La team 13heuresfoot

Anthony BOYER

C’est mon ami Jean-Michel Rouet qui, un jour, sur les réseaux sociaux, a résumé le mieux ce qui caractérise ma passion pour le football : « Qui veut regarder Créteil – Chambly plutôt que Juve – Real Madrid à part un fou magnifique comme toi ? », avait-il écrit ! C’était en avril 2018. Je m’étais rendu en spectateur au stade Duvauchelle, à Créteil, pour un match de National, pendant que l’affiche télévisée proposait la Ligue des Champions. Ce soir-là, bien sûr, Jean-Michel était au stade, mais il n’avait pas de mérite : il est dirigeant au FC Chambly Oise ! Il y avait aussi Fabien Mercadal, alors coach du Paris FC … et futur parrain du site 13heuresfoot.fr ! Nous étions tous les trois, comme trois fadas de l’autre football, moins glamour, celui d’en bas ! Ce n’est donc pas un hasard si nous nous retrouvons ici ! Jean-Michel, ancien journaliste de L’Equipe, est l’un des chroniqueurs, et Fabien, de par son parcours d’entraîneur (il est parti d’en bas, en 18 ans Ligue avec les jeunes de Gap, pour arriver en haut, en L1, à Caen), inaugure la rubrique « articles » : nous l’avons choisi pour devenir le parrain du site car il correspond à notre philosophie, notre vision du foot.

Mon compte Twitter résume aussi ce qui m’anime : « La passion n’a pas de division ». C’est devenu le gimmick du site ! Voilà, tout est dit. A part ça, je suis journaliste à Nice-matin, où j’ai longtemps oeuvré à la rubrique « sports ». J’ai aussi travaillé dans trois clubs de foot, en Ligue 2 et en National !

Ce projet de média sur le foot d’en bas, moins connu, sur l’autre football, sur le football « froid » (pas trop d’actus ici, les autres font ça très bien !), cela faisait longtemps que je le mûrissais. Et puis 13heuresfoot.fr est né ! Il mettra en valeur des clubs, des joueurs, des dirigeants, des salariés, des bénévoles, des coachs, des acteurs du foot, il racontera des histoires, toujours avec passion, quelle que soit la division ! Merci à ceux et celles qui me suivent et m’accompagnent dans cette aventure, Laurent, Alexandre, Aurélien, Clément, Julien, Jean-Michel, Timothée, Emile, Thibault et Denis ! En espérant que d’autres nous rejoignent… La porte est grande ouverte ( contact@13heuresfoot.fr )

– Joueur préféré : Eric Spadiny (Lyon, Limoges, Montluçon). Bon, et Eric Cantona aussi.
– Equipe préférée : J’en ai beaucoup !
– Style de jeu : offensif
– Stade préféré : J’en ai beaucoup, et dans toutes les divisions !! Allez, le Vélodrome !
– Match de légende : Monaco-Nice en octobre 2004 (Victoire de Nice 4-3 alors que Monaco menait 3-0)
– Un entraîneur : N’importe lequel du moment qu’il est respectueux et qu’il n’est pas paranoïaque.
– Meilleur souvenir de football : l’accession en Ligue 2 avec Quevilly Rouen, quand je travaillais au club.
– Pire souvenir de football : un match de DH à Marseille, aux Bosquets-Néréïdes, avec Grasse.
– Un numéro fétiche : le 7, c’est joli, non ?
– Un maillot fétiche : je n’en ai que 4 ! Un du Puy Foot, un d’Arsenal de Vanpersie, un de Quevilly Rouen et un du Havre que m’avait offert Marcel Levasseur.
– Un poste : Attaquant, mais je suis nul au foot !
– Un geste technique : Le revers coupé. Ah pardon, au foot ? Euh… aucun !
– Un but inoubliable : Un lob de Khlifa de 64 mètres avec Evian Thonon Gaillard face à Nice en mai 2013, à Annecy (4-0). J’y étais !

Jean-Michel ROUET
33 ans à L’Equipe. Déjà, ça vous pose un homme. Boxe, cyclisme et bien entendu football (notamment le foot anglais !), furent ses trois disciplines de prédilection. Depuis qu’il a pris sa retraite, en 2014, Jean-Michel n’a pas coupé avec ce ballon rond qu’il chérit, même si ça roule un peu moins bien depuis deux saisons pour son club de coeur, le FC Chambly Oise, tombé de Ligue 2 en National puis dans la foulée en National 2. Actionnaire et membre de la direction du club de l’Oise qu’il a contribué à placer sur la carte de France grâce à son énorme réseau (et grâce bien entendu aux résultats exceptionnels de Chambly !), Jean-Michel, passé aussi par TF1, Canal Plus et LEquipe 21, est un grand passionné de football, de tous les football. Il a volontiers accepté de collaborer pour 13heuresfoot.fr. Une humeur, une histoire, une anecdote, une colère, une joie, une déception, une injustice, Jean-Michel, qui peut tout aussi bien parler de Mbappé comme du club de Bressuire, sa ville natale, interviendra quand il le sentira ! C’est formidable de l’avoir avec nous !
Bienvenue dans l’aventure 13heuresfoot.fr, Jean-Michel !


