À bientôt 50 ans, Nassim Akrour court encore mais pas après les records. Il marque toujours. Surtout, il savoure, puisque la fin de carrière, qui l’a mené en L1 et en L2, à Grenoble, Istres et Troyes, approche. Le Parisien, qui avait découvert le National avec Noisy-le-Sec en 1997, évoque ses choix, sa longévité, et parle aussi de la violence, des mentalités, de l’évolution du milieu et, surtout, de sa passion pour le jeu.
Par Joël Penet / Photos Philippe Le Brech et Chambéry SF – Mathilde Landot
Vous avez forcément entendu son nom quelque part… Meilleur buteur de l’histoire du Grenoble Foot 38 (110 buts), du FC Istres (73 buts) ou encore du FC Annecy (38 buts), Nassim Akrour vit, à 49 ans (il aura 50 ans le 10 juillet prochain), une histoire peu commune avec le football. En d’autres termes, c’est un homme de « record », un mot qu’il affectionne peu : « Ce sont surtout les journalistes qui en parlent » lâche t-il pour poser les bases de notre rencontre.
Après la Ligue 1, la L2, le National, le National 2 ou même le Régional 1 du côté de Tours, l’ancien international algérien (18 sélections entre 2001 et 2004), qui a connu un temps l’Angleterre à ses débuts, court toujours en National 3, marque et brille par son exemplarité, lui qui n’a jamais reçu de cartons rouges en 20 ans !
Mais rien n’est plus pareil depuis 2013 et la fin de sa carrière professionnelle durant laquelle il aura fait trembler les filets plus de 200 fois.
En 2016, c’est la région savoyarde qui l’a accueilli, au FC Annecy puis à Chambéry Savoie Football en 2019, pour continuer d’écrire son histoire… dans les championnats nationaux amateurs.
Cette saison, le natif de Courbevoie (Hauts-de-Seine) est même devenu le footballeur le plus âgé à évoluer dans un championnat national mais aussi le plus vieux joueur à disputer un 32e de finale de Coupe de France (défaite 3-0 contre Toulouse) début janvier. Encore décisif avec une quinzaine de buts au compteur sous la tunique jaune et noire depuis son arrivée en 2019, Nassim Akrour savoure. Car s’il continue de repousser les limites de son sport, c’est aussi et surtout pour continuer à « prendre du plaisir ».
Interview
« Quand les gens auront compris que le football est un jeu… »
Nassim, quelles sont tes impressions sur cette saison avec Chambéry (3e) ?
Elle est plus que correcte puisqu’on était descendu en R1 et repêché suite à la rétrogradation de certains clubs. La majorité des joueurs sont partis ainsi que l’entraîneur donc nous étions en reconstruction. On a fait un super parcours cette saison même si on a pu penser qu’on allait être en dessous dans cette poule. Je dirais qu’on a même été durs à battre.
L’écart n’est finalement pas si abyssal avec le duo de tête Saint-Priest / Lyon La Duchère…
On n’était pas très loin des premières places, surtout qu’on a joué Saint-Priest (promu en N2) là-bas et il suffisait de gagner pour aller chercher quelque chose en fin de saison… Sauf qu’on a perdu. C’est comme ça, c’est le foot ! Je retiens qu’on les a accrochés jusqu’au bout. Récemment, on reste sur deux matchs nuls et une victoire, et il nous reste un match pour essayer de finir le mieux possible (entretien réalisé avant la venue de Lyon La Duchère, 2e du groupe, samedi 18 mai à 18h ).
La Coupe de France a encore marqué le début de saison avec un 32e contre un club de L1, le TFC. C’est aussi ça, la réussite d’un club amateur ?
C’est une compétition qui commence avec les clubs amateurs et quand une équipe professionnelle se présente, c’est soi-disant la hiérarchie qui doit l’emporter, sauf que ça ne se passe pas toujours de cette manière, on le voit chaque année !
