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National 2 : Trélissac à la croisée des chemins

S’il décroche son maintien, le club de la proche banlieue de Périgueux, qui s’est imposé dans le derby face à Bergerac (2-1), devra s’adapter dans de nombreux domaines afin de répondre aux exigences du nouveau format des championnats amateurs. Grandir passera peut-être par une ouverture sur l’agglo.

Ce n’était pas le pot de terre contre le pot de fer, mais un peu tout de même ! Le derby de la Dordogne, entre Trélissac et Bergerac, deux villes que tout sépare, mais proche de 50 kilomètres, a finalement tourné en faveur de « l’équipe de village », sans péjoration aucune.

Après tout, Trélissac et ses 7000 habitants, située dans la proche banlieue de la préfecture, Périgueux, ressemble bien moins à une ville que Bergerac, son adversaire du soir, et ses 27 000 habitants !

Samedi dernier, le Trélissac-Antonne Périgord FC, qui a succédé en 2020 au Football-club de Trélissac – Les Maurilloux après sa fusion avec l’ASSAC (Association sportive Antonne le Change), a remporté son « clasico » face à son voisin, avec qui la hache de guerre a été enterrée depuis quelque temps, comme l’ont d’ailleurs affirmé les deux présidents, Christophe Fauvel d’un côté (Bergerac), Fabrice Faure de l’autre (Trélissac).

Une saison irrespirable

Erwan Lannuzel et Hervé Loubat, les deux coachs.

En fait, de rivalité, il n’en est question que pendant 90 minutes, le temps du match, et encore, celle-ci se fait surtout sentir dans les tribunes, où les « anciens » de Trélissac – le public du stade Firmin-Daudou n’est pas tout jeune, c’est une réalité – ne manquent pas de chambrer, c’est de bonne guerre.

La prestation des joueurs de Hervé Loubat (47 ans) leur a d’ailleurs donné l’occasion de le faire sans ménagement. Les coéquipiers de d’Ange Gnaleko , un ancien de la maison d’en face, ont pris l’avantage au score en début de seconde période après avoir égalisé juste avant la pause. Ils ont ensuite tenu ce résultat (2-1) qui leur permet à la fois de conserver leur invincibilité à domicile cette saison et de « souffler » un peu au classement.

Photo Lisa Laval

Encore que, il n’est pas vraiment possible de respirer tant l’air du National 2 est à ce point… irrespirable : avec 27 points au compteur, Trélissac vient certes de grimper dans la première partie de tableau (8e sur 16), mais n’a que 3 points d’avance sur la 12e place, occupée par Romorantin, et synonyme de relégation (l’écart est le même avec la 11e place, qui peut également être synonyme de relégation en fin de saison).

En grande discussion pendant près d’une trentaine de minutes avant la rencontre, les deux coachs, Hervé Loubat et Erwann Lannuzel (34 ans), ont en tout cas confirmé que l’on pouvait être adversaire, a fortiori lors d’un derby, mais aussi collègues de travail : les deux hommes se sont souvent affrontés par le passé, en N3 tout d’abord, entre 2017 et 2019, quand ils officiaient respectivement en National 3, Loubat à Angoulême et Lannuzel à Bayonne, puis en National 2, quand ce dernier s’est assis sur le banc de Bergerac, en 2021.

Les bénévoles en force

Il est 17 heures. Le stade Firmin-Daudou commence à se remplir. A l’entrée, au guichet, Daniel, 30 ans de présence au club, et Dominique, appréhendent un peu l’arrivée des supporters adverses : « Le problème, c’est que Bergerac a un public beaucoup plus jeune ». Bon, si ce n’est que ça le problème… !

Dans les allées, les stands sont nombreux et confèrent à l’ensemble une ambiance « village ». Anthony, le responsable marketing et communication (il est également joueur au club), présente le salon des exposants, où de nombreuses associations et entreprises sont venues assurer la promotion de leurs activités. Une initiative sympa qui anime et ambiance la soirée.

Au micro, Michel, le speaker, donne le tempo : il est l’un des très nombreux bénévoles de Trélissac – c’est l’une des forces du club, avec près de 80 bénévoles – à oeuvrer ce soir. Une page leur est même dédiée sur le site web du club, preuve qu’on ne les oublie pas à Trélissac.

Il est 18 heures, le derby peut commencer. « Enlève ton jupon le 2 », « Il a mangé trop de tartiflette, le 2 » : les supporters de Bergerac « branchent » et ont trouvé leur souffre-douleur, le Trélissacois Thibault Hamel, qui répond à l’un d’eux : « Viens sur le terrain ! ». Le numéro 2 des Jaunes et Bleus sera un peu l’homme de ce match : c’est lui qui égalisera avant la pause et qui sera expulsé après le 2e but de son équipe. Le derby se terminera donc à 10 contre 10.

