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Timothée Taufflieb : « C’était Villefranche ou Mâcon ! »

Après quatre saisons pleines en National dans le Beaujolais, l’ex-joueur du PSG et de QRM a rejoint la Bourgogne et signé à l’UF Mâcon, promue en National 2. Pas encore une retraite même s’il sait déjà ce qu’il fera après sa carrière de joueur : il sera arbitre !

Timothée Taufflieb a changé de club durant l’intersaison mais n’a pas déménagé pour autant. Le Parisien – il est né à Colombes (Hauts-de-Seine) -, âgé de 30 ans, a acheté une maison dans l’Ain. Comme ça, il est à 25 minutes de son nouveau club, l’UF Mâconnais, et à 25 minutes de Villefranche, où travaille Marina, son épouse, et où il a porté, quatre saisons durant, le maillot bleu du FC Villefranche-Beaujolais, en National. « On n’a pas eu à déménager, non ! On est pile entre Mâcon et Villefranche, à la campagne ! On savait qu’on allait rester dans la région donc en achetant ici, on n’a pas pris de risque. On est attaché à la région, on n’est pas trop loin du Sud, pas loin des montagnes, pas loin de la famille de Paris, mon épouse est épanouie dans son travail donc c’est à moi de faire des concessions et de ne pas tout le temps la faire déménager ! »

« Tout le monde voyait Villefranche descendre »

A Villefranche, le milieu de terrain, qui a disputé 115 matchs de championnat (10 buts) et 11 en coupe de France (2 buts) au FCVB, et délivré de nombreuses avant-dernières passes ou passes décisives, était un des cadres de l’équipe qui a échoué deux années de suite au barrage d’accession en Ligue 2 : la première fois contre Niort (2021) et la seconde fois contre son ancien club, Quevilly Rouen Métropole (2022).

Il était l’un des piliers de cette formation qui a terminé deux fois 3e, une fois 7e et, c’est un exploit, 6e la saison passée ! Pourquoi un exploit ? Parce que le FCVB a passé 80 % de la saison dans la zone rouge avant de terminer en trombe, remportant 5 de ses 7 derniers matchs (16 points engrangés sur 21) ! Ce qui a permis aux joueurs de Hervé Della Maggiore de terminer à cette inespérée 6e place !

« Oui, c’est vrai, on peut dire que c’est un exploit car on était dans la zone rouge toute l’année, poursuit Timothée; On prenait beaucoup de buts. On a eu beaucoup de blessés, notamment des cadres de l’équipe, et des grosses suspensions aussi. Sur la fin de saison, on a eu quasiment l’équipe au complet et les scénarios ont tourné en notre faveur. Mais de toute façon, on savait qu’avec une victoire ou deux, on pouvait recoller ou sortir de la charrette tellement le classement était serré. On n’a rien lâché, on a bien bossé, après, on avait une belle équipe, un beau onze, on avait aussi beaucoup de jeunes qui ont découvert le National. Le coach a fait beaucoup de paris. Il a fallu qu’ils se mettent au niveau, qu’ils prennent le rythme. Tout le monde nous voyait descendre, parce que devant nous il y avait Châteauroux, Nancy ou Bourg-en-Bresse, des équipes mieux armées que nous. Finalement, on finit 6e, c’est une des plus belles saisons et un des plus beaux souvenirs pour le club ! »

« Je n’avais pas une masse de solutions »

Sous le maillot de Villefranche. (Photo FCVB)

Pourtant, malgré un certain statut et une belle cote de popularité dans le Beaujolais, Timothée a, un peu à la surprise générale, migré au Nord, à Mâcon, en National 2. Un choix mûrement réfléchi : « J’ai expliqué à mes agents que je ne voulais pas trop bouger. Je suis bien dans cette région. Je savais aussi que Hervé Della Maggiore voulait que je le suive à Bourg-en-Bresse, mais bon, la situation du club là-bas est un peu compliquée, avec un encadrement de la masse salariale. Je n’avais pas une masse de solutions. Dans mon esprit, les choses étaient claires : je savais que c’était soit Villefranche soit Mâcon. »

