Le nouvel entraîneur du promu provençal s’impatientait de retrouver un banc après avoir maintenu Châteauroux en National en mai 2023. Dans un marché tendu, il sait la chance qu’il a, entend la saisir et parvenir à son objectif, histoire aussi de s’affranchir d’une certaine étiquette…
Par Anthony BOYER
Souvent aperçu la saison passée dans les tribunes du stade Saint-Exupéry, à Marignane, ou du stade Francis-Turcan, à Martigues, pour assister en voisin de Marseille à des matchs de National, Maxence Flachez s’est finalement engagé en juin dernier à Aubagne.
Et quand il a appris le départ de Mohamed Sadani, le coach qui a permis au club situé à l’est de Marseille de signer cet exploit – accession historique en National -, il a pris les devants et contacté les dirigeants. Parce qu’un an sans entraîner, c’est long.
Le Grenoblois (52 ans) sortait d’une saison blanche, après sa première expérience comme numéro 1 chez les « Grands », à Châteauroux, pour une mission maintien en National – mission accomplie – mais, à l’issue de la saison 2022-2023, il n’avait pas été reconduit par la direction berrichonne. Et puis, plus rien. Ou si peu.
Il faut dire que, dans l’esprit de beaucoup de personnes, et sans doute de dirigeants, Maxence Flachez est ce défenseur central qui compte plus de 500 matchs en pro, que cela soit en D1 ou en D2, à Lyon tout d’abord, son club formateur, à Martigues (en Division 1), à Sochaux (D2, D1, Ligue 1), à Guingamp (Ligue 1), à Valenciennes (Ligue 2 puis Ligue 1) et à enfin chez lui, à Grenoble (Ligue 2 puis Ligue 1). Il est sans doute plus ce soldat, ce joueur, que cet entraîneur connu ou reconnu chez les « Grands », une image qui lui pèse et dont il espère bien se débarrasser : « J’ai faim de prouver » n’a-t-il pas hésité à lancer, hier, pendant cet entretien qui a duré, chrono en mains, 29 minutes !
Prochain match à domicile à … Marignane !
Finalement, l’ancien entraîneur de la réserve de l’OM et de Lyon (et aussi des U19 Nationaux de Lyon), à qui l’on a peut-être flanqué une étiquette « d’entraîneurs de jeunes », a bien fait de toquer à la porte de l’AFC (Aubagne Football-club). Et, pour l’heure, le club du président Lionel Jeanningros n’a pas à se plaindre de ses services : 5 points en 4 matchs, pour un promu, c’est vraiment pas mal !
Surtout, sur ces 5 points, 4 ont été arrachés en fin de rencontre avec cette grinta qui sera sans doute l’une des marques de fabrique de l’équipe cette saison : contre Rouen, pour sa première « à domicile », dans le démesuré stade Parsemain de Fos-sur-Mer, ses joueurs, menés 1 à 0 le plus logiquement du monde face au FC Rouen, ont tout renversé dans les dix dernières minutes pour s’imposer 2-1 !
Rebelote quinze jours plus tard, toujours à Fos, face au FC Versailles : menés 3 à 1 à la pause, les Provençaux ont égalisé à la dernière minute (3-3) ! Sochaux, le prochain adversaire d’Aubagne à Marignane, au stade Saint-Exupéry, le 20 septembre, est prévenu (les travaux d’éclairage du stade De Lattre de Tassigny à Aubagne ne sont pas terminés). Entre-temps, il y aura un déplacement vendredi, à Villefranche (Journée 5).
Aubagne ne pourra pas toujours revenir au score. Maxence Flachez, titulaire du BEPF, le sait. Surtout, ses joueurs, aussi talentueux soient-ils, ne pourront pas toujours inscrire 3 buts non plus ! L’AFC doit apprendre à ouvrir le score ou, à défaut, ne pas prendre de but, comme ce fut le cas à Concarneau lors de la 3e journée, même si les occasions adverses ont été nombreuses (0-0). Là-dessus, on peut faire confiance au nouveau coach provençal, qui n’avait jamais vu jouer Aubagne en National 2 la saison passée, pour resserrer les boulons derrière !