Bergerac laisse passer l’occasion

Ce derby du 24 ne fut pas d’un grand niveau technique, en revanche, sur le plan de l’intensité, le public – environ 800 spectateurs – en a eu pour son argent (5 euros l’entrée seulement, 2,50 en demi-tarif). Quel engagement !

Mis au courant depuis la veille des résultats de ses deux principaux concurrents à l’accession en National, GOAL FC et Les Herbiers (le premier a été battu 2 à 0 à Andrézieux et le second a fait 0-0 à Angoulême), le Bergerac Périgord FC savait que, en cas de succès, il prendrait pour la première fois de la saison les commandes du championnat !

Des commandes que les Bergeracois ont finalement laissé échapper même si, pendant près d’une demi-heure, après l’ouverture du score un peu contre le cours du jeu de Victor Elissalt dès la 15e minute de jeu, ils ont endossé le maillot de leader… jusqu’à l’égalisation logique de Trélissac avant la pause par Thibault Hamel (44′). Entre ces deux buts, Sam Ducros a écopé d’un rouge côté bergeracois (33′). Ce qui n’a pas douché plus que ça l’enthousiasme des supporters adverses : « On va leur montrer qu’à 10, on sait jouer au ballon aussi ! ».

Le BPFC allait finalement perdre cette rencontre après un penalty transformé par Jorris Romil au retour des vestiaires. Dominateur dans la dernière demi-heure, il aurait aimé repartir avec les 3 points mais il a payé un lourd tribut la saison passée pour savoir que tout peut se jouer à la dernière minute du temps additionnel de la dernière journée, et « même après le championnat » comme l’a rappelé Erwan Lannuzel, référence à l’incroyable scénario du 28 mai dernier, quand Bergerac, vainqueur sur le fil de la réserve de Montpellier (2-1), attendait le coup de sifflet final au Puy, alors tenu en échec par Colomiers, pour fêter sa montée. Et puis, il y eut ce penalty ponot à la 90’+6 au stade Massot, transformé par Mamadou Ndiaye, qui envoyait les Auvergnats en National !

L’arbitrage en question

Finalement, ni le résultat ni le scénario d’un match où l’arbitrage a pesé de tout son poids ne sont venus remettre en cause la relation entre les deux clubs : Loubat et Lannuzel se sont retrouvés sur la pelouse après la rencontre et ont, ensemble, pendant un bon quart-d’heure, refait le match où il fut essentiellement question de « tactique ». Rare et rafraîchissant. Et sans quelques obligations, médiatiques ou « commerciales », les deux hommes y seraient sans doute encore !

De leur côté, les deux présidents ont confirmé ce que tout le monde savait déjà dans le Périgord : les relations sont au beau fixe. « Depuis 2 ou 3 ans, elles sont très bonnes » a confirmé Fauvel, toujours aussi omniprésent sur son réseau social préféré, Twitter. D’ailleurs, dès le lendemain du derby, il s’est fendu de deux tweets de remerciements. L’un, sincère, où il a remercié son homologue Fabrice Faure et ses dirigeants, « Pour leur sympathique accueil tout au long de la soirée ». L’autre, ironique, à l’endroit de l’arbitre, Pierre Retail, coupable d’avoir annulé le but bergeracois de Freddy Colombo dans le temps additionnel pour une position de hors-jeu au départ de l’action du capitaine Damien Fachan. Position qui n’y était pas, photo à l’appui. « Incompétence ou malhonnêteté ? », n’a pas hésité à écrire Fauvel. On ne se refait pas !

Fabrice Faure (président de Trélissac) :

« Pourquoi ne pas devenir le club de l’agglo de Périgueux ? »

Président de Trélissac depuis 2009, Fabrice Faure est revenu sur les relations avec son voisin et a évoqué l’avenir. Un avenir en pointillé dû à la réforme des championnats nationaux.

Président, on a vu que les rapports avec Bergerac étaient apaisés…
Oui, par rapport au passé, la situation s’est apaisée, tant du côté de Bergerac et de son président Christophe Fauvel que du mien, de toute façon, nous avons tous les deux un intérêt commun au niveau du championnat de National 2. Déjà, c’est bien dans un département comme le nôtre, en Dordogne, d’avoir deux clubs à ce niveau-là. Beaucoup n’ont pas conscience de cela, de cette chance. Il y a beaucoup d’autres départements de Nouvelle-Aquitaine, je pense à la Corrèze, à la Haute-Vienne, au Lot-et-Garonne, Les Landes aussi, qui n’ont pas de club en National 2, et même dans le bassin bordelais, hormis le Stade Bordelais qui a du mal à se maintenir. Donc, c’est déjà une belle performance qu’un département comme le nôtre ait deux clubs en N2. Après, effectivement, chacun des deux a son bassin économique, et il y a toujours cette petite rivalité autour du derby. Mais il n’y a pas de problème particulier.