Ce qui a surpris aussi, c’est la rapidité avec laquelle s’est opérée le transfert et le départ de ce club où il se sentait bien, où il était très apprécié. Il faut dire que « Timo » est typiquement le genre de joueurs que n’importe quel coach aimerait entraîner : pro, sérieux, fiable, sympa, jamais un mot déplacé. La classe. « En fait, ce n’est pas que j’avais fait le tour à Villefranche, où je me plaisais énormément et où j’avais envie de continuer, ni que l’équipe était en fin de cycle ou quoi, non, pas du tout, simplement, le club de Mâcon est entré dans la danse et il y a eu des contacts; ils m’ont expliqué que s’ils accédaient en National 2 (le club a terminé 1er de la poule E de National 3 devant Pontarlier), ils seraient très intéressés par mon profil. J’ai beaucoup échangé avec le président (Alain Griezman, le papa de qui vous savez !) et le coach, Romain Paturel, et voilà ! Le président a fait un effort pour me faire venir et le coach a insisté pour que je rejoigne son équipe, et comme les discussions avec Villefranche n’ont pas abouti, j’ai signé à Mâcon. »

L’appel du pied de Maxime Jasse

Photo UF Mâcon

S’il s’est engagé dans le club qui a vu passer le champion du monde Antoine Griezman, c’est aussi parce qu’il y a eu un travail d’approche effectué en amont par un certain Maxime Jasse, son ancien coéquipier au FCVB : « Maxime jouait depuis 2 ans à Mâcon et là il vient d’intégrer le staff technique. C’est vrai que comme on se voyait en dehors du foot, il m’a parlé du projet du club en premier, des ambitions, à plusieurs reprises. Et puis ça s’est fait naturellement. »

Après sept saisons passées essentiellement en National, à l’exception de 2017-2018 en Ligue 2 avec Quevilly Rouen, « Timo » va redescendre d’un cran, en National 2, échelon qu’il n’a plus fréquenté depuis ses deux belles saisons passées de 2014 à 2016 au sein de la réserve du Paris Saint-Germain (44 matchs, 12 buts). Une progression qui lui avait d’ailleurs valu à l’époque de signer son premier contrat professionnel – d’un an – en 2015 avant d’être convoqué une première fois le 9 avril 2016 en Ligue 1 pour un déplacement à Guingamp. Et la semaine suivante, c’est le Graal : le 16 avril 2016, à nouveau convoqué dans le groupe à Caen, il remplace Gregory van der Wiel à la fin du match, ce qui lui permet d’inscrire le titre de champion de France à son palmarès avec le PSG !

Le National 2 ? « Je ne connais pas le niveau aujourd’hui, parce que ça fait déjà 7 ans que je n’y ai plus joué. Je vais redécouvir un nouveau championnat, dans un club qui a beaucoup d’ambition, qui a conservé l’ossature qui faisait sa force depuis 2 ans (deux accessions en deux saisons !) et qui a fait le nécessaire pour se renforcer au mercato. Je sais que le foot évolue tout le temps donc je m’attends à affronter de belles équipes et de bons joueurs. Il y aura peut-être des moins beaux stades qu’en National et de moins belles pelouses mais bon, cela fait partie du foot. »

« Mâcon va devenir très ambitieux »

Photo UF Mâcon

Côté ambition, là encore, le joueur, qui a effectué toutes ses classes dans sa jeunesse à Franconville, dans le Val d’Oise, là où, justement, le PSG l’avait repéré et enrôlé pour évoluer en équipe III alors qu’il avait 20 ans et faisait la misère aux défenses de Division d’Honneur Régionale (10 buts lors des 3 premières journées), ne sera pas en reste : l’UF Mâcon n’entend pas faire de la figuration en National 2, même si le club est conscient de la difficulté « sportive » qui l’attend, avec toujours 5 descentes, voire 6, dans une poule de seulement 14 équipes ! « Le staff peut s’appuyer sur le coach, Romain Paturel, qui est jeune, et qui reste sur deux montées consécutives, et aussi sur l’ancien gardien du RC Lens, Guillaume Warmuz (entraîneur des gardiens), qui amène son savoir faire et sa connaissance du foot professionnel pour faire avancer et progresser le club. L’objectif, on ne va pas le cacher, c’est d’abord de se maintenir bien sûr et ensuite terminer à la meilleure place possible. »

En débarquant à Mâcon, « Timo » connaissait déjà quelques joueurs, ce qui l’a aidé dans son intégration : « Mâcon est un club qui se structure petit à petit. Je retrouve un peu ce que j’ai connu quand je suis arrivé à Villefranche la première année en 2019, les vestiaires ont été refaits, un carré VIP a été aménagé, des travaux ont été effectués dans la tribune. On sent que le club essaie de progresser, de se professionnaliser petit à petit, de mettre les joueurs dans les meilleures conditions, de se structurer, de se moderniser. Il va devenir très ambitieux je pense. »

« Je veux devenir arbitre »