Tu es le plus vieux joueur à avoir évolué à ce stade de la compétition, en 32e. Qu’est-ce que ça t’inspire ?
S’il n’y avait pas les journalistes, je pense que je ne me rendrais pas compte de certaines choses (sourires) mais oui, pour la petite anecdote, c’est vrai que je peux me dire que j’ai joué plus de 20 ans la Coupe de France. C’est sympa et agréable à lire, à entendre.
Tu as été très sollicité l’année dernière par les médias, notamment au moment d’affronter l’OL en 16e de finale avec Chambéry (0-3) : la communication est indispensable dans ce genre de cas ?
Dans le monde professionnel, c’est notamment par ce biais que les joueurs sont reconnus. Après, les médias sont là pour mettre en valeur l’équipe, le groupe, le joueur, l’entraîneur, les bénévoles aussi. Les sollicitations que j’ai eues, c’était pour parler de moi mais pour parler aussi de Chambéry. C’est important.
La moyenne d’âge de ton équipe est plutôt jeune. Quel regard as-tu aujourd’hui sur ton environnement ?
Entre le monde amateur et le monde professionnel, il y a un gouffre en termes d’exemplarité, de travail… La plupart des jeunes joueurs sont étudiants, d’autres travaillent. C’est difficile de venir à l’entraînement le soir pour être « concentré » sur les consignes d’un entraîneur. Il faut être d’attaque tout de suite mais je leur tire mon coup de chapeau parce qu’ils ont fait preuve de concentration à des moments importants. On ne peut pas leur demander la même chose qu’à des professionnels qui s’entraînent le matin, le soir et quasiment tous les jours. Quand t’es pro, c’est ton travail. Aujourd’hui, on peut vivre du football jusqu’en National 2.
A l’inverse, est-ce que tu sens une forme d’admiration autour de toi ?
Les plus jeunes aujourd’hui sont forcément au courant de ma carrière. Ils ont regardé les vidéos, revu certains matchs (sourires) mais bon, quand tu fais une saison, puis deux, puis trois, tu l’intègres. Après, c’est « nature peinture » et tout va pour le mieux (sourires). Il y a toujours du respect, que ce soit chez les plus jeunes ou chez les anciens… et c’est pareil pour moi. C’est réciproque.
Quelle est la clé de cette longévité ?
Si on veut durer dans le football, il faut travailler et être constant, écouter les consignes de l’entraîneur, ne pas se focaliser sur l’extérieur et se concentrer sur soi-même. Savoir ce qu’on a envie de faire est primordial parce que le football est assez aléatoire finalement. Tu dois travailler tes faiblesses pour atteindre ce que tu n’as pas atteint avant. Je trouve qu’il y a trop de rigolade dans le monde amateur, ça parle beaucoup à l’entraînement… Comme quand on ne s’est pas vu pendant deux jours, il y a toujours des choses à raconter (sourires) ! Mais c’est comme ça ! Au début ça m’a surpris, je me disais « non, ce n’est pas possible », mais finalement tu l’acceptes. Dans certains clubs, le staff est très restreint, et parfois, tu n’as même pas de préparateur physique donc chacun avec son expérience essaye de cadrer, d’aider.
A bientôt 50 ans, tu te vois encore durer ?
Je suis venu à Chambéry parce que Jean-Louis Saint-Bonnet, dirigeant et vice-président du club, est un ami. Je connaissais aussi Cédric Rullier, l’entraîneur de l’époque et j’avais envie de rendre un petit service. Le plaisir est toujours là et puis, sans parler de ça, quand tu vas courir tout seul une fois, deux fois… Si tu fais ça toute l’année… (sourires). Je préfère être dans un groupe et justement, ce sont les gens qui te font aussi tenir. En tout cas, tant que tu as la santé, l’envie, le cœur, la passion, tu peux continuer, même s’il faudra penser à s’arrêter un jour (rires).
