L’attaquant de 40 ans, passé par Sochaux, Clermont, Reims et Cannes, revenu terminer sa carrière il y a 11 ans à Belfort, chez lui, là où tout a commencé, a décidé de raccrocher après un parcours bien rempli. Il devrait intégrer la direction sportive de l’ASMB, maintenue de justesse en National 3.
Par Anthony BOYER / Photos DC Sport Com et Philippe Le Brech
À Belfort, Thomas Régnier est connu comme le loup blanc. Peut-être même encore plus que le célèbre lion de Bartholdi, emblème de la ville, qui repose au pied de la falaise de la citadelle.
À Belfort, l’ancien joueur professionnel de Sochaux est aussi, à son échelle, un emblème : celui de son club, l’ASMB, où il a tout vu et tout connu, pendant 20 années, réparties en deux périodes, l’une de 9 ans, lorsqu’il était ce gamin insouciant qui rêvait de marquer des buts comme Jean-Pierre Papin avant de partir au centre de formation du voisin sochalien. L’autre de 11 ans, de son retour en 2013, après une belle carrière qui l’a successivement vu signer dans des clubs pros et amateurs (Clermont, re-Sochaux, Châtellerault, Cannes, Mulhouse, Reims, re-Mulhouse, Colmar, Lille B), entre Ligue 2 et CFA (National 2), jusqu’à cette fin de saison. Une fin de saison éprouvante, à l’issue de laquelle son club de coeur s’est maintenu in extremis en National 3.
Le stade Serzian, sa deuxième maison
Ce maintien, il n’a tenu qu’à un fil… et à un retour, presque 6 ans après, de l’emblématique entraîneur Maurice Goldman, en remplacement d’Anthony Hacquard. Goldman, 68 ans, retraité actif et toujours attentif aux performances de « son » club, consultant sur FFF TV les soirs des matchs de … Sochaux à Bonal, fut celui qui avait conduit l’ASMB du CFA2 (N3) en National, entre 2010 et 2015. Il fut surtout celui qui est resté assis sur le banc, au stade Serzian, sa deuxième maison, de 2002 à 2018 sans interruption. Il fut aussi le coach qui a un temps fait rêver toute une ville à une improbable accession en Ligue 2 : c’était en décembre 2015 lorsque, à la trêve de Noël, les Lions du Territoire jouaient les premiers rôles, champions d’Automne devant les favoris Strasbourg, Orléans et Amiens.
Cette saison-là, finalement, l’ASMB céda son fauteuil de leader dès la reprise de janvier, lors de la dernière journée de la phase aller, contre Strasbourg, avant de complètement craquer lors de la phase retour, terminant à la 14e place (sur 18), retombant la saison suivante en National 2.
Thomas Régnier faisait déjà partie des meubles à cette époque : avec ses 15 buts en 30 matchs lors de la saison 2014-2015, ses coéquipiers et lui, dont un certain Kevin Hoggas, avaient largement contribué à cette accession historique, avant d’inscrire à nouveau une quinzaine de buts, étalés sur deux saisons cette fois, entre 2015 et 2017, en National.
Employé à la Ville
À Belfort, donc, l’attaquant, qui portait le brassard de capitaine ces trois dernières saisons, est aussi très connu en ville. Parce qu’en dehors du football, il travaille à la Ville, au service des eaux. C’est aussi parce que ce rythme – travail de 8h à 16h puis entraînement avec son club, retour à la maison vers 21h -, est devenu une charge plus difficile à « supporter », l’âge aidant, qu’il a choisi de mettre un terme à sa carrière à l’issue du dernier match de championnat le mois dernier à Raon-l’Etape, un maintien en National 3 à la clé, assuré de justesse, au bénéfice de la place de meilleur 11e. « ll fallait un électrochoc. Le changement de coach n’a pas été fait de gaieté de coeur mais on sentait que, sans ça, on allait descendre. Au final, cela a été une bonne chose puisque l’on s’est maintenu ».
