuxième division : ce n’est pas le record, détenu par Le Havre AC (46 saisons). C’est tout de même le 5e meilleur score après Grenoble (44), Amiens (43) et Besançon (42).
86 (ans). L’âge de la présidente de l’association, Anny Courtade. L’ex-présidente du Racing-club de Cannes (de 1990 à 2016), le club de volley-ball féminin le plus titré de l’Hexagone (20 coupes de France, 21 titres de champion de France, 2 Ligues des Champions), ancienne cheffe d’entreprise, est un personnage respectée, emblématique et incontournable de la Ville de Cannes et du sport cannois. En 2016, elle avait d’abord rejoint le club dans le rôle de vice-présidente auprès de Johan Micoud, le président, avant de prendre sa succession en 2019.
100. Environ une centaine de joueurs formés à l’AS Cannes sont passés professionnels : Jonathan Zebina, Patrick Barul, Romain Ferrier, David Bettoni, Bernard Lambourde, Johan Micoud, Patrick Vieira, Zinédine Zidane, Sébastien Frey, David Jemmali, Peter Luccin, Komlan Assignon, Julien Faubert, Jérôme Prior, Thomas Touré, Enzo Crivelli, Michaël Marsiglia, Adel Boutobba, Brahim Hemdani, Yao Senaya, Sébastien Chabaud, Anthony Braizat, Cédric Mouret, Lilian Compan, Sébastien Chabbert, Charly Loubet, Ludovic Jeannel, Pascal Bedrossian, Laurent Charvet, Morgan Amalfitano, Peter Luccin, Romain Rocchi, Hamed Namouchy, David Bellion, James Hindmarch, Jean-Michel Capoue, Cyril Eboki Poh, Ludovic Pollet, Nouredine Mouka, Fabrice Monachino, Julien Escudé, Eugène Beugré Yago, Laurent Macquet, Vincent Planté, Victor Konwlo, Mathieu Beda, Gaël Clichy, Michaël Citony, Moktar Sadani, Rudy Mater, Samir Beloufa, Gilles Hampartzoumian, Sacha Opinel, Kwami Hodouto, Fabrice Muller, Sébastien Renaud, Jean-Louis Garcia, Frédéric Daquin, Cédric Mignani, Vital Lucian, Arthur Gnohere, Nicolas Van Vynckt, Ghislain Bagnon, Christophe Mey, Zair Meah, Thibault Maqua, Davy Cornu, Michaël Cerielo, Stéphane Santini, Cyril Carrat, Manuel Nogueira, Michel Dussuyer, Alain Ravera, Bernard Casoni, Lucien Aubey, Denis Armbruster, Franck Gomez, Boro Primorac, Landry Bonnefoi, Djamel Abdoun, Rudy Carlier, Jerôme Lemoigne, Nordine Assami, Cyriaque Louvion, Gérald Forschelet, Jacques Salze, Mourad Meghni, Stéphane Roda, Gary Bourhis, Steven Paulle, Carl Parisio, Romain Ribière, Stanislas Kielt, etc.
160. Le nombre de personnes dans l’entourage du gardien Fabio Vanni, familles et amis, qui seront présentes au stade Coubertin contre Reims. « Mon père s’occupe de ramener la famille et les amis » a raconté le gardien formé à l’OM, qui sera titulaire pour cette rencontre, précisant qu’en 1/4 de finale contre Guingamp, ils étaient 118, et en 8e de finale contre Dives-Cabourg, 90 !
1902. L’année de création de l’AS Cannes omnisports qui engloba ensuite la section football (en 2009) et dont l’Histoire est retracée par un passionné du club, Christophe Demaret, au travers de son « Musée virtuel de l’AS Cannes » (voir le site www.https://sites.google.com/view/museeascannesfoot). Il possède notamment plus de 700 maillots et espère bien, un jour, créér un musée « physique ».
1932. L’année de l’unique succès en coupe de France de l’AS Cannes.
1933. L’AS Cannes est vice-championne de France.
1960. L’année où un certain Denis Lisnard, papa de l’actuel maire de Cannes, David Lisnard, est le plus jeune joueur du club à parapher à l’âge de 16 ans un contrat professionnel avec un certain Charly Loubet à ses côtés. Il évolue en Division 2 pendant deux saisons, de 1962 à 1964, à Cannes ! Denis Lisnard, lui-même fils d’un ancien dirigeant du club, décedé en mars dernier à l’âge de 79 ans, a ensuite poursuivi sa carrière au RC Franc-Comtois (Besançon), à Limoges (1/4 de finaliste de la coupe de France en 1970) et à Bourges, toujours en D2. Quant à David Lisnard, s’il n’a jamais porté les couleurs de l’AS Cannes, il a en revanche porté celle du voisin, l’ES Cannet-Rocheville, club cher à deux ex-cannois et internationaux, Christian Lopez et Bruno Bellone.