Interview
« Aujourd’hui, il faut remplir certaines cases… »
Maxence, c’est donc vous qui avez effectué le premier pas avec la direction d’Aubagne…
Tout à fait.
En général, ce sont plutôt les coachs qui attendent un coup de fil…
J’avais passé une année blanche. Il y a eu des moments la saison dernière où des clubs ont changé de coach mais il n’y a jamais eu d’appel. Et à la dernière intersaison, il n’y a pas eu grand-chose non plus. J’étais tous les jours sur mon téléphone, pour essayer de trouver quelque chose, pour appeler, contacter, et c’est vrai qu’Aubagne a fait partie des clubs que j’ai contactés. J’ai demandé à être reçu, et après, les choses se sont faites.
N’avez-vous pas douté pendant cette saison blanche ?
Bien sûr que j’ai douté. Quand le téléphone ne sonne pas, on se pose des questions, on se demande pourquoi, on se remet en questions, et puis, quand arrivent deux ou trois touches, et qu’on vous demande si vous avez déjà fait des accessions de National 2 en National… Vous dites que non. C’est toute la complexité de notre métier aujourd’hui : on doit entrer dans des cases. Les décideurs, les investisseurs, bien sûr qu’ils sont obligés de faire du tri, il y a tellement de monde sur le marché, mais il faut cocher des cases, et moi, cette case « National 2 – National », je ne la coche pas. Idem pour l’accession de National en Ligue 2, je ne l’ai jamais fait. Après, j’ai même été, entre guillemets, tributaire de mon passé professionnel avec que des jeunes sous ma coupe, dans des centres de formation, donc la question que certains se sont posées, c’est : « Est-ce qu’il est capable d’entraîner dans le foot amateur ? ». En fait, il y a beaucoup de choses qui m’ont été imputés, à tel point qu’à un moment donné, je me suis demandé « Mais qu’est-ce qu’il faut faire pour travailler ? »
« On met tout le temps les mains dans le cambouis »
C’est vrai que vous avez beaucoup entraîné chez les jeunes et finalement assez peu en seniors…
J’ai passé huit mois en tant que numéro 1 en National, à Châteauroux. C’est tout. Voilà. Donc c’est vrai que ça fait très peu, mais bon, après, il y a des choix qui sont faits. Il y a des entraîneurs en National aujourd’hui qui n’avaient jamais entraîné à ce niveau.
Quand on a connu, comme vous, de belles infrastructures pour travailler, n’est-ce pas difficile de remettre les mains dans le cambouis ?
Les mains dans le cambouis, on les met tout le temps, que cela soit dans un club professionnel, avec une équipe réserve, avec des jeunes, parce que il y a sans cesse des contraintes que je n’ai pas aujourd’hui dans un club, entre guillemets, amateur : c’est plus simple pour moi de travailler à Aubagne que dans un club pro où il y a du monde au-dessus, où on n’a pas les mains libres. C’est pour ça, ça me faisait parfois doucement rire quand je cherchais un club. J’avais envie de dire aux personnes : « Mais justement, servez-vous de mon expérience des clubs pros » ! On doit plus s’adapter à mon avis quand on est dans un club professionnel, parce qu’il peut y avoir des changements au niveau de la direction, des changements d’entraîneur, parce qu’il faut établir une connexion avec tous les entraîneur du centre de formation pour les équipes jeunes… Il y a beaucoup de critères que, peut-être, parfois on oublie. Mon travail, aujourd’hui, il est simplifié, je suis plus serein. Ce que je fais, c’est moi qui le fais, c’est moi qui décide, alors bien sûr, j’ai mon président, mon directeur sportif, mon directeur général, mais j’ai les mains libres, je compose mon équipe, c’est le principal pour un entraîneur. Après, bien sûr, on a des contraintes aussi, mais des contraintes, il y en a partout. Et encore, j’ai la chance d’être dans un club, Aubagne, qui est, j’aime le dire, entre guillemets là encore, « amateur », mais qui se structure pour tendre vers le professionnalisme, avec des gens qui ont envie de faire les choses ensemble, d’avancer ensemble. Je sais très bien que, le jour où les résultats ne seront pas bons, je serai exposé, mais quoi qu’il en soit, les choses sont dites, et c’est transparent. J’adore travailler dans ce contexte.
