National / Jérémi Santini :
« Versailles et moi,
on se ressemble »

Le latéral de 26 ans, fils de Didier Santini, l’entraîneur de Rodez (Ligue 2), a rejoint Versailles cet été avec de grosses ambitions et l’envie de se stabiliser après avoir souvent changé de clubs ces dernières saisons.

Texte : Laurent Pruneta / Photo de couverture : Thomas Jobard / FC Versailles

Au FC Versailles. Photo Thomas Jobard FC Versailles.

En regagnant les vestiaires du stade Pelé ce vendredi 23 août, Jérémi Santini a le regard noir. Compétiteur et joueur de tempérament, le Corse de 26 ans ne digère pas le nul concédé avec son nouveau club, Versailles, face au Paris 13 Atletico (1-1), en supériorité numérique pendant plus d’une heure. « C’est une faute ! », soupire-t-il.

Le fils de Didier Santini, actuel entraineur de Rodez, a rejoint la région parisienne et les Yvelines cet été. Dans sa jeune carrière débutée dans sa ville natale Bastia, l’ancien attaquant reconverti latéral droit, a déjà beaucoup bougé : Furiani, Béziers, Chambly, Toulon, Orléans, Cholet… En pleine ascension, il aspire désormais à se stabiliser pour passer de nouveaux caps. Pour 13HeuresFoot, il est revenu en longueur sur son parcours, jalonné de moments pas toujours faciles.

Premier buteur du SC Bastia après sa liquidation en National 3

Sous le maillot du FC Versailles. Photo Thomas Jobard FC Versailles.

Le 16 septembre 2017, Jérémi Santini avait marqué le premier but en championnat du SC Bastia, qui venait d’être rétrogradé de Ligue 1 en National 3 à l’issue d’un été meurtrier, en raison d’une dette colossale (près de 30 millions d’euros). C’était contre Le Pontet au stade Santos Manfredi de Corte (1-1). « C’était un grand moment. Il y avait beaucoup de jeunes comme moi de l’ancien centre de formation avec des anciens comme Gilles Cioni qui était le seul de l’équipe de Ligue 1 à être resté et d’autres comme Gary Coulibaly ou Maka Mary qui étaient revenus au club. »

Natif de Bastia, Jérémi est entré au Sporting à l’âge de 5 ans. Mais tout n’a pas été simple pour lui avec des soucis de croissance. « Mes os ont poussé d’un coup. A l’adolescence, je n’ai pas pu jouer pendant un an. »

Sous le maillot du SO Cholet. Photo SO Cholet

En U17, il ne joue pas avec les Nationaux. Mais grâce à ses qualités physiques et sa persévérance, il explose en U19 Nationaux en marquant 15 buts. « J’allais signer stagiaire mais c’est là que le club est tombé. A ce moment, tout s’écroule. Bastia, c’est mon club de cœur, celui qui m’a tout donné, où mon père et mon oncle ont joué… J’avais un lien fort, familial avec le Sporting. Cela a été très compliqué de me dire qu’il fallait passer à autre chose. »

En cet été 2017, l’ailier droit alors âgé de 19 ans part à Sochaux où Omar Daf, qui entraînait la réserve, l’a contacté. « Je devais signer. Mais j’ai décidé de rentrer. Je n’étais pas prêt à quitter la Corse. C’était trop tôt pour moi. »

« Au lieu d’écouter, j’ai fait l’idiot »

Sous le maillot du SO Cholet. Photo SO Cholet.