– Joueur préféré : N’Golo Kante
– Clubs préférés : FC Chambly Oise et Chelsea FC.
– Style de jeu : pressing, transitions rapides.
– Stade préféré : Stamford Bridge (Chelsea).
– Match de légende : France-Allemagne, Coupe du Monde 1982.
– Un entraîneur : Thomas Tuchel
– Meilleur souvenir de football : la montée de Chambly en Ligue 2 (2019) et la demi finale de Coupe de France de Chambly en 2018
– Pire souvenir de football : la relégation de Chambly de National en National 2 en mai 2022.
– Numéro fétiche : le 79 (mon département d’origine)
– Maillot fétiche : celui de Didier Drogba (dédicacé) qu’il m’a offert après son dernier match avec Chelsea en 2015. Son maillot de match.
– Quel poste : milieu relayeur.
– Un geste technique : le tacle.
– Un but inoubliable : celui de Didier Drogba en finale de la Ligue des Champions 2012 contre le Bayern Munich. But égalisateur en fin de match avant la prolongation et la séance des tirs au but remportée par Chelsea.

Laurent PRUNETA
En septembre 2020, le site Sans Filtre.fr m’avait consacré un long interview pour évoquer mon parcours. Le titre ? « Laurent Pruneta, l’homme qui préfère la Ligue 2 aux grands succès du PSG » C’était un peu exagéré, bien sûr, mais pas loin de la vérité. Ca résume bien en tout cas ma passion pour le foot « d’en bas », plus humain, plus accessible et riche de belles histoires.

Quand mon ami Anthony Boyer que je connais depuis plus de 20 ans, lorsqu’on s’échangeait les compos – lui suivait Cannes en National pour Nice Matin et moi le Racing et d’autres clubs franciliens pour le Parisien -, m’a parlé de son projet de 13heuresfoot.fr, j’y ai forcément adhéré.

Le foot d’en bas, peu médiatisé, bien sûr que ça me parle. Malgré un emploi du temps chargé, j’ai donc décidé de suivre Anthony et d’autres (Jean-Michel Rouet, Julien Leduc) que je côtoie depuis longtemps sur les terrains) dans cette belle aventure. Les mots d’ordre seront passion et plaisir. Le plaisir d’écrire mais surtout de raconter des histoires et faire découvrir des personnes ou des clubs méconnus, où d’aller plus loin avec des gens plus connus grâce à des longs formats. J’espère modestement y apporter mon expérience et mon réseau construit tout au long de mes presque 25 ans de présence au Parisien.

Dans mon journal, j’ai toujours essayé de défendre et faire vivre le foot hors PSG, c’est à dire, la L2, le National, le N2, le N3, les championnats régionaux et les jeunes. Au Parisien, je suis (notamment) chargé du suivi de la L1, de la L2 (avec une présence à chaque match du Paris FC) et des autres divisions. En plus du foot, j’ai couvert plusieurs Tour de France et des championnats du Monde dans plusieurs disciplines (cyclisme, cyclisme sur piste, escrime, boxe).

Avec 13heuresfoot.fr, on va prendre le temps de  s’installer, grandir mais tranquillement, sans brûler les étapes.  Comme un club amateur qui se construit pierre après pierre et qui monte de divisions sans perdre ses valeurs.

Bienvenue dans l’aventure 13heuresfoot.fr, Laurent !