« Je prends mon pied »
Il y aurait moins de paramètres à gérer en « amateur » dans un club de National qu’avec des jeunes chez les pros ?
Non, il y en a autant, sinon plus, il y a même plus de travail, mais tout le travail que j’effectue, c’est pour mon équipe. C’est ça la différence. On va chercher du résultat. Coach d’une équipe Une, manager mon staff, manager mon équipe, avoir des relations avec le directoire, c’est là que je prends mon pied.
En signant à Aubagne, n’avez-vous pas l’impression de vous mettre en difficulté, de mettre en quelque sorte votre future carrière de coach en jeu si jamais les choses se passaient mal ?
C’est vrai que je suis un jeune entraîneur, mais je ne vois pas du tout les choses comme vous le dites. J’ai une faim de prouver. Prouver déjà aux personnes qui m’ont choisi qu’elles ont eu raison de me faire confiance. Et prouver à ceux qui avaient des arguments pour ne pas me choisir, ce que je pouvais certes entendre, qu’ils se trompaient, qu’ils auraient pu tenter le coup avec moi… Et puis j’ai besoin de me prouver aussi que « Je suis capable de », quelque soit le club où je suis. Cette saison, j’ai la chance d’être numéro 1 dans un club, en National, en début de saison, à moi de faire le travail pour être là en fin de saison, cela voudra dire que les choses se sont assez bien passées.
« À Châteauroux, je ne revendiquais rien »
Avez-vous digéré votre éviction de Châteauroux en juin 2023 ?
Je n’aime pas parler d’éviction, je parle de non-reconduction. Tout était possible. Je ne revendiquais rien. J’avais juste réussi un challenge : quand j’ai pris Châteauroux en cours de saison (il a remplacé Mathieu Chabert, dont il était l’adjoint, le 29 novembre 2022), on m’a demandé de maintenir l’équipe en National, chose qu’on a fait; à partir de ce moment-là, je pouvais continuer, maintenant, il y a eu des changements, ensuite World United (le propriétaire saoudien à l’époque) est parti, ils ont voulu repartir d’une page blanche. Et puis, j’étais content pour mon ami Olivier Saragaglia qui a pris la suite, d’ailleurs, je lui avais dit, « Vas-y » : « Olive » connaît la maison, il avait joué et travaillé à Châteauroux pas mal de temps. Après, peut-être qu’ils avaient envie de passer à autre chose, d’avoir des gens qui connaissaient bien le club, peut-être que j’étais trop exigeant sur certains trucs, mais quoi qu’il en soit, je suis content de leur maintien. La vie est comme ça. Je n’en veux à personne; la seule chose, c’est que l’on m’a annoncé ma non-reconduction un peu tardivement, du coup je suis arrivé tard sur le marché.
Vous allez retrouver en National des stades que vous connaissez bien, comme Bonal (Sochaux), Gaston-Petit (Châteauroux)…
Oui, c’est comme quand on est allé à Valenciennes lors de la première journée, j’ai revu des gens que j’avais côtoyés. Retourner dans des endroits où j’ai passé des moments formidables, c’est un plaisir, mais après, un match reste un match !
« C’est important d’avoir des joueurs du cru »
Ce qui frappe dans votre équipe, c’est cette identité « marseillaise », avec beaucoup de joueurs de la région ou qui ont déjà joué au club ou dans la région (M’Dahoma, Rouai, Benhattab, Rocchia, Dali-Amar, Khatir, Nehari), etc.
C’est important d’avoir des joueurs du cru, qui connaissent l’atmosphère dans le sud, les enjeux, et aussi, c’est bien de s’appuyer sur des joueurs qui avaient connu le club avant, et d’autres qui ont connu le plus haut niveau. C’est important d’avoir des joueurs qui connaissent cette atmosphère « marseillaise ». Le travail qui a été fait par le club en matière de recrutement a été très bon : on a fait venir des joueurs qui connaissent le contexte et qui ont un niveau permettant d’élever le collectif, et ça, c’est bien.
Comment voyez-vous cette saison en National ?