Mission accomplie donc, pour le Belfortain, qui a bouclé la boucle : « Oui, j’arrête, le club le sait, annonce Thomas; je devrais intégrer la direction du club. On va se revoir avec le président (Jean-Paul Simon). J’ai envie de faire progresser le club sur certains aspects. Il n’y avait pas de directeur sportif jusqu’à présent. Je souhaite épauler les dirigeants et le nouveau coach, Alexandre Demougeot, puisque Maurice (Goldman) ne reste pas. Il était venu juste pour les trois derniers matchs. Je pense qu’on est sur la même longueur d’ondes. J’ai 11 ans de club, sans compter les 8 ou 9 années de présence en jeunes. En fait, j’ai 20 ans de club ! Ce serait une suite logique. »
« J’ai envie de m’investir dans le club »
40 ans, le bel âge pour arrêter ? Pas sûr… Demandez à Nassim Akrour, 50 ans, toujours bon pied bon oeil en National 3 à Chambéry ! Depuis sa chambre d’hôtel à Marrakech, où il passe des vacances, Thomas concède : « C’est vrai que je me suis demandé si je devais vraiment arrêter. Même encore aujourd’hui, je ne sais pas si j’ai pris la bonne décision. Mais je pense que je suis arrivé à un stade où j’ai envie de faire autre chose et, surtout, je n’ai pas envie de faire l’année de trop. J’ai quasiment joué tous les matchs cette saison. J’ai 40 ans, et à cet âge-là, au poste d’attaquant, c’est plus difficile que de jouer derrière, parce que tu affrontes des jeunes qui vont à 2000 à l’heure. Je sais bien que Nassim (Akrour) joue encore à 50 ans, mais lui, il est incroyable ! Et puis j’ai envie de m’investir dans ce club, d’une manière différente. »
Indéniablement, Thomas est très attaché à sa ville et à son club : « Oui mais j’ai aussi adoré Cannes, où je ne suis resté qu’une saison, et Lille. Mais à Belfort, j’ai tous mes amis, toute ma famille, je travaille à la Ville, franchement, j’aurais du mal à en partir. »
À l’ASMB, il a aussi vécu un quart de finale de coupe de France en 2020 (élimination face à Rennes) après avoir sorti, devant 3000 personnes à Serzian, Montpellier (L1) et aussi Nancy (L2). Aujourd’hui, il aimerait participer à la restructuration du club, dans un rôle de directeur sportif : « On peut retrouver le National un jour, mais pas tout de suite. Il y a du travail d’abord. Si on est descendu en National 3 la saison passée, ce n’est pas un hasard. Cela veut dire qu’il y a des choses à modifier, à restructurer. Simplement, il faut du temps. On a toujours été suivi au niveau des collectivités. Il y a une certaine attente. Donc oui, on peut faire quelque chose, mais d’abord il faut poser les fondations. »
Thomas Régnier, du tac au tac
« Petit, je me prenais pour Papin ! »
Meilleur souvenir sportif ?
Quand j’ai fait mon premier match en coupe d’Europe de l’UEFA avec les pros de Sochaux, contre Olympiakos (en février 2005, Thomas était en jeu à la 74e à la place de Jaouad Zairi, face au Pirée où évoluait Rivaldo).
Pire souvenir sportif ?
Ce n’est pas évident… La descente de National en CFA avec l’ASM Belfort, en 2017. Mais je n’ai pas eu beaucoup de mauvais souvenirs dans ma carrière.
Combien de buts marqués ?
Je ne les compte pas mais je dirais depuis mes années seniors, près de 200, et chez les jeunes, à Sochaux, je marquais pas mal aussi.
Plus beau but ?
C’était à Belfort contre Boulogne en National, Sofiane Khadda m’avait envoyé un ballon, je l’avais contrôlé en pleine course et j’avais envoyé un extérieur du pied en pleine lucarne !
Le but (avancer à la 25e seconde) :
Un but tout fait que tu as raté ?
Il y a trois ans, à Haguenau, j’ai raté un penalty, et juste avant, alors qu’on avait des joueurs désignés pour le tirer, ça s’était un peu chamaillé pour savoir qui allait le prendre, et au final, ça m’a sorti du match et j’ai tiré complètement à côté !