Sous le maillot de QRM. (Photo QRM)

A Mâcon, il n’est pas non plus tombé en terrain totalement inconnu : « Dans l’équipe, je connaissais Florent Perradin (ex-Bourg-en-Bresse), Kevin Collin (ex-Sedan, GOAL FC, Avranches, Béziers), Arnaud Faras (ex-GOAL FC, Luçon, Nice), Yann Benedick (ex-Villefranche, Reims, Strasbourg), Lucas Caruso (ex-Villefranche), ça c’est la patte Maxime Jasse ! »

En s’inscrivant dans le projet de Mâcon, Timothée Taufflieb a aussi, comme il le reconnaît, pris « zéro risque ». Ou plutôt, il a pris un risque mesuré. Il sait, à 31 ans au mois de décembre, qu’il est plus près de la fin que du début, et a une idée bien précise de sa reconversion : « Ce que j’aimerais faire ensuite, c’est devenir arbitre ! Mais il y a une deadline pour l’âge donc il ne me reste pas beaucoup d’années. D’autres anciens joueurs pros, comme « Jaco » (Jacques Salze, ancien coéquipier à QRM), que j’ai eu au téléphone avec avec qui on a échangé sur le sujet, Ludovic Genest, Gaëtan Deneuve, sont devenus arbitres aussi. Je vais commencer les démarches petit à petit. Je n’ai pas ce penchant pour devenir entraîneur, j’ai vraiment ce truc de l’arbitrage qui me parle depuis 5 ou 6 ans. Cela a mûri dans mon esprit quand j’étais à QRM. Par contre, comme je n’ai été pro que 3 ans dans ma carrière, je n’aurai peut-être pas le même cursus que les autres, ça c’est un peu embêtant, mais les règlements pourraient évoluer en faveur des joueurs qui ont fait une carrière en National, parce qu’on n’est pas loin des joueurs qui ont joué en Ligue 2, qui sont notés « plus facilement », qui « montent plus facilement » de division. »

Timothée Taufflieb, du tac au tac

« Je n’ai jamais croulé sous les propositions »

Meilleur souvenir sportif ?

Photo QRM

La montée avec QRM en Ligue 2, ça reste un « putain » de souvenir ! On était promu en National et le club avait fait une double montée de N2 en ligue 2, même si je n’étais pas là la saison précédente en N2… On avait une belle bande de potes. On est resté en lien bien sûr, avec Stan (Oliveira), Medhy (Guezoui), Anto (Rogie), Romain (Basque)… J’ai des contacts avec tout le monde.

Pire souvenir sportif ?
L’échec aux barrages d’accession en Ligue 2 avec Villefranche contre Niort en 2021. On avait gagné 3 à 1 à l’aller, on avait fait le plus dur, et on perd 2 à 0 au retour. On a craqué dans les dernières minutes.

Pour en revenir à ce premier barrage face à Niort, à l’issue du match aller remporté 3-1, le FCVB a donné l’impression, avec des grandes scènes de liesse, que l’accession était acquise…
C’est ce que tout le monde nous a dit après coup… C’est peut-être ce que l’on a laissé paraître, mais on sortait d’une deuxième partie de saison exceptionnelle, on gagne ce match 3-1, il y avait beaucoup d’euphorie, cela faisait 20 matchs de suite que l’on marquait donc on s’est dit qu’on marquerait à Niort. Mais le coach (Hervé Della Maggiore) nous avait mis en garde, on le savait, et on a craqué au retour à dix minutes de la fin. Il y avait beaucoup de crispation chez nous, on voulait bien faire, bien finir, je ne pense pas qu’on était monté avant ce match même si on était confiant et euphorique. On a mal géré ce match retour.

Photo FCVB

Moins de regrets donc que pour le 2e barrage face à QRM ?
Face à QRM, on était supérieur à eux techniquement et dans la conservation du ballon, mais on n’a pas réussi à les faire douter alors qu’on menait 1 à 0 à l’aller (défaite 1-2), parce que physiquement, on sentait qu’ils étaient bien plus costauds que nous, bien plus athlétiques. J’en ai d’ailleurs discuté après le match retour avec Will (Louiron, adjoint de Fabien Mercadal à l’époque et adjoint d’Olivier Echouafni aujourd’hui à QRM), ils voulaient tomber sur nous et pas sur Annecy qui avait un jeu direct et efficace. J ‘ai moins de regrets sur ce deuxième barrage car on n’a pas espéré… Même si on était forcément déçu.