 Joueur préféré : Vincent Demarconnay, le gardien du Paris FC. Car il symbolise la longévité (39 ans), la fidélité (15e saison au club) et la persévérance (il a connu des graves blessures, a été certaines saisons numéro 2 ou même numéro 3 mais il n’a jamais lâché et a remporté le trophée UNFP de meilleur gardien de L2 en 2019). Des valeurs qui me parlent car elles deviennent de plus en plus rares dans le foot moderne. J’adore aussi Ali Abdi (Caen). Sinon, dans les plus anciens, Diego Maradona, Eric Cantona, Pascal Olmeta et Claude Papi.
– Equipe préférée : le SC Bastia. L’Italie et la Tunisie pour les sélections nationales.
– Style de jeu : pressing haut et transitions rapides
– Stade préféré : le stade Charléty à Paris… Il est affreux pour le foot mais c’est le stade où je passe le plus de temps depuis plus de 10 ans à suivre le Paris FC. Sinon, bien sûr, Furiani à Bastia. En L1, j’aime bien Bollaert à Lens et la Beaujoire à Nantes. A l’étranger, le stade Olympique Hamadi Agrebi à Radès en Tunisie que j’ai découvert récemment.
– Match de légende : Je vais citer deux matchs en privilégiant l’émotion qu’ils m’ont procuré au stade, plus que par rapport au match en lui-même. D’abord le France – Sénégal de la Coupe du Monde 2002 à Séoul en Corée. Une défaite 1-0 pour la France mais je retiendrais toujours l’ambiance dans les tribunes. J’étais avec un groupe de jeunes sénégalais, c’était magnifique de voir leur sourire, leur fierté d’avoir réussi cet exploit. Plus récemment, j’ai assisté à Tunisie -Mali, qualificatif pour la Coupe du Monde. L’ambiance était magnifique, les chants, un monde fou en dehors du stade et sur les routes. On a mis plusieurs heures pour rentrer du stade à cause des embouteillages.
– Un entraîneur : Fabien Mercadal. La passion, la simplicité, l’humanité.
– Meilleur souvenir de football : J’étais encore petit mais la finale de la Coupe de France 1981 entre Bastia et Saint-Etienne. Bastia l’avait emporté 2-1 (buts de Louis Marcialis et la légende Roger Milla) face au grand Saint-Etienne de Platini, Rep, Battiston. Un exploit.
– Pire souvenir de football : encore une finale de la Coupe de France. Celle de 1991 entre le Racing et Montpellier. J’étais supporter du Racing à l’époque. En demi-finale, le Racing avec Ginola, Olmeta, Bouderbala avait réussi l’exploit d’aller gagner au Vélodrome face à l’OM (3-2). Mais il a perdu en finale face à Montpellier (2-1). Ce match constituait plus qu’une défaite pour le club qui était relégué en L2. Le président de l’époque (Piette) a décidé de repartir en D3. Une grosse désillusion. Mais j’ai continué avec mon groupe de potes à suivre le club à ce niveau.
– Un numéro fétiche : aucun.– Un maillot fétiche : j’en ai une cinquantaine dans ma collection, donnés par des joueurs. J’ai un faible particulier pour un maillot de la Côte-d’Ivoire de la CAN 2000 offert par mon ami Donald Sié, ancien capitaine des Eléphants et qui a fini sa carrière en France (Toulouse, Racing CF).
– Quel poste ? Meneur de jeu
– Un geste technique : tous ceux que j’ai été incapable de faire lors de ma carrière de footballeur sur les terrains de l’Essonne.
– Un but inoubliable : il y en a tellement… Parmi les derniers vécus au stade, l’égalisation à la 90e minute de Marko Maletic lors du barrages Paris FC – Lens en mai 2019 au stade Charléty. C’est la première fois que je voyais Charléty en feu comme ça. Et c’était un but un peu improbable, le seul marqué d’ailleurs par Maletic, attaquant très grand (1, 96 m) et disons pas très mobile, en un an de présence au Paris FC. Mais ce but lui a permis de rentrer dans la légende du club pour beaucoup de supporters..

Clément MAILLARD

Pour moi, le foot, c’est d’abord Lens. C’est Bollaert, un Coca renversé sur le pantalon de mon grand-père (dont le père avait pour tuteur… Felix Bollaert, qui a prononcé l’éloge funèbre à l’enterrement de mon arrière-arrière-grand-père) à 6-8 ans lors de mon tout premier match, mes yeux ébahis devant les gens qui chantent leur amour en sang et or, l’odeur des cigarettes craquées en tribune quand ça va mal. Et ce son, bien sûr. Le son du foot, des gens qui poussent les avants lensois, du Kop, du souffre et du souffle de mécontentement quand ça va mal, aussi, de la Marseillaise lensoise, des Corons, du silence soudain avant un face-à-face avec le gardien adverse en contre-attaque. Le son du vacarme, de la respiration retenue, des instants suspendus, et des explosions de joie.

Ensuite, le foot c’est l’encre de L’Equipe qui se dépose sur le bout des doigts, un rituel tous les matins transmis par mon papa depuis que je suis tout petit. C’est probablement, en grande partie, ce qui m’a amené à ce métier, conjuguer à la fois le sport et l’écrit. Journaliste de profession (c’est dur, parfois ! #RechercheDEmploi), je suis passé par La Voix des Sports en tant que correspondant pendant mes – longues – études, et plus récemment par L’Equipe, en stage. Un bonheur, mâtiné de rugby (personne n’est parfait) !