Des cartons rouges ?
Oui, j’en ai pris trois, mais c’était plus de la maladresse qu’autre chose.
Pourquoi as-tu choisi d’être footballeur ?
Mon père voulait m’inscrire au judo mais je ne voulais pas en faire. Je voulais faire du foot. Je regardais les matchs à la télé, je voyais Jean-Pierre Papin et quand j’ai commencé, à l’entraînement, je me prenais pour lui (rires) ! J’ai effectué mes débuts à Valdoie, juste à côté de Belfort : j’y ai joué 3 ou 4 ans, puis ensuite j’ai rejoint l’ASM Belfort.
Ton geste technique préféré ?
C’est le double contact, « inter-extér », attention, pas celui de Ronaldinho « exter-inter », qui est un peu plus facile (rires) ! Mais généralement, je ne fais pas trop de gestes techniques, je suis plus dans la simplicité.
Qualités et défauts sur un terrain, selon toi ?
Qualités, celles d’aujourd’hui, pas celles que j’avais à mes 18 ans ? C’est le jeu aérien et je suis à l’aise techniquement. Mes défauts, je suis un peu fainéant, nonchalant, mais j’ai toujours été nonchalant.
Et dans la vie de tous les jours ?
Je suis maniaque. Et fidèle.
Que t’a-t-il manqué pour être un bon joueur de Ligue 2 selon toi ?
Je pense que ça ne s’est pas joué à grand-chose : des choix de carrière peut-être… Quand je suis parti à Clermont, j’étais le 4e ou 5e attaquant du groupe pro à Sochaux, et ils se blessent tous, donc le club a fait monter deux jeunes, Erding et Quercia, et finalement ce sont eux qui jouent. Après, je n’ai aucun regret, parce que j’ai fait une carrière correcte, cela aurait pu être moins bien aussi.
La saison où tu as pris le plus de plaisir sur le terrain ?
Quand je suis revenu à Mulhouse, en 2008-2009, après ma saison en National à Cannes, j’ai pris beaucoup de plaisir, je suis seul devant, dans une équipe qui ne jouait que pour moi, et j’avais mis 24 buts, ce qui m’avait permis de rebondir derrière.
Le club où tu n’aurais pas dû signer ?
L’année à Reims. Après Mulhouse, donc, j’avais plusieurs clubs qui me voulaient : il y avait Dijon en Ligue 2 mais il fallait attendre car un attaquant devait partir, j’avais Evian Thonon Gaillard, en National, avec Stéphane Paille, que j’avais eu deux ans plus tôt à Cannes, et finalement, j’ai signé à Reims, en National, sans savoir qui allait être le coach, et deux semaines après, c’est Marc Collat qui est arrivé… Marc Collat, tu le connais ? C’est le coach que j’avais eu à Clermont-Ferrand en Ligue 2 quelques années plus tôt et ça ne s’était pas très bien passé. Donc j’ai des regrets par rapport à ça. Je regrette de ne pas être allé à Evian ou à Dijon. Et aujourd’hui, je dis à tout le monde, « Ne signez pas dans un club sans savoir qui va être le coach, parce que si l’entraîneur ne vous veut pas… » Après, pour moi, ça ne s’était pas mal passé à Reims, mais bon… Ce sont les antécédents que j’avais avec Marc Collat qui ont fait que…
Le club où tu as failli signer ?
J’ai eu beaucoup de propositions quand j’étais jeune, j’ai même eu le Werder de Brême quand j’étais à Sochaux, mais ça n’était pas allé plus loin que ça, j’ai eu des D1 suisses aussi. Mais jamais de clubs où ça ne s’est pas fait au dernier moment. Je disais oui ou non et voilà.
Le club où tu aurais rêvé de jouer, dans tes rêves les plus fous ?
Le club mythique pour moi c’est le Real Madrid, depuis tout petit, alors je suis content qu’ils aient gagné la quinzième Ligue des Champions samedi !
Mulhouse, Belfort, Sochaux ou Strasbourg ?