Jérémi retourne donc au Sporting-club de Bastia pour participer à sa reconstruction en National 3. C’est là que l’entraineur Stéphane Rossi décide de le reconvertir en défenseur latéral. « Je me suis senti bien à ce poste. Le coach pensait que je pouvais y faire quelque chose. Il a eu raison. »

Mais lors des deux saisons en N3, il joue peu (14 puis 9 matchs). « La deuxième année, l’équipe gagnait souvent 3 ou 4-0, c’était frustrant d’être hors groupe ou de rester sur le banc. Mais j’étais jeune et j’ai été con. Je voulais jouer trop vite. J’ai voulu griller les étapes au lieu d’apprendre aux côtés de quelqu’un comme Gilles Cioni. Au lieu d’écouter, j’ai fait l’idiot. Avec Bastia, ça ne s’est pas super bien fini. »

Un peu désabusé, il trouve refuge dans le club d’à côté, l’AS Furiani, alors en National 3. « Ça a été très formateur pour moi. Patrick Videira, le coach, m’a redonné envie. Il m’a redonné un peu tout en fait… Je le lui en suis reconnaissant. »

« Une belle relation père-fils à Béziers »

Sous le maillot du FC Versailles. Photo Thomas Jobard FC Versailles.

Après une bonne première partie de saison (11 matchs, 2 buts), il reçoit en décembre 2019 un appel de son père Didier qui entraîne Béziers en National. « Il a vu que quelque chose commençait à se créer chez moi. J’ai joué rapidement. On était relégables mais ça commençait à prendre. On bat Avranches (2-0) qui était 3e mais la saison s’arrête. La covid a fait du mal au club et m’a aussi ralenti. »

Béziers est relégué en N2 alors que la saison n’est pas allée à son terme. Jérémi est alors contacté par Olivier Frapolli pour signer à Laval en National. « Mais j’ai décidé de rester avec mon père en N2 à Béziers. On fait un super début de saison, on est invaincu mais la saison s’arrête en octobre. C’est là que j’ai eu des regrets. Si j’étais allé à Laval, j’aurais pu continuer à jouer car en National, le championnat s’est poursuivi. »

Avec Didier, son papa, à l’AS Béziers. Photo DR.

Mais cette expérience à Béziers lui a permis de retrouver son père, qui s’était séparé de sa mère lorsqu’il avait 11 ans. « On s’est retrouvé et on eu une belle relation père-fils après quelques années où on s’était moins vu car il était parti entrainer en Chine et à Dunkerque. Béziers, ça a vraiment été un passage très important dans ma vie d’homme et de footballeur. Mon père a été très dur avec moi. Les autres joueurs en rigolaient. Un jour, Mehdi Mostefa lui a dit à l’entrainement « Coach laissez-le un peu tranquille ! ». Mais mon père m’a donné ma chance en National et m’a beaucoup aidé à me canaliser. J’arrivais comme le latéral ancien ailier contre-attaquant. Il m’a fait comprendre que je n’étais plus un attaquant qui devait toujours jouer le un contre un. Il valait mieux le faire 2 ou 3 fois dans un match en apportant vraiment que 15 fois en faisant des efforts inutiles. J’ai beaucoup progressé grâce à lui. On a regardé beaucoup de vidéos ensemble. »

Aujourd’hui, l’actuel entraineur de Rodez et son fils, ont conservé cette relation forte. « Il regarde et débriefe tous mes matchs. Mais il est plus positif que quand il était mon coach », sourit Jérémi, qui porte un regard admiratif sur le parcours de son père. « Les gens le découvrent depuis la saison dernière. Il a surpris beaucoup de monde. Mais lui n’a jamais changé. Il a été écarté de Saint-Brieuc et il n’avait jamais entraîné en L2 quand il a signé à Rodez. Mais lui était tranquille, il savait que la Ligue 2 allait arriver un jour et que c’était le bon moment pour lui. Il a maintenu le club avant de faire une magnifique saison et d’aller en barrages (4e). Cela montre que dans le foot, tout n’est pas seulement une question de moyens. Si dans un club, tout le monde parle le même langage, ça marche. »

Il signe à Chambly après un essai face au PSG de Navas ou Icardi

Sous le maillot du FC Chambly. Photo Eric Crémois EC Photosports

Malgré la saison tronquée avec Béziers, Jérémi rebondit à Chambly, qui vient d’être relégué en National. Mais dans des conditions particulières alors que la préparation a déjà débuté : « Bruno Luzi, le coach de Chambly, a appelé mon père pour lui dire qu’il fallait que je monte pour être au match amical contre le PSG. »