1991 et 1994. L’Europe ! Durant sa période faste qui court du milieu des années 80 à la fin des années 90, le club s’est qualifié à deux reprises pour la coupe d’Europe de l’UEFA (Europa League aujourd’hui). En 1991/92, après avoir terminé 4e de Division 1, l’AS Cannes échoue en 16e de finale contre le Dynamo Moscou.
La saison 1994/95 est marquée par l’un des matchs historiques du club. Après une 6e place en Division 1, les Cannois sont de retour en coupe de l’UEFA : au 1er tour, ils écrasent le Fenerbahçe Istanbul au stade Coubertin, 4 à 0. Au match retour, ils s’imposent 5 à 1 à Istanbul ! L’aventure s’arrête malheureusement, comme en 1991/92, en 16e de finale, cette fois face aux Autrichiens du VFB Admira Wacker Mödling (1-1 en Autriche à l’aller, 2-4 au retour à Coubertin). La saison suivante, l’AS Cannes dispute la coupe d’Europe Intertoto : 2e de sa poule, elle n’arrive cependant pas à se qualifier pour la phase finale, remportée par le RC Strasbourg.
1992. L’année de la dernière demi-finale de l’AS Cannes en coupe de France. Le 28 avril 1992, au stade Pierre-de-Coubertin, les Dragons s’inclinaient aux tirs au but (0-0, 3-5 tab) face à l’AS Monaco. Le 11 cannois était composé de Michel Dussuyer, Adick Koot, José Bray, Alain Ravera, Pierre Dréossi, Jean-Luc Sassus, Aliocha Asanovic, David Bettoni, Jean-François Daniel, Luis Fernandez et François Omam-Biyik. Franck Durix et Robby Langers était entré en cours de jeu.

1992 bis. C’est cette année-là que François Lemasson s’installe dans les cages de l’équipe reléguée de D2. Sous la conduite de Luis Fernandez, elle remonte immédiatement en Division 1 à l’issue des barrages et notamment d’une « finale » bien négociée contre Valenciennes (D1), un club en pleine tourmente (affaire VA-OM). L’ex-gardien de Lyon et de Caen dispute ensuite la coupe d’Europe avec le club azuréen et garde les cages en Division 1 jusqu’en 1997, année de son départ à l’OM. Il revient en 2000, pour la dernière saison en pro du club, relégué de D2 en National en mai 2001. Entraîneur des gardiens à plusieurs reprises (2001-03, 2009-14 et à nouveau depuis 2018), il travaille aussi de 2006 à 2009 au golf « Le Provençal » à Biot (ex-golf de Saint-Philippe) et dans l’entreprise de fruits et légumes de l’ex-président du club, Yoackim Balicco, en 2014. Il fait également des « piges » foot dans les clubs de Mandelieu et Peymeinade. Le Limougeaud, âgé aujourd’hui de 61 ans, entraîne toujours les gardiens de l’effectif de National 2; il est, à ce jour, le seul témoin des années fastes du club cannois parmi le staff technique.
1995. L’année de la deuxième victoire en Coupe Gambardella, face au RC Lens (2-0). L’AS Cannes, entraînée par Guy Lacombe, était composée de : Sébastien Renaud, Patrick Barul, Sacha Opinel, Stephan Laffon, Romain Ferrier, Yao Mawuko Sénaya (James Hindmarch 65e ), Adel Boutobba, Patrick Vieira, Sébastien Chabaud, Mickaël Marsiglia, Lilian Compan (Cédric Mouret 87e ). Les buts avaient été inscrits par Adel Boutobba (10e sp) et Lilian Compan (75e). Dans l’équipe qui avait remporté la première Gambardella, en 1955, figurait un certain Bernard Brochand, ancien maire de Cannes (décédé en février dernier) et ancien président de l’association PSG.
1998. L’AS Cannes termine dernière en Division 1 et descend en Division 2.
2001. Classé 19e (sur 20) en Ligue 2, le club descend en National. Il y passera 10 saisons consécutives.
2001 bis. Décembre. Date de l’inauguration de la nouvelle tribune « Est » de 5300 places au stade Pierre-de-Coubertin (la tribune ouest, en face, contient 2800 places). Elle sera renommée en 2013 la tribune « Jean-Varraud », du nom de l’ancien recruteur de l’AS Cannes, décédé en 2006, notamment connu pour avoir « découvert » Zinédine Zidane lors d’un match à Saint-Raphaël.
17 mai 2002. L’une des dates les plus sombres de l’histoire du club. Ce jour-là, l’AS Cannes reçoit Valence pour le compte de la dernière journée de National. L’équation est simple, si les Rouge et Blanc s’imposent, ils remonteront en Ligue 2. Mais ils s’inclinent 2 à 1. Le début d’une lente descente aux enfers.