Euh… c’est compliqué…. Je dirais Belfort. Pour la longévité !
Un coéquipier marquant ?
Celui qui m’a marqué, quand j’étais jeune, c’est Jérémy Menez, par rapport à ses qualités, il était au-dessus de la moyenne.
Un coéquipier perdu de vue que tu aimerais bien revoir ?
Quand j’étais à Cannes, j’étais ami avec Jérémy De Magalhaes, et avec le temps, je me suis éloigné de lui, je ne sais pas ce qu’il est devenu. J’aimerais bien savoir. On s’entendait super-bien.
– Jérémy est directeur technique de l’académie Michel-Hidalgo à Antibes et a entraîné l’équipe II du Cannet-Rocheville, au Cannet, à côté de Cannes, et là, il vient de reprendre l’équipe de Régional 2 de Mouans-Sartoux…
– Ah je ne savais pas. On s’entendait bien en dehors du terrain, on allait toujours manger ensemble, c’est à lui que j’ai pensé en premier.
Le joueur avec lequel tu avais un super feeling dans le jeu ?
Il faut que je réfléchisse là… c’était en jeunes, Badara Sène, on a été formé ensemble, je marquais beaucoup de buts grâce à lui, alors qu’il était numéro 6, mais il m’envoyait beaucoup de ballons dans la profondeur, derrière la défense, et comme j’allais très vite à l’époque… J’ai dû mettre 50 buts avec lui entre les jeunes et la CFA ! Ensuit il a joué en pro à Sochaux, à Guingamp et au Mans; là, il est sur Montbéliard.
Un adversaire qui t’a impressionné ?
En jeunes, en CFA, avec Sochaux, on jouait contre l’OL. On était renforcé avec Jérémy Mathieu, Ibrahim Tall, et Lyon avait aligné une très grosse équipe avec Bergougnoux, Nilmar, Jérémy Clément, Diatta, Vercoutre dans les buts, on avait perdu 2 à 1. Ils m’avaient impressionné.
Le défenseur qui t a posé le plus de problème ?
C’était à l’entraînement, Souleymane Diawara, c’était un roc, c’était très dur, très compliqué contre lui.
Un match référence ?
Je n’en ai pas.
Ton pire match ?
Avec la réserve de Sochaux, j’avais loupé deux penalties : je tire le premier, je le loupe, il est donné à retirer par l’arbitre et je loupe encore…
Le meilleur joueur avec lequel tu as joué ?
Jérémy Menez.
Plus grosse prime de match ?
Avec Sochaux, en coupe de France, en plus, j’avais des primes individuelles, en 16e de finale à 2005, on avait gagné 1 à 0 à Saint-Symphorien. Combien j’avais pris ? Je ne sais plus (rires). C’était une belle prime, négociée avant dans le contrat. Mais ce ne sont pas non plus les primes de maintenant !
Un coach perdu de vue que tu aimerais bien revoir ?
Malheureusement il n’est plus des nôtres, c’est Stéphane Paille. Avant qu’il ne décède, je me disais « Je vais l’appeler », et je ne l’ai pas fait, c’est un énorme regret. J’étais proche de lui à l’époque.
Un coach que tu n’as pas forcément envie de revoir ?
Marc Collat, même si je n’ai rien contre lui.
Un président ou un dirigeant marquant ?
Mon président actuel, Jean-Paul Simon, pour sa longévité.
Une causerie de coach marquante ?
Les causeries de Maurice Goldman à Belfort. C’est un entraîneur atypique. Tu perds 4 à 0 à la pause mais lui, il va te faire croire que tu vas gagner 5 à 4. Il est très fort dans ce domaine, dans le mental. C’est une de ses qualités. D’ailleurs, quand il nous a repris à trois journées de la fin du championnat cette saison, alors que franchement, on était au plus mal, il a su redonner confiance au groupe, et il l’a fait, on l’a fait, on s’est maintenu en N3 ! Il n’y a que lui qui pouvait faire ça !
Une anecdote de vestiaire que tu n’as jamais osé raconter ?