Le 17 juillet 2021, il se retrouve au Camp des Loges pour affronter une équipe bis du PSG avec Navas, Icardi, Simons, Kehrer, Gueye, Kurzawa, Draxler. « J’étais à court de condition, je ne devais jouer que 15 minutes mais j’en ai joué 55. J’ai fait un super match et j’ai signé. »

Mais la saison ne se passe très bien. Il ne dispute que 16 matchs et Chambly est relégué en National 2. « Ma saison a été tronquée par les blessures. Mais j’ai aussi fait preuve d’immaturité. Vivre près de Paris, c’était trop tôt pour moi. Il y avait tous mes amis corses… C’était compliqué. »

Il redescend dans le sud à Toulon en National 2. « Je m’y suis refait une santé. Ça a été une saison compliquée pour le club. Mais pour moi, ça s’est plutôt bien passé. J’ai fait des matchs et j’ai pu resigner en National à Orléans. »

« Je sais exactement qui est Bernard Casoni et je sais exactement ce qu’il s’est passé à Orléans »

Sous le maillot du FC Chambly. Photo Eric Crémois EC Photosports

Mais son arrivée dans le Loiret s’est effectuée dans des conditions très particulières. Nommé entraineur quelques jours plus tôt, Bernard Casoni, son beau-père (il est marié avec sa maman depuis une quinzaine d’années), est victime d’une embolie pulmonaire. « J’étais à Aix-en-Provence quand j’ai appris ce qui lui était arrivé. J’ai pris ma voiture et je suis monté à Orléans pour le retrouver et l’épauler. »

Sans contrat, le défenseur s’entraîne d’abord avec le groupe, puis est mis à l’essai avant de signer fin juillet. Il est titulaire lors des 12 premiers matchs, enchaînant les bonnes prestations. Mais il va être la victime collatérale d’un événement extra sportif. Début octobre, Bernard Casoni est accusé d’avoir tenu des propos racistes à l’entraînement. Il est ensuite suspendu puis licencié et remplacé par Karim Mokeddem. Si dix mois se sont écoulés, Jérémi se dit encore « marqué ». « Je n’ai pas trop envie de parler de tout ça. Je l’ai vécu de l’intérieur donc forcément ça marque. Je sais exactement qui est Bernard Casoni et je sais exactement ce qu’il s’est passé. Il y a eu des trucs rajoutés, certains ont tout fait… Mais ceux qui ont fait ça se reconnaîtront. C’est tout ce que j’ai à dire sur cette affaire. »

« À Cholet, je me suis régalé »

Sous le maillot du FC Chambly. Photo Eric Crémois EC Photosports

Elu joueur du mois d’octobre, il a perdu sa place de titulaire à Orléans. « Karim Mokeddem ne m’a plus fait jouer, je n’entrais plus dans ses plans. » Sur le banc lors du 16e de finale de Coupe de France contre le PSG le samedi 20 janvier 2024, il décide de quitter le club et rejoint Cholet, relégable en National.

« Cholet avait beaucoup points de retard et avait 85 % de chance de redescendre. Mais cette expérience, c’est moi qui l’ai choisi. Dans ma tête, je m’étais fixé une mission. J’avais besoin de jouer et reprendre du plaisir après toutes les péripéties que j’avais vécu autour de moi à Orléans. Au final, je me suis régalé car on jouait bien au ballon. J’ai eu des « stats », j’ai marqué 3 buts. »

S’il est titulaire à tous les matchs, sa saison s’achève prématurément avec un carton rouge reçu à Rouen le 26 avril. Il est sanctionné de 4 matchs de suspension et Cholet est relégué puis exclu des championnats nationaux par la DNCG.