Combien de buts marqués ?
Alors depuis le CFA (il compte à voix haute), 7 et 5 avec PSG, 5 à QRM en National la première année, 2 en Ligue 2 et encore 3 la dernière année de QRM, 4 la première année à Villefranche, 5 la deuxième et 2 et 2 ! Je connais par coeur, en même temps, je ne marque pas des masses ! Après, ce n’est pas pour me trouver une excuse, mais j’ai reculé sur le terrain. Je suis plus à la création du jeu. Et je n’ai jamais été un avant-centre. Donc ça doit faire une vingtaine de buts.

Photo UF Mâcon

Pourquoi as-tu choisi de faire du football ?
J’ai suivi mon deuxième frère et tout de suite, j’ai commencé dans l’équipe III, à Franconville, où j’ai effectué toutes mes classes, et l’entraîneur de l’équipe Une m’a dit « tu vas monter avec moi » et voilà… J’avais quelques dispositions, j’aimais ça, et la passion est vite venue.

Plus beau but marqué ?
En 13 ans Excellence, j’ai marqué du milieu de terrain ! Sinon, avec le PSG en CFA j’en ai mis des beaux aussi !

Sous le maillot du PSG.

Ton meilleur match ?
C’était à Châteauroux, la première saison à QRM (2016-17), lors de la 2e journée, on gagne 3 à 0 là-bas : je mets un but et je fais deux passes décisives. On avait fait notre meilleur match de la saison. Le coach, Manu Da Costa, nous avait dit de nous lâcher, il voulait nous voir tirer au but, centrer, couper les trajectoires, faire les efforts, parce qu’on venait de perdre chez nous contre Chambly lors de l’ouverture du championnat.

Pire match ?
Quand j’arrive à Villefranche, la première saison, c’était lors du dernier match avant la Covid, on va à Toulon, on perd 3 à 0, le coach m’avait mis en pointe, et j’étais sorti à la mi-temps. C’est un de mes plus mauvais matchs.

Qualités et défauts selon toi sur un terrain ?
Qualités : mon volume de jeu et ma qualité technique, les contrôles, les passes, les remises. Mes défauts : mon jeu aérien. Je me suis amélioré dans l’impact physique je pense.

La saison où tu as pris le plus de plaisir sur le terrain ?
Je pense ma deuxième saison avec Villefranche, l’année où on va aux barrages contre Niort. On était dernier à la trêve et pourtant on jouait bien, mais les résultats n’étaient pas là. Le nouveau coach est arrivé en février (Hervé Della Maggiore avait remplacé Alain Pochat), on avait fini 3e finalement. Avec QRM, la saison de la montée en Ligue 2, on avait aussi une vraie identité de jeu. Donc je dirais ces deux saisons-là.

Photo UF Mâcon.

Le club où tu n’aurais pas dû signer ?
Franchement, sur ce coup-là, je me félicite, car je n’ai fait que des bons choix. Quand je suis allé à QRM en venant du PSG, on m’a dit « Mais tu vas où, c’est quoi ça Quevilly ? » et en fait, j’ai fait un super choix car on est monté en Ligue 2 et j’ai rencontré des supers mecs, avec qui je suis encore copain. Quand je suis allé à Villefranche, idem, j’ai quitté le monde pro et on m’a dit « Mais tu vas faire quoi à Villefranche ? » J’ai fait un super choix là encore car on a fait quatre belles saisons et j’ai rencontré de super belles personnes. Donc aucun regret et aucun mauvais choix.

Photo FCVB

Le club où tu as failli signer ?
Les seules fois où j’ai eu des opportunités, ce sont avec les clubs dans lesquels j’ai signé. Je n’ai pas eu de pourparlers avec des clubs où je ne suis pas allé. Je n’ai jamais croulé sous les propositions.

Le club où tu aurais rêvé de jouer, dans tes rêves les plus fous ?
Je suis un Titi parisien, né à Paris, mon rêve, je l’ai réalisé, je suis rentré au Parc des Princes, c’est quand même incroyable ce qui m’est arrivé. Après, un rêve démesuré, je dirais jouer à Anfield Road ou à Old Trafford, en Angleterre.

Un stade et un club mythique pour toi ?
Old Trafford (Manchester United). J’aime bien le foot anglais. Quand j’étais petit, je regardais le foot anglais sur Canal plus car la chaîne en diffusait beaucoup.

Un public qui t’a marqué en National ?
Celui du Red Star, y’a toujours du monde au stade Bauer, c’est toujours sympa de jouer là-bas. Sinon, je n’ai pas trouvé de passionnés comme là-bas… sauf peut-être à Nancy aussi cette saison, où ils avaient fait entrée gratuite contre nous, à Marcel-Picot, il y avait 17 000 personnes et une ambiance de folie.