Tu n’imagines donc pas la suite…
En 2013, j’ai dit stop à ma carrière professionnelle et j’ai commencé à jouer en amateur parce que certains copains entraîneurs me l’ont demandé. En 2023-24, je suis toujours là et il reste encore un match de championnat. On verra plus tard pour la suite (sourires) que ce soit dans le football ou pas. Quand j’étais à Annecy, j’étais entraîneur-adjoint du groupe U16, ça s’est très bien passé et ensuite, il y a eu la Covid. Je suis passé à autre chose ! Aujourd’hui, on a eu des discussions avec mon président, j’habite à côté de Grenoble, tout se passe très bien. On verra déjà ce qu’on va faire samedi (rires) !
Il faut dire que tu ne t’es jamais posé de questions, comme quand tu pars en Angleterre à tes débuts ?
Quand je suis parti là-bas, j’avais fini mes études et j’alternais entre le service militaire, où j’avais quelques libertés, et les entraînements avec Noisy-le-Sec. J’avais fini la saison en National et je n’avais pas envie de reprendre avec eux. J’ai fait un break et comme j’avais de la famille en Angleterre, je me suis dit « pourquoi pas » ?
Tu ne restes que deux petites saisons mais tu marques une trentaine de buts. Ce n’est que du positif avant ton retour dans l’Hexagone…
J’ai appris une langue, je me suis entraîné avec Sutton United la première saison puis avec Woking FC la deuxième. C’était bien et on apprend de tout le monde, de chaque pays où on passe. J’étais un peu frêle au début de ma carrière et j’ai évolué au niveau de la rigueur sur le terrain, de l’utilisation du ballon dos au jeu. En 1997, le football en Angleterre n’avait rien à voir avec ce qu’on peut voir aujourd’hui. Il y a presque 20 ans d’écart ! C’était du « kick and rush » et je m’en sortais notamment grâce à ma technique… Même si je me souviens que l’entraîneur a beaucoup insisté sur les phases dos au jeu !
L’ambiance autour des terrains est-elle différente de ce que tu avais connu en France ?
C’est sûr que ça n’a rien à voir, c’est convivial… Là-bas, ils vont au match en famille, c’est dans l’âme. Ils supportent l’équipe du village mais ce n’est pas qu’en Angleterre : par exemple, j’ai des amis qui vivent près de Metz ou Strasbourg et quand ils vont voir des matchs de foot à la frontière avec l’Allemagne, c’est pareil. On a des choses à apprendre en France.
A ton retour, c’est le National puis la Ligue 2. Que retiens-tu de cette période ?
A l’époque, en 1997, avec Noisy-le-Sec, il y avait deux poules en National et il fallait finir dans les sept premiers. C’était dur et aujourd’hui, il n’y a qu’un championnat, des déplacements qui sont longs, peu de matchs à la télévision mis à part sur Canal +. Déjà, à l’époque, les réseaux sociaux n’existaient pas donc c’était compliqué de le médiatiser. C’est un peu plus simple avec internet aujourd’hui mais concernant le niveau, je ne peux pas en dire grand-chose de plus car j’y ai très peu évolué finalement. Quand je rentre d’Angleterre, en 2000, on est directement monté de National en Ligue 2 avec Istres.
Une époque peu médiatisée où tu vas porter le maillot de la sélection algérienne (18 sélections) entre 2001 et 2004. On imagine que ce fut beaucoup de fierté ?
Beaucoup de bonheur oui, de plaisir… Tu savoures, honnêtement. Tu rentres dans un autre standing, peu importe ta sélection même si tu as forcément une autre exposition quand tu joues parmi les « grosses » nations. Par contre, quand tu te déplaces partout, en Afrique ou ailleurs, tu représentes ton pays, donc c’est forcément particulier et très bénéfique, enrichissant. Tout était à reconstruire, sportivement ou médiatiquement, et je pense que c’est aussi en regardant ce qui se faisait de bien ailleurs qu’on a évolué. La preuve, aujourd’hui ça se passe très bien, donc tant mieux.
