L’ancien milieu de terrain, 11e joueur le plus « capé » de l’histoire en Ligue 1 (513 matchs !) a entamé une nouvelle carrière de coach. Après deux saisons chez les jeunes et une saison au Puy en National, il est actuellement adjoint de Roland Vieira dans le club d’Alain Griezmann, où il termine son apprentissage, et ne cache pas son envie de voler un jour de ses propres ailes !
En quatre ans, Florent Balmont a déjà porté la casquette d’entraîneur de presque autant de clubs que tout au long de sa carrière de joueur qui l’a vu disputer, en 19 saisons, 513 matches de Ligue 1 (11e meilleur score de l’histoire !).
N’y voyez pas aucun côté « mercenaire ». Le natif de Sainte-Foy-lès-Lyon, en périphérie de Lyon, est tout le contraire. Il l’a prouvé lorsqu’il était ce milieu de terrain défensif accrocheur dans les cinq clubs professionnels qu’ils a connus (Lyon, Toulouse, Nice, Lille et Dijon).
Après avoir porté les couleurs de l’OL, son club formateur, puis celles de Toulouse pendant une saison (il fut prêté), sa fidélité et son engagement n’ont ensuite jamais été remis en cause, que cela soit à Nice (4 saisons de 2005 à 2009), à Lille (Lille 7 saisons de 2009 à 2016) et enfin à Dijon (4 saisons de 2016 à 2020), où il a achevé sa carrière à l’âge de… 40 ans !
Si l’ancien milieu de terrain défensif, qui s’est dans la foulée lancé dans une nouvelle carrière de coach, vit actuellement sa quatrième saison sur un quatrième banc, c’est uniquement en raison des circonstances.
Début de coach à Limonest
Et il est probable que, s’il continue dans cette voie, lui qui veut se représenter en 2025 à la session du BEPF (il est titulaire du BEF et du DES, et peut donc entraîneur jusqu’en National 2) risque de changer encore plusieurs fois de crèmerie, puisque le football contemporain en va ainsi et que les carrières à la Guy Roux n’existent quasiment plus. « Je sais que je suis parti pour une carrière de coach ! Je me suis présenté au BEPF l’an passé, mais pas cette année. Je me représenterai l’année prochaine ».
Sa phase d’apprentissage, commencée en 2020 avec les U20 de Limonest, poursuivie avec les U17 Nationaux de l’Olympique Lyonnais dans le rôle d’adjoint en 2021 (aux côtés d’Amaury Barlet, aujourd’hui entraîneur des U19) puis avec Roland Vieira lors de l’exercice 2022-2023 pour une première expérience chez les seniors, en National, avec Le Puy Foot 43, « Flo » estime qu’elle arrive à sa fin : « Pour moi, cette phase, il fallait la faire, elle était nécessaire. Mais elle se termine. J’ai énormément appris à Limonest et à Lyon, mais j’ai surtout beaucoup appris avec Roland. C’est un entraîneur qui m’a beaucoup apporté, dans le management, dans les séances. Maintenant, il le sait, et je lui ai dit, j’ai aussi envie de goûter au poste de numéro 1 un jour ».
Objectif maintien pour l’UF Mâcon
Pour l’heure à Mâcon, la hiérarchie est toujours bien établie : « Bien sûr ! Roland est 1, je suis 2, c’est important, on est un binôme, on se trouve et on se comprend les yeux fermés. Roland me fait énormément participer à ses choix, parce que c’est lui qui prend les décisions et je n’ai vraiment aucune frustration car il me donne un gros rôle. On est pote aussi, ça aide, c’est important, il sait qu’il peut s’appuyer sur moi, il m’apprend beaucoup, j’essaie de lui apporter ce que je peux, ça se passe bien. »
Pour l’heure, il n’y a, en fait, que les résultats qui sont compliqués. Promu en National 2, l’UF Mâcon, malgré un bon départ, souffre dans ce championnat et lutte pour son maintien. Après trois bons résultats, l’équipe vient de rechuter lourdement chez le nouveau leader, Bourg-en-Bresse/Péronnas (3-0).