« J’arrive dans mes meilleures années »

Sous le maillot du FC Chambly. Photo Eric Crémois EC Photosports

Le Corse s’est, lui, rapidement mis d’accord avec Versailles (contrat d’un an plus un autre en option). « J’ai eu plusieurs propositions mais Versailles est la première que j’ai réellement regardée. J’ai senti quelque chose lors des appels avec le coach Jean-Luc Vasseur et Salomon (Kashala, le directeur sportif). Versailles est un club qui me ressemble. Il est en train d’émerger et commence à rentrer dans la tête des gens. Un peu comme moi, un joueur qui était là mais dont on ne parlait pas trop… J’espère pouvoir mettre tout le monde d’accord. »

Après avoir beaucoup bougé, il aimerait également s’inscrire dans la durée avec Versailles. « Je suis fier de mon parcours car tout n’a pas été toujours facile pour moi. Mais, là, j’arrive dans les meilleures années. J’ai envie de réussir une saison pleine et complète avec Versailles et de me pérenniser enfin dans un club. Car, c’est un peu fatiguant de devoir bouger tout le temps. »

Jérémi Santini, du tac au tac

Photo AS Béziers.

Vos meilleurs souvenirs ?
Mon premier match en National avec Béziers (10 janvier 2020) à Bourg-en-Bresse avec mon nom dans le dos… Le match d’après où on va gagner au Gazélec Ajaccio (1-0) aussi. Être élu joueur du mois (octobre 2023) à Orléans a aussi été très important pour moi. Il y avait l’histoire avec Bernard (Casoni) mais j’ai prouvé que ma barque ne bougeait pas. Je suis resté debout. Quand je suis revenu avec Cholet, les supporters d’Orléans ont scandé mon nom. J’avais un réel attachement avec eux. Maintenant, il me reste à créer des souvenirs avec Versailles…

Vos pires souvenirs ?
L’arrêt de la saison à cause du covid. On était chez Walter (célèbre hôtel-restaurant près de Bastia) avec Béziers et on a appris qu’on ne jouerait pas contre Bastia-Borgo le lendemain (13 mars 2020). Le deuxième arrêt en octobre 2020 a été encore plus dur à vivre. On était premiers en N2, on était invaincus (6 victoires, 3 nuls). Ça a été très long… Le pire match, c’est notre défaite 7-0 à Pau avec Béziers en National.

Avec Versailles. Photo Thomas Jobard / FC Versailles

Le club ou l’endroit où vous vous êtes senti le mieux ?
Chambly. C’est un club familial que je garderai toujours dans mon cœur. J’ai un petit goût d’inachevé. Mais j’ai eu des soucis physiques et en dehors du terrain.

Qualités et défauts ?
Le un contre un défensif, ma puissance, ma vitesse. Mais je dois m’améliorer techniquement sur ma relance, mon premier contrôle, ma première touche. Mais j’y travaille. Après, c’est aussi une question de maturité et de confiance en soi. Quand tu es bien physiquement, dans un club et un projet, ta première touche est forcément plus déliée.

Combien de buts inscrits dans votre carrière ?
J’étais attaquant mais je suis passé latéral droit avec Stéphane Rossi en N3 à Bastia. Donc, une dizaine à peine en séniors. Mais avec Cholet, j’ai commencé à avoir des stats : 3 buts et une passe décisive en 11 matchs.

Votre plus beau but ?
Une frappe en lucarne en N2 avec Béziers face à Angoulême. Et avec Cholet, une tête magnifique sur un corner de Tom Renaud qui nous permet d’égaliser face à Niort (1-1).

Avec Versailles. Photo Thomas Jobard / FC Versailles

Le joueur le plus fort que vous avez affronté ?
Kylian Mbappé quand il était à Monaco avec Bastia en U19. J’aurais pu aussi dire Amine Boutrah mais je n’ai jamais joué contre lui. Quand j’étais à Chambly, j’ai raté les deux matchs contre Concarneau. Amine, on était ensemble en N3 à Bastia. Je ne pensais pas qu’il aurait pris autant en maturité et qu’il soit capable de faire d’aussi belles choses. On se parle souvent au téléphone. Je suis vraiment content pour lui. Il est rentré à Bastia, il est bien, je suis certain qu’il va faire une grosse saison en L2.