Par rapport à ma saison avec Châteauroux, il y a deux ans, il a l ‘air un peu plus homogène, il est peut-être encore monté d’un cran en termes de niveau même si c’est trop tôt pour le dire, parce qu’on n’a joué que quatre matchs.
Aubagne, candidat déclaré… à la descente ?
Les gens peuvent penser ce qu’ils veulent, nous on travaille de notre côté et on va faire le maximum pour faire mentir tout le monde !
« Il faut que l’on soit ambitieux dans le jeu »
Face à Rouen et Versailles, vos joueurs sont revenus de loin : de tels scénarios ne pourront pas toujours se reproduire…
Comme j’ai dit à mes joueurs, que j’ai félicité, après le match de Versailles, on ne peut pas marquer trois buts à chaque fois, donc il faut que l’on arrive à concilier le travail défensif, qui a été bon sur les premiers matchs, un peu moins bon sur le match de Versailles, avec le travail offensif. Il faut que l’on trouve le juste milieu pour être bon défensivement et bon offensivement. C’est toute la complexité de notre travail au quotidien, mais je pense qu’on est sur la bonne voie. Le championnat, ça va être un marathon. On a correctement débuté, mais toutes les semaines, il faut remettre le bleu de chauffe et ne pas oublier les ingrédients indispensables dans un championnat de football de haut niveau, c’est à dire l’intensité et l’agressivité; sur ces plans-là, il faudra que l’on réponde présents chaque week-end, et après, le talent ressortira automatiquement, mais il faut d’abord penser à ça.
Vous dites que votre début de saison est « correct »…
Je n’aime pas employer le mot « moyen ». Pour moi, on fait un début correct compte tenu des points que l’on a pu prendre (5 points sur 12) et des prestations que l’on a livrées. Après, c’est vrai qu’en début de championnat, on aurait été content d’avoir 5 points en 4 matchs, mais il faut qu’on soit ambitieux dans le jeu, tout en conservant de l’humilité. Avec le collectif que l’on a, on doit être capable de faire beaucoup mieux. Il ne faut pas oublier que certaines équipes n’ont pas encore démarré leur championnat. À Valenciennes, on a fait un match intéressant, mais on est sorti avec des regrets. C’est le seul des quatre premiers matchs comme ça.
Positionnement, intelligence collective…
C’est quoi la patte Flachez ?
J’ai un système préférentiel, déjà, c’est de jouer à 4 derrière, mais après, on est passé à 3 centraux comme contre Rouen, parce qu’il faut voir les forces de l’adversaire aussi, et parce que peut-être que c’était plus judicieux de jouer à 5, à ce moment-là. Je veux du jeu, qu’on soit bons dans nos transitions, qu’on reste un bloc équilibré. Mes joueurs arrivent à trouver une certaine liberté de jeu, une liberté qui ne peut se faire que si on a l’intelligence collective : je veux dire par là que, par exemple, comme je dis à mes joueurs, cela ne me dérange pas qu’à un moment donné, il y en a qui sorte de sa zone, mais il faut que la place soit compensée. Pour moi, le positionnement sur le terrain, c’est quelque chose d’important.
La succession de Mohamed Sadani, qui a réalisé un exploit colossal la saison passée, ce n’est pas trop compliqué ?
Non, on n’en parle pas, mais on s’en souvient. C’est très important de se souvenir de ce que les gens ont fait avant, donc l’accession en National, la saison passée, avec lui, son staff, son groupe, c’est vraiment quelque chose qui doit rester gravé dans la pierre. Pour moi, Sadani a participé à l’historie du club, à quelque chose de grand. Aujourd’hui, c’est à moi de bien faire le boulot pour bonifier tout le travail effectué avant, parce qu’on est tous de passage, un an, deux ans, trois ans, on ne sait pas… Comme je l’ai toujours dit, mon objectif, ce qui m’anime, c’est le projet club, et quoi qu’il se passe, je veux laisser quelque chose de positif à la sortie.
Maxence Flachez, du tac au tac
Meilleur souvenir sportif ?
La victoire en coupe de la Ligue avec Sochaux en 2004.
Pire souvenir sportif ?
Franchement ? Je n’en ai pas. Il y a eu des moments difficiles parfois mais il n’y a pas de pires moments.
Pourquoi avez-vous fait du foot quand vous étiez petit ?