Quels peuvent être les objectifs pour un club comme Trélissac, avec ce resserrement de l’élite ?
C’est là toute notre difficulté, par rapport justement à cette réforme des championnats amateurs. La saison prochaine, on va passer de 4 poules de 16 à trois poules de 16 en National 2 : si on a la chance de se maintenir, on sera quand même dans le top 100 des clubs français, et quand on sait qu’il y a 15 000 clubs en France, ça situe le niveau… Et si on veut continuer à se maintenir après, effectivement, cela demandera des moyens supplémentaires. Il faudra suivre en matière de contrats fédéraux, de planning d’entraînement avec des séances le matin ou l’après midi, de structures, de staffs, de kiné, d’ostéo ou de préparateur mental, tout ça devra être pris en compte. Le National 2 sera quasiment professionnel. Nous sommes en train de faire les démarches au niveau des collectivités mais on a du mal à leur faire prendre conscience que c’est vraiment une performance d’être à ce niveau-là aujourd’hui. J’aimerais bien que les élus nous aident pour que l’on se maintienne. Je ne pense pas uniquement à la mairie, je pense à l’agglo (Grand Périgueux) et au Département.

Le terrain de Firmin-Daudon, utilisé aussi pour le rugby, est… catastrophique…
Il nécessite des travaux, on a un problème de drainage, la municipalité a prévu de faire ça. Vous voyez bien dans quel état il est. Quand il pleut, l’eau n’est pas drainée… Mais ce n’est pas le problème.

Peu de gens savent que Trélissac se situe juste à côté de Périgueux : pourquoi ne pas associer le nom de la préfecture ?
Demandez à l’Olympique de Marseille s’ils ne connaissent pas Trélissac ! On les a rencontrés trois fois depuis que je suis président (rires) ! Plus sérieusement, ça fait partie des discussions, des pistes, que l’on a avec les élus. C’est certain que, à un moment donné, pour une commune comme Trélissac, avec ses 7000 habitants, les moyens sont limités. Un club comme le nôtre doit être porté par l’agglo, le Grand Périgueux. Demain, le club peut très bien devenir le club de Grand Périgueux Foot, je ne sais pas. Je dis souvent que l’on ne gère pas un musée. C’est dans l’intérêt du club d’avoir une locomotive de haut niveau pour tirer le reste vers le haut et de se maintenir en National 2. On a 570 licenciés, tous répartis sur l’agglo, et beaucoup viennent de Périgueux.

On dit que vous mettez plus de moyens chez les jeunes que chez les seniors…
Oui. J’essaie de préserver ça; la plupart des présidents mettent plus de moyens pour leur équipe fanion au détriment des jeunes et de la formation, mais ce n’est pas ma volonté, et je pense aussi au secteur féminin, qui est important, et à la préformation. Ce soir, sur le terrain, il y avait un garçon comme Yanis Leriche, qui a été formé à Trélissac, c’est une fierté, et une volonté, et quand ils sont très bons, ils partiront plus haut. On a deux équipes seniors en Régional 1 et Régional 3 avec une majorité de Trélissacois. J’ai autant de plaisir à regarder les résultats de notre équipe de National 2 que ceux des autres équipes du club, même le foot animation, je regarde tout !

Hervé Loubat (entraîneur de Trélissac) :

« La N2 va devenir beaucoup plus exigeante »

Arrivé sur le banc voilà un peu plus d’un an, l’ex-coach d’Angoulême, de Moulins et d’Yzeure (avant la fusion), a assuré le maintien la saison passée. Et il est bien parti pour en faire de même cette saison. Modeste joueur de DH (Régional 1), il avait effectué ses classes de coach pendant 7 ans avec la réserve de l’AS Moulins, la propulsant de première division de district jusqu’en CFA2 (N3) ! Joueur, il avoue avoir « joué sous fausse licence à Saint-Georges-les-Ancizes », quand le club évoluait en CFA : « On était 25 mutés alors qu’on n’avait droit qu’à 6 ! » . Loubat n’a que peu goûté au niveau CFA : « J’étais surtout un bon joueur de DH, un numéro 10 ! J’étais un joueur d’entraînement, il me manquait le mental ! »