2004. Après trois saisons en National, le club perd don statut professionnel.
2006. Fermeture du centre de formation.
2009. L’année de la dernière confrontation officielle à Coubertin entre Cannes et le Stade de Reims. C’était en championnat National, le 2 octobre 2009. Ce soir-là, pour le compte de la 11e journée, les deux équipes s’étaient séparées sur le score de 0-0. Le 11 cannois, entraîné par Albert Emon, était composé de Jérémy Gavanon, Stéphane Léoni, Sébastien Gimenez, Steven Paulle, Vincent Di Bartoloméo, Alexis Bertin, Albert Milambo-Mutamba, Eric Bauthéac, Robert Malm et Algassimou Baldé et Cyril Arbaud. Etaient entrés en jeu : Abdallah Kharbouchi, John Tshibumbu et Stephen Vincent. L’équipe rémoise, entraînée par Marc Collat, était composée de Ferrand, Tacalfred, Barbier, Ielsch, Fontaine, Guégan, Deaux, Gragnic, Tainmont, N’zigou et Kodija (N’diaye, Fauré et Fortes étaient entrés en cours de jeu). Au match retour, le 19 mars 2010, au stade Auguste-Delaune (J29), les deux équipes s’étaient séparées sur le même score. A l’issue de cette saison 2010/11, le Stade de Reims, 2e, était monté en Ligue 2. L’AS Cannes avait terminé son 9e et avant-dernier exercice en National à la 9e place.
2011. L’année de la rétrogradation administrative de l’AS Cannes en CFA (National 2). Pourtant classée 5e de sa 10e saison en National, le club n’avait pu abonder ses comptes au 30 juin, comme l’exigeait la DCNG, et malgré plusieurs recours de la part de ses dirigeants (la famille Fakhri), le club n’a pu éviter la descente.
2014. L’année de la dernière très « grande » campagne de l’AS Cannes en coupe de France, avec un parcours jusqu’en 1/4 de finale, à Coubertin, contre l’En Avant de Guingamp, futur vainqueur de la compétition (0-2). Entraînée par l’ancien joueur du PSG, Jean-Marc Pilorget, l’équipe avait notamment éliminé Troyes (L2), Saint-Etienne (L1) et Montpellier (L1). En championnat, les Dragons, es en CFA (National 2), avaient malheureusement échoué dans leur quête d’accession en National. A l’issue de cette saison 2013-14, le club fut liquidé; le club est reparti au niveau de sa réserve en DHR (Régional 2).
2014 bis. Malgré sa belle campagne en coupe de France, l’AS Cannes, 6e de CFA (National 2), déposa le bilan à l’issue de la saison, et après 5 ans et demi à la tête du club, la famille Fakhri jeta l’éponge. Le club fut rétrogradé au niveau de son équipe réserve, en DHR (Régional 2).
2015. Sous la conduite de Manuel Nogueira, l’AS Cannes accède de DHR (Régional 2) en Division d’Honneur (DH).
2016. Sous la houlette de Mickaël Madar, l’AS Cannes termine 1re de son championnat en DH (Régional 1) mais, pour avoir fait jouer un joueur suspendu lors du dernier match remporté face à Euga Ardziv, elle perd sur tapis vert, ce qui profite au RC Grasse, 2e, promu en CFA2 (N3) à sa place.
2017. L’équipe, avec Michaël Marsiglia aux commandes, accède en National 3.
2023. L’équipe, avec Jean-Noël Cabezas aux manettes, accède en National 2.
2023 bis. En juin, le « Friedkin Group » au travers de son président et homme d’affaires américain Dan Friedkin, déjà propriétaire de l’AS Roma, rachète le club, lequel fonctionnera désormais en SAS (Société par actions simplifiées), avec pour président Ryan Friedkin. En quête d’un repreneur, le club avait annoncé, par la voix de sa présidente Anny Courtade, avoir reçu près de 80 dossiers de reprise.
2025. Le mercredi 2 avril, L’AS Cannes, 3e de National 2 et en course pour l’accession en National, dispute les demi-finales de la coupe de France face au Stade de Reims.
8000. Le nombre de spectateurs attendus pour cette demi-finale.
17 401. Le record du nombre de spectateurs, au stade Coubertin. C’était le 31 juillet 1993, contre l’Olympique de Marseille en Division 1.
388 000. En Euros, la somme que l’AS Cannes est certaine de toucher, au titre de la dotation de la Fédération Française de football, organisatrice de la coupe de France, en cas d’élimination face à Reims. Si le club azuréen se qualifie en finale, il touchera 838 000 euros (1,238 million d’euro en cas de succès en finale).