Parce que le terrain de football était en face de chez mes parents, que je voyais des grands jouer, et ça m’a donné envie de faire pareil, voilà ! J’ai commencé comme ça, à l’ES Manival, mais à l’époque, le club s’appelait l’AS Montbonnot, car après, il y a eu la fusion de plusieurs communes et c’est devenu l’ES Manival*, un club à 10 kilomètres de Grenoble environ.
Si vous n’aviez pas été footballeur ?
Je ne sais pas ! Je ne pensais qu’au foot.
Vos qualités et défauts sur un terrain ?
Je voyais bien le jeu. Pour un défenseur central, j’avais les deux pieds, un bon jeu de tête, j’étais complet mais je manquais peut-être un peu de vitesse. Je n’étais pas lent mais pas très rapide non plus. Ma taille ? Non, non, ça ne m’a pas gêné du tout : avec Sochaux, j’ai affronté Jan Koller (2,02 m.) quand il jouait à Dortmund, en coupe d’Europe (saison 2002-2004), ça ne m’a pas dérangé !
Qualités et défauts dans la vie de tous les jours ?
je suis bienveillant, bien éduqué, après, je suis souvent impatient.
La saison où vous avez pris le plus de plaisir sur le terrain ?
Oh il y en a eu beaucoup ! Toutes les saisons où on est monté de Ligue 2 en Ligue 1, avec Sochaux, Valenciennes, Grenoble, c’était énormément de plaisir, et puis avec Sochaux, on a terminé deux fois 5e, on a joué la coupe d’Europe, tout s’est enchaîné.
Le club où vous auriez rêvé de jouer dans vos rêves les plus fous ?
Quand j’étais jeune, c’était Barcelone, mais ne n’ai jamais vraiment été fan d’un club, même si petit, j’avais demandé le maillot de Barcelone, mais bon, un peu sans conviction !
Un modèle de joueur ? Une idole de jeunesse ?
Aucun, non.
Un coéquipier marquant ?
Il y en a eu pas mal, Samassi Abou à Lyon à l’époque, un talent phénoménal, il y a « Mika » Pagis aussi, qui n’a pas été reconnu comme il aurait dû l’être, Teddy Richert dans les cages aussi, pareil.
Le joueur avec lequel vous aviez le meilleur feeling sur le terrain ?
A Sochaux, avec toute la défense, Philippe Raschke, Omar Daf, Erwan Manach avant qu’il ne se blesse, Souleymane Diawara, tout était bien réglé entre nous !
Un coéquipier perdu de vue que vous aimeriez bien revoir ?
Cela fait un petit moment que je n’ai pas vu Mika Pagis.
Un entraîneur perdu de vue que vous aimeriez bien revoir ?
(sans hésiter) Jean Fernandez.
Un coach que vous n’avez pas forcément envie de revoir ?
(sans hésiter) Jean Tigana (rires).
Un président marquant ?
Oui, Jean-Claude Plessis à Sochaux.
Une causerie d’un coach marquante ?
Les causeries de Jean Fernandez étaient exceptionnelles. Avec lui, on avait envie de grimper au rideau !
Le footballeur le plus connu de votre répertoire ?
Je peux utiliser le joker ? J’ai peur de vexer !
Des passions ?
Ma famille et sinon, j’adore jouer au padel.
Vous étiez un défenseur plutôt…
Euh… Ce n’est pas évident, je n’aime pas parler de moi. Je dirais propre, je n’étais pas quelqu’un de méchant même si je mettais de l’agressivité, je n’abandonnais jamais, je ne lâchais jamais.
Vous êtes un entraîneur plutôt…
A l’écoute. Je pense être un entraîneur juste. Qui a ses idées. J’adore communiquer avec mes joueurs.
Le milieu du foot ?
Passionnant, compliqué et renversant.
*Le club regroupe 5 communes : Biviers, Saint-Ismier, Montbonnot-Saint-Martin, Saint-Nazaire-les-Eymes et Bernin.
Texte : Anthony BOYER / Twitter : @BOYERANTHONY06 / mail : aboyer@13heuresfoot.fr
Photo de couverture : 13HF
Photos : 13HF (sauf mentions spéciales)
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