Naissance d’un tandem
Depuis l’arrivée du nouveau tandem, le club de la préfecture de Saône-et-Loire, actuellement 11e sur 14, a enregistré deux victoires, trois nuls et deux défaites. Il faudra en faire un peu plus pour décrocher le maintien. « Oui, c’est vrai, mais on est arrivé en cours de saison donc ce n’est jamais facile. On travaille. On a mis en place beaucoup de choses. Mâcon est monté rapidement, avec deux accessions en deux ans, de DH (R1) en National 2. Alain (Griezmann, le président), je ne le connaissais pas, je l’apprécie, il a envie que le club progresse. Il est ambitieux. Mais il y a des choses à mettre en place. Roland (Vieira) a l’habitude. Il l’a fait au Puy. Quand je parle de travail, je pense toujours à cette phrase : « On joue comme on s’entraîne », et je trouve que l’état d’esprit a changé. On travaille beaucoup à l’entraînement afin de répéter les efforts en match. On est très exigeant au quotidien. »
Vieira-Balmont. Les deux hommes se connaissent depuis près de 30 ans : en 1997, le premier, attaquant, natif de … Mâcon, permettait à l’OL de remporter la coupe Gambardella en se distinguant dans le rôle du gardien lors de la séance de tirs au but (le gardien titulaire avait été expulsé) tandis que le second était entré en cours de jeu. « J’ai presque un an de moins que Roland, raconte Florent; On s’est connu à l’OL pendant nos années de formation. On a gagné la Gambardella ensemble. On avait toujours gardé le contact. On ne s’appelait pas tous les jours mais on se voyait l’été, en vacances. Nos familles s’apprécient. Un soir, il a eu l’idée de me proposer ce rôle d’adjoint, au Puy. La première fois, je n’ai pas pu accepter car je m’étais engagé avec les U17 de Lyon, mais l’idée était restée dans un coin de ma tête. Finalement, il m’a à nouveau proposé ce rôle en été 2022, après l’accession du Puy en National. » Voilà comment le tandem s’est formé.
« A l’OL, je n’avais pas de perspective »
Et si cela peut surprendre aujourd’hui de ne plus voir le nom de Balmont dans l’organigramme de la Groupama OL Academy, l’ex-pro a son explication : « Déjà, ce n’est pas un regret si je n’y figure plus, parce que c’est mon choix. C’est moi qui suis parti en 2022, après la saison en U17. Mais si je suis parti, c’est aussi parce que je n’avais pas non plus de projection quant à mon avenir à l’OL. Je n’avais pas de perspective. Et puis, j’ai eu cette opportunité du Puy avec Roland (Vieira). »
Sportivement, la saison au Puy-en-Velay fut compliquée, mais « ce fut un super apprentissage ». Longtemps dans la course au maintien dans un championnat National à 18 clubs mais à 6 descentes, Le Puy, malgré des gros coups d’éclat (élimination de l’OGC Nice en coupe de France, succès en championnat au Red Star, à Nancy, à Orléans, contre Concarneau ou encore Sedan), a finalement cédé dans les ultimes journées. « C’est frustrant d’être descendu, parce qu’on n’était pas très loin, même si c’était compliqué pour nous par rapport au budget, mais à un moment donné, on a perdu un ou deux joueurs au mauvais moment, et d’autres ne connaissaient pas trop ce niveau National. Et puis il y a eu des matchs où on a laissé filer des points, je pense à celui de Martigues chez nous, au match retour, quand on mène 2 à 1, et qu’ils égalisent dans le temps additionnel… Si on avait gagné contre Martigues, qui était leader à ce moment-là, ça nous aurait donnés une force supplémentaire pour les six ou sept derniers matchs qu’il restait. Mais ce nul (2-2), alors que l’on revenait bien, nous a fait mal. »
« On se canalise de plus en plus »