Istres, que tu évoques, est retombé au niveau amateur avec un gros projet pour retrouver le monde professionnel. Y es-tu sensible ?
Ils sont premiers en N3 et remontent en N2. J’ai un ami qui joue là-bas aujourd’hui. C’est super pour eux et je suis très content parce qu’ils partent de loin. C’est un petit village mais et y a beaucoup de belles installations, et le stade Parsemain à Fos aussi. Petit à petit, ils se reconstruisent et pour les enfants, c’est très bien. Derrière, il y a Martigues, Aubagne aussi… des clubs qui vivent dans l’ombre de l’Olympique de Marseille, donc je suis très content pour eux.
Comme à Istres, tu fais deux passages à Grenoble, deux clubs qui te sont chers…
J’y vis encore, j’ai encore des amis au club, des gens qui y travaillent que je connais très bien aussi comme Brice Maubleu, le gardien de but. J’ai fait énormément de choses au GF38, les gens m’ont beaucoup donné aussi. C’est comme à Istres, au Havre, à Troyes ou à Chambéry où je suis aujourd’hui, un club famille. L’attache que j’ai à Grenoble n’est pas la même partout évidemment. Je n’ai aucune attache avec Laval par exemple (rires).
Vas-tu au stade des Alpes de temps en temps ?
Quand j’ai le temps oui, le lundi par exemple avec des copains. J’ai un regard différent aujourd’hui, je ne suis pas « supporter ». Quand je jouais, c’était mon travail mais bien sûr que quand je vais voir Grenoble, j’ai forcément envie qu’ils gagnent… Sauf que j’assiste au match avec un œil plus tactique, technique aussi. Et c’est pareil si je vais à Troyes, Istres, ou encore au Havre par exemple !
C’est le regard d’un passionné finalement !
C’est surtout que, quand je regarde des matchs de foot en Ligue 2 par exemple, je ne comprends pas comment tu peux évoluer au niveau professionnel et ne pas produire de jeu. Bien sûr qu’il y a le besoin de points, des objectifs de maintien ou la peur de descendre, mais tu peux aussi prendre des points en jouant…
Le projet de jeu de Brest, ça te parle ?
L’entraîneur donne un projet qui convient aux joueurs qu’ils ont recruté. Grégory Lorenzi, le directeur sportif et ancien joueur professionnel, a mis ça en place et ça marche très bien cette saison. Tu ne peux pas ramener quatre bouchers au milieu de terrain et des attaquants qui jouent que des longs ballons et espérer que ça passe à chaque fois…
Tu prends du plaisir devant la Ligue 1 ?
Oui sur certains matchs car c’est moins fermé, il y a plus de buts qu’avant. Après, quand tu vois certains 0-0, c’est enivrant mais encore une fois, je comprends certains clubs qui jouent pour aller chercher des points avec l’objectif de se maintenir…
Cette « peur de descendre » va-t-elle tuer le foot ?
On aurait pu garder 20 équipes par championnat mais j’ai compris l’idée… Ils veulent réduire les places pour avoir « deux gros championnats » qui seraient comme des élites. Quand on regarde la Ligue 2 aujourd’hui, il y a au moins 10 équipes qui étaient en Ligue 1 récemment et ça va être de plus en plus difficile de monter.
Par contre, je pense que ça va se réguler au fil des années, les clubs amateurs vont un peu plus se professionnaliser même si c’était déjà le cas. En N2 par exemple, les joueurs s’entraînent tous les jours, c’est leur métier. Il va y avoir de plus en plus de contrats fédéraux et une ouverture peut-être encore plus grande sur la Ligue 3. On peut prendre l’Angleterre comme exemple même s’ils ont une manne financière plus importante.