Le parcours 2024-20205 de l’AS Cannes en coupe de France
4e tour : élimine EMAF Les Angles (Régional 2) 3-0
5e tour : élimine JS Villefranche-St-Jean-Beaulieu (National 3) 2-1
6e tour : élimine Six-Fours / Le Brusc (Régional 1) 3-1
7e tour : élimine Le Grau-du-Roi (Régional 1) 2-0
8e tour : élimine Olympique Alès en Cévennes (National 3) 5-1
32e de finale : élimine Grenoble Foot 38 (Ligue 2) 3-2
16e de finale : élimine FC Lorient (Ligue 2) 2-1
8e de finale : élimine SU Dives-Cabourg (National 3) 5-3
1/4 de finale : élime En Avant de Guingamp (L2) 3-1

Le chiffre complémentaire : 18.
En minutes, la durée de la conférence de presse de Damien Ott, le coach cannois, avant le quart-de-finale face au Stade de Reims. Morceaux choisis :
« On est serein. Le club gère bien l’événement, on ne se disperse pas, on est bien concentré. On ne s’est jamais enflammé, depuis nos premiers matchs, on est simplement heureux. On ne dépense pas notre énergie inutilement. On na pas changé nos habitudes. » « Là on rencontre une Ligue 1. C’est l’élite. Je suis de la génération « Stade de Reims », ça me parle, c’est prestigieux, waouh ! C’est valorisant à mourir. C’est un honneur de les affronter. »
« En championnat, nos adversaires nous perçoivent différemment, les équipes veulent taper le demi-finaliste, et ça, je ne l’avais pas forcément perçu. Et il a y ce match de Fréjus dimanche à préparer, qui est tout aussi important sinon plus important que la demi-finale de coupe de france. »
« On veut donner du plaisir aux gens, en prendre aussi. Pour moi ce n’est pas une demi-finale, mais un beau match à jouer face à Reims. On se souvient tous de Calais, qui est allé en finale, mais qui se souvient de Montceau ou de Rumilly, qui sont allés en demi-finale ? La référence de Calais, je l’ai, mais mes joueurs, est-ce qu’ils l’ont ? Je ne peux pas actionner ce levier. »
« Si je suis entraîneur, c’est pour vivre des émotions, pour partager. J’espère que le public prendra du plaisir, qu’il y aura de la clameur »
« J’ai regardé Reims-OM, oui, mais je n’ai pas pris de note ! C’est une Ligue 1, ce match dépend d’eux, pas de nous, n’attendez aucune nouveauté de notre part et ne croyez pas qu’on a les solutions pour les mettre en péril (sic). »
« Si chaque causerie était la même, il n’y aurait plus de surprise. Les causeries, j’adore ça, on fait circuler de l’énergie, de l’émotion, il faut trouver quelque chose de neuf ! J’ai déjà le levier en tête, je sais sur quoi je vais intervenir, c’est déjà dans la boîte !
« Je suis juste une pièce rapportée, je suis là depuis 5 mois. Ce qui nous arrive est magnifique. Je suis fier de redonner un peu de fierté aux Cannois : quand je vois les tribunes remplies, ça me rend heureux, on fait un sport spectacle. »
« J’espère que les joueurs seront prêts physiquement, parce qu’on a eu un petit coup de mou. Notre jeu est énergique. Le plus dur a été d’évacuer le match perdu face à Angoulême (0-1), pas de préparer Reims. Angoulême, c’est traumatisant, on a loupé trop d’occasions, dont un penalty. Le plus dur, c’est de redonner une énergie mentale et physique. »
« J’ai un projet de jeu qui est singulier et depuis que je suis là, je vois les joueurs l’appliquer et je prends un plaisir immense à les coacher, à les voir jouer. Les joueurs ont repris confiance en eux. Ils ont su exprimer leur créativité, toutes proportions gardées, car on est en National 2. »
« Dès le début, on s’est servi de la coupe pour etre meilleur en championnat. L’objectif est d’essayer de monter en National, cette saison ou la saison prochaine. »
« Fabio (Vanni) sera dans les cages. Depuis le début, c’est lui qui joue la coupe. Le football, ce sont des relations humaines. Je ne vais pas le trahir. Tout a été clair dès le début. Il est en confiance. »
- Vous avez manqué :
– Damien Ott (AS Cannes) : « Je ne lâche jamais le morceau » / https://13heuresfoot.fr/actualites/damien-ott-je-ne-lache-jamais-le-morceau/
– Coupe de France : intensément Cannes ! / https://13heuresfoot.fr/actualites/coupe-de-france-intensement-cannes/
– Jérémy Aymes retrouve le sourire à Cannes ! / https://13heuresfoot.fr/actualites/national-2-jeremy-aymes-retrouve-le-sourire-a-las-cannes/
- Texte : Anthony BOYER / Compte X @BOYERANTHONY06 / mail : aboyer@13heuresfoot.fr
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