Enfin, j’ai bossé pour l’excellent site MaLigue2.
Un poste qui renvoie à mon romantisme et mon amour du football, celui de l’En Avant Guingamp, Auxerre, Sochaux, Ajaccio, Niort, QRM, des clubs vrais, où les gens sont plus accessibles, où le football se vit différemment. Par obligation, bien sûr, avec une autre échelle et d’autres moyens que la L1, mais ce qui n’est pas plus mal pour nous, journalistes. Pendant ce temps passé sur ML2, interviewer des joueurs comme Alexandre Bonnet (QRM, ex-HAC), Benjamin Leroy, Johan Cavalli (ACA), ou encore le coach Stéphane Dumont (EAG) aura vraiment été un kiff. Tout ceci fait de moi – je crois – un passionné… Et m’amène finalement et assez logiquement à participer à l’aventure 13heuresfoot ! Joueur préféré : Frank Lampard, Aritz Aduriz, et maintenant, allez, Seko Fofana.

Equipe préférée : Lensois pour toujours ! Ailleurs, admiration pour l’Athletic Club (et pas Athletic Bilbao) avec sa politique « basque only », si paradoxale dans le foot actuel.

Style de jeu : football total à la Ernst Happel avec le Feyenoord, précurseur de celui de Rinus Michels et Johan Cruyff à l’Ajax. Un football de mouvement(s) quoi, comme plus récemment le Bayern d’Heynckes en 2013 (ce 7-0 cumulé contre le Barça…) !
Stade préféré : Bollaert, obligé, c’est la maison !

Match de légende : automatiquement, et même si pas vu en direct, France-RFA, Séville 82. Un sommet. Mon père me l’avait passé, j’étais sur mon séant devant le niveau de jeu. Et ce scénario… Tu te dis « impossible qu’ils perdent ». Mais si. Dingue.
Récemment, il y en a pas mal. France-Argentine 2018, pour l’ambiance de folie où j’étais, et puis beaucoup de matches de Lens. Souvenir malheureux, la descente à domicile contre Bordeaux en 2008, c’était quelque chose. Les gens poussaient et continuaient d’y croire avec l’énergie du désespoir. J’ai pleuré de rage pour mon club ce soir-là tout en encourageant. L’atmosphère était irréelle.

Entraîneur : Johan Cruyff, pour tout ce qu’il représente, la liberté et le reste, Franck Haise car Franck Haise, Stéphane Dumont car je pense qu’il est énorme tactiquement, Olivier Pantaloni pour les valeurs.

Meilleur souvenir : Elle est dure, celle-là ! France-Brésil 2006, peut-être.

Pire souvenir : Finale de Coupe du Monde 2006, et la descente de Lens en 2008. L’Euro 2004 aussi, avec Charisteas qui nous élimine, puis fait de même avec la République Tchèque de Pavel Nedved, que j’adorais (je voulais avoir sa coupe de cheveux !).

Numéro fétiche : le 8 !

Maillot fétiche : pour Lens, un maillot floqué du « 23 Nenad Kovacevic », un ratisseur hors pair au milieu. Bon, il a dû tuer 317 pigeons avec ses frappes au-dessus, à côté de ça. Mon préféré, c’est un maillot de l’Ecosse des années 92-93, acheté lors d’une braderie à Lille. Un Umbro bleu marine très sombre, avec un col blanc et des motifs « vintage », on pourrait dire maintenant. La classe absolue. J’ai un maillot des Pays-Bas floqué « Cocu 8 » qui fait bien marrer les gens quand je le mets aussi.

Poste : milieu défensif bien chiant. #MarkVanBommel
Geste technique : une belle transversale ou un tacle parfait, qui fait se lever la foule (anglaise, de préférence).

But inoubliable : j’aime assez le but de Marco van Basten en finale de l’Euro 88. La volée de Pavard est aussi magnifique, pour son côté instant suspendu, même si ça va vite, paradoxalement ! Vu au stade, je retiens un festival de Gerrard contre la Hongrie à Wembley, en match amical. Un doublé de fou même, pour une victoire 2-1 ! Pour conclure, pas mal de souvenirs à Lens, trop pour les citer. Ceux qui me viennent en tête là directement sont des buts magnifiques, mais marqués lors de notre époque de merte en Ligue 2. Un contraste #DavidPolletLeGoleador.

LA PASSION N’A PAS DE DIVISION