Aujourd’hui, tes anciens clubs évoluent à des échelons différents. C’est forcément compliqué d’évoquer un club qui t’a marqué plus que d’autres…
Partout où je suis passé, en professionnel ou en amateur, ça a été magnifique pour moi. J’ai rencontré de très belles personnes dans le monde footballistique, présidents, joueurs, staffs et même en dehors avec les bénévoles, le tissu associatif notamment.
Annecy, aussi, qui évolue en Ligue 2, est un club au statut amateur par exemple !
L’équipe seniors est pro en L2 mais la structure est en plein développement. J’ai quitté le club alors qu’il était en National 2 en 2019 : je ne sais pas ce qu’il s’y passe à l’intérieur, je n’ai plus aucun lien. On a contribué à le structurer quand j’y étais. Ils sont montés ensuite et le club a grandi. Ils sont allés chercher leur maintien (sourires).
Le foot évolue aujourd’hui, est beaucoup plus médiatisé… et on en voit forcément les mauvais côtés, notamment en termes de violences. C’est quelque chose qui a toujours existé selon toi ?
Avec ce que je sais, à l’époque, ce n’était pas comme ça. Il n’y avait pas autant de violences. Déjà, moi, sur le terrain, je n’ai jamais pris de carton rouge mais quand il pouvait y avoir une altercation, ça allait jusqu’à se coller les têtes et puis basta ! On n’en parlait pas autant… Quand je vois aujourd’hui des gens qui rentrent sur le terrain pour faire mal à l’autre… Aujourd’hui, dans tous les stades, on entend quelque chose ! Si on parle de « groupes de supporters » qui se donnent rendez-vous sur des aires de repos, en dehors et loin des stades, ça a toujours existé ! Ce n’est pas vraiment ça qui me choque même si c’est de la débilité ! A la limite, eux, qu’ils aillent s’inscrire à l’UFC (Ultimate Fighting Championship), au moins ils se taperont dessus avec du grillage autour… (sourires).
On a l’impression que c’est pour un oui ou pour un non…
Ce qui me choque le plus, c’est de voir que des familles viennent tranquillement dans un stade pour voir un match, avec l’ambiance qu’il peut y avoir autour, et puis tu as deux imbéciles qui s’insultent ou se tapent dessus parce que l’autre a un maillot de foot d’un club qu’il n’aime pas. En Angleterre par exemple, je n’ai jamais vu ça. C’est d’une tristesse… mais ce sont les mentalités, l’éducation… les parents aussi ont un rôle. En tout cas les miens ne m’ont jamais inculqué ce genre de valeurs !
En amateur, on le voit aussi !
C’est l’effet de masse qui fait que… Le cerveau est très compliqué et quand on est en groupe… Et ça part de chez les plus jeunes ! Dernièrement, j’étais à un tournoi et quand tu vois les parents, ça m’attriste à un point ! Ils haranguent leur gamin comme pas possible alors qu’il y a un éducateur. Il faut le laisser jouer ! Pourquoi tu l’appelles ? Pourquoi tu l’encourages ? Laisse-le faire ! Quand tu lui as appris à marcher, tu lui disais « va marcher » ? Ben là c’est pareil ! J’ai l’impression que les gamins, on en a fait une source de retraite et on oublie ce qu’est le foot amateur, le plaisir de jouer avec les copains d’en bas. On occulte aussi la valeur première de l’amateur, le plaisir avant tout. C’est ce que tous mes entraineurs m’ont dit, même au niveau pro. Quand les gens auront compris que c’est un jeu…
La conséquence aujourd’hui, c’est de fermer les entraînements au public…
Ils devraient faire comme à l’école ! Dépose ton gamin et tu n’as pas besoin d’assister au cours… Ben c’est pareil au foot, tu n’as pas besoin de venir. Si tu viens pour regarder, y a aucun problème. Moi je m’en fiche que les parents regardent la séance, comment ça fonctionne mais à côté, faut se taire ! A l’époque, nos parents ne venaient pas nous voir à l’entraînement donc je peux comparer : je dirais que la violence est partout aujourd’hui et comparé à mon époque, les médias jouent un rôle dans la diffusion de cette information !