Les coéquipiers les plus forts avec qui vous avez joué ?
Lorenzo Callegari à Chambly, Adrian Dabasse, qui paraît nonchalant mais qui est capable de faire des choses extraordinaires et Tom Renaud à Cholet. Je suis très content que Tom m’ait rejoint à Versailles.

Photo SC Toulon.

Les entraîneurs qui vous ont marqué ?
Chaque entraîneur que j’ai eu m’a apporté quelque chose. Patrick Videira qui m’a relancé à Furiani, mon père, évidemment à Béziers… J’ai aussi eu l’impression d’avoir vraiment progressé à Cholet avec Anthar Yahia, Vincent Rautureau et Nenad Zekovic. Et Bernard Casoni.

L’entraineur avec qui cela s’est moins bien passé ?
Karim Mokeddem à Orléans. Mais il n’y a aucune animosité entre nous. Il avait d’autres plans que moi et il ne m’a pas fait jouer. Mais je respecte totalement son point de vue. C’est un bon entraîneur, un très bon tacticien et j’ai aussi appris avec lui.

Un président marquant ?
Benjamin Erisoglu à Cholet. Un président passionné, honnête, qui n’a peur de dire les choses. J’ai beaucoup apprécié sa manière de présider. Il a voulu arrêter, c’est son choix. Ce qui s’est passé ensuite à Cholet, je ne peux pas m’exprimer là-dessus car j’étais parti. Et aussi Philippe Ferroni à Furiani, c’était plus un « papa » qu’un président.

Vos amis dans le foot ?
Il y a en a beaucoup ! Déjà, Julien Anziani, Christopher Ibayi, Julien Maggiotti et tous les Corses…Je citerais aussi Lorenzo Callegari, Adrian Dabasse, Adrien Pagerie, Tom Renaud, Jordan Robinand… J’en oublie plein, désolé pour eux !

Avec Orléans. Photo USO

Le club de vos rêves ?
Le Borussia Dormund. Je suis supporter depuis que j’ai 10-11 ans.

Votre stade préféré ?
Le stade Furiani (Bastia) même si ça ne s’est pas toujours bien passé quand j’y ai joué. Mais c’est un stade incroyable. J’ai plein de souvenirs quand j’étais petit et que j’allais supporter Bastia en tribune est.

Vos modèles dans le foot ?
Marco Reus. Il a fait toute sa carrière à Dortmund. Je l’ai toujours trouvé classe dans sa façon de jouer. Je regarde aussi beaucoup les latéraux comme Hakimi pour m’imprégner de leur façon de jouer.

Avec Bastia. Photo SCB

Si vous n’aviez pas été footballeur pro ?
Bonne question… Peut-être dans la restauration. J’aurais ouvert ma paillote sur une plage à Bastia.

Vos occupations en dehors du foot ?
J’aime bien me balader avec ma femme et mon chien. Les jeux vidéo aussi.

La Corse, Béziers, Toulon, Chambly, Orléans, Cholet, Paris ?
Je suis forcément très attaché à la Corse. Mon père n’est pas corse mais je me sens corse à fond. Paris, je connaissais déjà quand j’étais à Chambly. Ça change forcément des villes où j’ai joué avant. Mais ça se passe bien, je me suis bien intégré. J’habite à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), c’est un endroit plutôt tranquille et avec Versailles, on s’entraîne à Bougival (Yvelines). Pour le moment, la circulation, ça va. On verra à la rentrée !

 

Championnat National (3e journée) – samedi 31 juillet à 18 h : FC Versailles / AS Nancy Lorraine

Regarder le match : https://ffftv.fff.fr/video/x93djtg/j3-i-fc-versailles-vs-as-nancy-lorraine-en-direct-18h45

 

Texte : Laurent Pruneta – Twitter: @PrunetaLaurent

Photos : Thomas Jobard – FC Versailles / Eric Cremois EC Photosports / SC Toulon / US Orleans / SO Cholet / SC Bastia

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