Un coéquipier marquant ?
Rémi Sergio.

Le coéquipier avec lequel tu avais ou tu as le meilleur feeling sur le terrain ?
Medhy Guezoui, Rémi Sergio… J’ai aussi adoré jouer avec Stan Oliveira et Anthony Rogie à QRM, et Maxime Blanc à Villefranche, avec qui on avait la même idée du football.

Le joueur adverse qui t’a le plus impressionné ?
Fahd El Khoumisti (Concarneau) m’a impressionné. Il répète les saisons et il met toujours autant de buts ! Et ça ce n’est pas rien. C’est un joueur intelligent, qui se déplace bien. Je trouve qu’il a beaucoup de qualités. Je ne le connais pas personnellement mais je sais qu’il m’a remplacé au PSG quand je suis parti à QRM et apparemment c’est un super mec.

Un coéquipier perdu de vue que tu aimerais revoir ?
Je suis toujours en contact avec les copains de Franconville… Mais un joueur avec qui … Je dirais Cédric Jean-Etienne ! On se parle de temps en temps mais j’aimerais bien le revoir. J’avais bien accroché avec lui à QRM.

Un coach perdu de vue que tu aimerais revoir ?
David Bechkoura, au PSG (il est aujourd’hui dans le staff de Michel Der Zakarian à Montpellier).

Un coach que tu n’as pas forcément envie de revoir ?
Aucun en particulier, ça s’est toujours très bien passé.

Un président ou un dirigeant marquant ?
Je n’ai eu que deux « vrais » présidents, Michel Mallet et Philippe Terrier, ça s’est très bien passé avec tous les deux. Je dirais Philippe Terrier, avec qui j’ai bien accroché.

Une causerie de coach marquante ?
Celle de Manu Da Costa avant le match de la montée en Ligue 2, on avait fait une mise au vert à Forges-les-Eaux, il avait fait une causerie intense, ça nous avait mis dans de bonnes dispositions.

Le joueur le plus connu de ton répertoire ?
(Il réfléchit) Jonathan Clauss.

Le stade qui t’a procuré le plus d’émotion (en dehors des clubs où tu as joués) ?
Le Parc des Princes.

Des rituels, des tocs, des manies ?
Je bois toujours mon petit Petrova (vitamine C) avant les matchs.

Que t-a-t-il manqué pour jouer durablement en Ligue 2 ?
Probablement des statistiques, parce qu’aujourd’hui c’est ce que l’on recherche, on ne regarde plus les avant dernières passes, les décalages, c’est comme ça…

Termine la phrase en un adjectif ou deux : tu étais un joueur plutôt …
Généreux.

Un numéro ?
Mon fétiche, c’est le 8. Pour le mois d’août de mes deux enfants, et quand le 8 n’est pas disponible, je prends le 13, le jour de naissance de mon premier enfant, qui est né le 13 août. Le second est né le 5 août, il va avoir 3 ans, c’est un Caladois. Le premier est Rouennais, il va avoir 5 ans ! Cette année, à Mâcon, j’ai le numéro 13.

Un modèle de joueur ?
J’aimais beaucoup Iniesta.

Une idole de jeunesse ?
Zinédine Zidane.

Le match de légende, c’est lequel pour toi ?
La finale de Ligue des Champions Milan AC – Liverpool, quand Milan menait 3 à 0 en 2005 (3-3, Liverpool vainqueur aux tirs au but).

Ta plus grande fierté ?
D’avoir fondé un belle famille et d’être heureux dans ce que je fais.

Plat préféré, boisson préféré ?
Les lasagnes de mon épouse et un petit verre de vin rouge de temps en temps.

Loisirs ?
Je les passe avec mes enfants.

Passions en dehors du foot ?
Le foot prend énormément de place, sinon de temps en temps je joue à la console ou je regarde des séries.

Dernier match vu à la télé ?
France – Ukraine lors de l’Euro Espoirs (entretien réalisé mercredi 11 juillet).

Le milieu du foot, en deux mots ?
Un milieu où l’on fait des rencontres et … Je n’ai pas envie de dire un milieu de requins, car j’ai eu la chance de connaître des vestiaires plutôt sains. Des rencontres et du plaisir !

Texte : Anthony BOYER / Mail : aboyer@13heuresfoot.fr

Photos : FCVB, QRM et UF Mâcon

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