Nassim Akrour du Tac au Tac
Ton appli mobile préférée ?
Linkedin et Whatsapp parce qu’on a forcément plusieurs groupes de discussions…
Plat, boisson ?
De l’eau et un bon filet de bœuf avec frites/légumes.
Dernier film au ciné ?
Oulà, ça doit remonter à avant le Covid mais alors pour m’en souvenir… (rires)
Dernier livre que tu as lu ?
C’est rare que je lise un livre, je suis plus type magazines ou quotidiens sur des sujets en tout genre !
Un sport autre que le foot ?
Le tennis.
Une ville, un pays ?
Les Etats-Unis.
Le meilleur souvenir de vacances ?
Les Etats-Unis.
Tes hobbies ?
Les séries, films, le tennis, les voyages.
Une couleur ?
Le bleu.
Un chiffre ?
17.
La chose que tu détestes le plus chez les autres ?
La jalousie et l’irrespect.
Une idole de jeunesse ?
Marco Van Basten.
Ton plus beau but ?
Pour un Parisien, marquer au Parc des Princes avec Grenoble c’est forcément particulier…
Le but le plus important ?
Il y en a quelques-uns mais je ne pourrais pas en ressortir un comme ça (sourires).
Un but tout fait que tu as raté ?
C’est arrivé mais je ne m’en rappelle pas (rires) !
Un défenseur qui t’a le plus posé de problèmes ?
Gaby Heinze.
Un match référence ?
Le match au Parc des Princes avec Grenoble.
Ton pire match ?
Il y a dû en avoir (sourires)…
Un coéquipier marquant ?
Benjamin Nivet à Troyes, Laurent Batlles aussi…
Le meilleur joueur avec qui tu as joué ?
Il était très très jeune mais je dirais Mamadou Niang à Troyes. Après y’en a eu plein ! Rafik Saifi, Danijel Ljuboja, Romao, Karim Ziani aussi…
Une consigne de coach que tu n’as jamais comprise…
Y en a eu des fois (rires) mais c’est différent avec les entraîneurs étrangers… j’ai eu Faruk Hadzibegic à Troyes où je n’ai peut-être pas compris toutes ses consignes (sourires). On jouait le maintien, on a repris en L2, c’étaient des phases de jeu plus défensives et des fois, quand il expliquait quelque chose, je ne comprenais pas trop. Peut-être parce que je suis un amoureux du jeu (sourires). Par contre, Faruk, en dehors, c’était quelqu’un d’exceptionnel, que j’appréciais beaucoup.
Une prime de match ?
Aujourd’hui on parle d’argent, avant on s’en foutait (sourires) !
Un déplacement qui s’est mal passé ?
On était parti en stage à Clairefontaine avec Troyes à l’époque quand on évoluait en Ligue 1, après la trêve. Et là, grosse tempête de neige alors qu’on était en bus, on est resté coincé sur la route en attendant les déneigeuses, dans le froid… c’était horrible (rires)
Une devise, un dicton ?
« Chaque problème a une solution » ou « les faibles trouvent des excuses, les forts des solutions »
Si tu n’avais pas été footballeur…
Avant de partir en Angleterre, j’entamais des études pour faire de l’aéronautique. J’avais un penchant pour l’électronique donc si je n’avais pas été footballeur…
Pour finir, le milieu du foot c’est un milieu…
Très, très dur mentalement, vicieux à la fois, et pour finir sur la meilleure note le plus beau métier du monde.
Texte : Joël PENET / Twitter : @PenetJoel
Photos : Philippe Le Brech et Chambéry Savoie Football /
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