Comment qualifiez-vous le club de Trélissac ?
C’est un club très sain, avec un président honnête et intègre : par exemple, ici, y’a un maximum de frais kilométriques qu’on ne dépasse pas, ce n’est pas comme ailleurs (sourire), y’a pas de triche comme cela existe parfois. C’est un club très familial avec un gros noyau de dirigeants, qui sont plutôt des retraités. Quand j’étais avant-dernier, je n’ai pas eu de pression, le président ne m’a pas convoqué dans son bureau, il me laisse travailler. Il me fait confiance. Il sait très bien que cela va être dur. Après, au niveau du sportif, du fonctionnement, il faut qu’on passe à la vitesse supérieure si on a la chance de se maintenir cette année, parce que la saison prochaine, le National 2 ressemblera plus au National 1, avec les six descentes de l’étage au dessus, et idem la saison d’après. Il faudra avoir un fonctionnement plus professionnel, et ce ne sera pas un gage ou une garantie, mais bon… Sur un effectif de 23 joueurs, j’en ai 9 qui bossent, ce qui fait que l’on s’entraîne le soir, à 18h, et encore, je n’ai pas toujours toujours le monde car j’ai deux « pions » qui sont internes, donc par rapport aux autres « machines de guerre » du championnat comme Angoulême, Les Herbiers, Bourges, GOAL FC ou même Bergerac, ce n’est pas comparable. J’étais à Angoulême y’a encore un an : là-bas, c’est un fonctionnement très pro. Nous, on a un kiné qui vient deux fois deux heures dans la semaine, un entraîneur des gardiens aussi, qui ne vient que deux fois, mon adjoint fait les montages pour la vidéo, je fais les découpages, bon voilà… ça va, mais la future N2 sera beaucoup plus exigeante.

Le club doit donc se structurer…
Oui, c’est dans son intérêt. On a un terrain annexe qui est injouable, le terrain d’honneur est « dégueulasse », vous l’avez vu ce soir : à 11 contre 10, on aurait dû avoir la maîtrise du jeu, mais… C’est pour ça aussi que je joue en 3-5-2, parce que à un moment donné, on a besoin de prendre des points, en plus, on a perdu en janvier notre attaquant Adama Diakité, qui est parti à Clermont. Il a fallu pallier son absence et réfléchir à un autre système, et on voit que cela porte ses fruits, même si on a perdu à Bourges récemment, 1 à 0, mais on avait fait un bon match malgré un expulsé tôt dans le match… Ce qui nous fait avancer aujourd’hui, c’est notre état d’esprit, et c’est ça qui doit nous permettre d’aller chercher le maintien.

On vous a vu en grande discussion avec le coach de Bergerac, avant et après le match. Il n’y a donc aucune rivalité ?
Les deux présidents se respectent mais chacun veut gagner contre l’autre club de Dordogne, c’est normal, et les anciens de chez nous aussi, veulent gagner ce match, alors ce soir, on les a « refaits ». De mon côté, non, je ne ressens pas de rivalité, je n’ai pas axé ma causerie là-dessus, je l’ai axé sur nous, je voulais qu’on soit très bon mentalement et tactiquement, et c’est ce qui s’est passé. Bergerac, c’est un club tendance, comme Angoulême : ce sont des clubs qui ont gagné du temps, qui sont dans le vrai, avec un fonctionnement sportif et extra-sportif bien supérieurs au nôtre; chez eux, c’est festif après les matchs, avec des bodegas, ils ont 10 ans d’avance sur nous, on est limité aussi ici pour recevoir nos partenaires, l’espace est petit. Il y a un boulot énorme ici pour que le club s’émancipe.

Dépeint comme cela, on imagine mal Trélissac durer en National 2 et encore moins viser plus haut (le club a déjà évolué en National en 2002-03 et entre 1995 et 1997)…
Aujourd’hui, Trélissac ne peut pas envisager d’aller plus haut à part s’il y a un vrai projet de construction d’infrastructures. On s’entraîne une fois ici, une fois là-bas, on n’a pas d’identité, on ne se sent pas chez nous, on n’a pas de vestiaire, on a un fonctionnement plus proche d’un club de R1 ou de R2. Franchement, on a un président extraordinaire, mais la municipalité ne l’aide pas trop, alors notre président le mériterait : il met des moyens humains et financiers, je pense d’ailleurs qu’il doit être le seul à ce niveau à mettre beaucoup plus de moyens chez les jeunes que chez les seniors, où les équipes ont le même pack qu’en N2, avec un éducateur et un adjoint à chaque fois au moins, il aime les jeunes, il aime la formation.

Sportivement, Trélissac va mieux…
Il nous faut 3 victoires et 1 nul, je pense, pour assurer notre maintien. L’an passé, on a fini 10e avec 35 points, là, on a 27 points, alors je me dis qu’avec 36 ou 37, on sera maintenu, on devrait être au moins 10e. La reforme du championnat ? Là, c’est l’ego qui parle, c’est normal, on veut se maintenir, même si pour Trélissac et ses 7000 habitants, ce ne serait pas scandaleux de descendre, compte tenu du peu de moyens que l’on a. Mais je suis très animé pour maintenir le club !

Textes : Anthony BOYER / Mail : aboyer@13heuresfoot.fr / Twitter @BOYERANTHONY06

Photo de couverture : Lisa Laval

Photos : Trélissac-Antonne FC / Lisa Laval et 13HF

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