Avec Maurice Goldman, forcément : Je vais te raconter : à la mi-temps, il arrivait toujours 5 minutes après tout le monde parce que d’abord, il allait écouter aux portes du vestiaire des visiteurs pour savoir ce qui se disait ! Il se planquait dans les toilettes qui communiquaient avec les vestiaires adverses ! Et quand il arrivait, il disait « Bon, ils disent ceci, cela, Régnier, tu te fais bouffer dans les duels… » (rires) C’est un exemple. Mais il fallait toujours l’attendre à cause de ça.
Le joueur le plus connu de ton répertoire, c’est qui ?
Je n’ai plus de joueurs connus dans mon répertoire, de joueurs qui performent aujourd’hui en Ligue 1 ou en Ligue 2. Sinon, parmi les plus « anciens », c’est Bernard Genghini.
Des rituels, des tocs, des manies ?
Plus quand j’étais jeune. Il fallait que je rentre en posant un certain pied en premier sur le terrain, mais plus tu vieillis, moins tu en as. Le foot est devenu moins important aujourd’hui. Les rituels, tu les fais moins. Au fil des années, j’ai perdu tout ça.
Tes modèles de jeunesse ?
Roberto Carlos, alors que c’était un arrière gauche. Quand j’étais tout petit, c’était Papin, et ensuite, en grandissant, Ronaldo, le Brésilien, R9 !
Tes passions dans la vie (en dehors du foot) ?
Ma famille, mes amis. J’aime bien passer du bon temps avec eux. Je suis quelqu’un d’assez simple.
Tu es un attaquant plutôt…
Habile.
Une devise, un dicton ?
Chaque catastrophe est une opportunité.
Une appli mobile ?
WhatsApp.
Une ville, un pays ?
Marrakech. J’y vais souvent. Barcelone aussi. J’aimerais bien aller à Hô Chi Minh-Ville au Vietnam, j y suis allé une fois. Mais c’est loin (rires).
Un plat, une boisson ?
j’aime bien le coca et les coquillettes à la viande hachée.
Cinéma ?
Je suis fan de Denzel Washington.
Un film culte ?
Man on fire (avec Denzel Washington).
Dernier match vu à la télé ?
Les deux derniers c’est Saint-Etienne – Metz, le barrage aller, et Real – Dortmund.
La dernière fois que tu as assisté à un match pro ?
Je suis allé voir Sochaux – Rennes en coupe de France en 8e de finale cette saison à Bonal (1-6).
Un sport (autre que le foot) que tu aimes bien ?
Le padel.
Ce que tu détestes par-dessus tout dans la vie ?
Le mensonge.
Un chiffre ?
Le 7. J’adorais ce numéro, que j’avais à Mulhouse. Et quand je suis arrivé à Belfort, on m’a donné le 9, il y a 11 ans, alors que ce n’est pas mon chiffre préféré, mais je l’ai gardé.
Une couleur ?
Le bleu. Non, pardon, le vert !
Un surnom ?
La Régnance ! (Contacté, Jérémy De Magalhaes dit qu’on le surnommait « Tintin » !)
Si tu n’avais pas été footballeur ?
Je ne sais pas. C’était… football sinon rien !
Le milieu du foot ?
Ingrat.
Le club de Belfort ?
Fraternel.
Sa fiche : né le 11 mars 1984 à Belfort (40 ans). Poste : attaquant.
Parcours : Valdoie, ASM Belfort, Sochaux (L1, 2004-05), Clermont Foot (Ligue 2, 2005), Sochaux B (CFA, 2005-06), Châtellerault (National, 2006-07), Cannes (National, 2007-2008), Mulhouse (CFA, 2008-2009), Reims (National, 2009-2010), Colmar (National, 2010-dec 10), Mulhouse (CFA, janv. 2011-juin11); Lille B (CFA, 2011-2013), Belfort (CFA, National, N2 puis N3, 2013-2024).
Texte : Anthony BOYER / Twitter : @BOYERANTHONY06 / mail : aboyer@13heuresfoot.fr
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