Sur le banc, les deux hommes ont aussi, parfois, montré qu’ils avaient le sang chaud. Mais Balmont l’assure, cette saison au Puy lui a servi : « C’est vrai qu’on était « trop chauds », mais c’est aussi parce qu’on a ce côté gagneur, et puis il y avait cette pression du résultat, même si la pression, à n’importe quel niveau, elle fait avancer. On a pris des cartons parce qu’on s’est énervé, mais je trouve que cette saison, on se canalise de plus en plus. En tout cas, moi, j’essaie de ne pas trop lui amener ce côté fou-fou et sanguin que j’avais trop au départ. »
Quelques semaines avant la fin de la saison passée, Roland Vieira annonçait son départ du Puy, où il venait de passer 11 ans, mais clamait son envie de retravailler avec Florent Balmont. Si cela n’a pas pu se réaliser à Saint-Brieuc, en National 2, étape suivante de Vieira, le départ surprise de ce dernier à la trêve de Noël pour Mâcon a permis aux deux hommes, qui s’apprécient, de reformer le duo dans le club d’Alain Griezmann, en National 2. « Pendant que Roland était à Saint-Brieuc, j’ai travaillé un peu dans l’immobilier, c’est un milieu qui me plaît aussi, mais très vite, au fil des mois, j’ai vu que le foot me manquait. »
« Le National, c’est pro ! »
Du coup, après avoir découvert le National en Auvergne, Florent découvre le National 2 en Bourgogne, pas très loin de chez lui. « C’est sûr que quand je suis arrivé en National au Puy, l’an passé, je ne connaissais pas trop de championnat et pas beaucoup de joueurs non plus. Il a fallu que je bosse. C’est passé par beaucoup de vidéos, d’analyses de matchs. J’ai pu observer beaucoup de joueurs et j’ai pu apprivoiser le National que je ne regardais pas quand je jouais en Ligue 1. Le National, c’est pro. J’ai été agréablement surpris par le niveau et les structures, on a quand même affronté des clubs comme le Red Star, Le Mans, Nancy, Sedan, qui ont un passé et où il y a des joueurs de bon niveau. Pour des joueurs qui n’ont pas de temps de jeu en Ligue 1, un passage en National, pour eux, c’est un bon tremplin pour rebondir. »
Jamais avare de compliments quand il s’agit évoquer le travail et les compétences de son ami Vieira, « Flo » sait aussi qu’un jour, peut-être, il le croisera … sur le banc adverse ! « Ce serait bien ! Roland mérite d’être encore plus haut, il a tout pour réussir au plus haut niveau, il a les qualités pour ça. Il fait du bon boulot partout où il passe, et là, à Mâcon, où on vient d’arriver, l’objectif est d’abord de se maintenir. Et ensuite, le club pourra viser plus haut. »
Le National ? C’est évidemment beaucoup trop tôt pour en parler à l’UF Mâcon, qui évoluait encore en Régional 1 en mai 2022, mais le club sait au moins une chose : Vieira a la recette, car il y est parvenu deux fois en trois ans avec Le Puy, en 2019 et en 2022 !
Florent Balmont, du tac au tac
Content de succéder à Foued Kadir dans cette rubrique ?
(Surpris) Oui ! On s’est souvent affronté, c’est un milieu de terrain, un bon joueur !
Meilleur souvenir sportif ?
Il y en a beaucoup ! Je vais dire le doublé coupe-championnat avec Lille en 2011.
Pire souvenir sportif ?
C’est la finale de la coupe de la Ligue perdue avec l’OGC Nice contre Nancy, en 2006, on était quand même les favoris. C’est un regret car la coupe de la Ligue manque à mon palmarès.
Combien de buts marqués ?
Je n’en ai pas mis beaucoup, une dizaine peut-être !
Combien de cartons rouges ?
Je n’en ai pas pris beaucoup, je pense que c’est 3 ou 4 ! J’avais une réputation, OK, mais c’est surtout des cartons jaunes, et là, ce n’est pas pareil ! En fait, des cartons rouges, je n’en ai pas pris beaucoup compte tenu du nombre de matchs que j’ai disputés. Je savais m’arrêter au bon moment !
Ton plus beau but ?
Celui de Lille contre Nice, quand je fais contrôle de la poitrine et reprise de volée, je pense que c’est le plus sympa dans la gestuelle.
Voir le but : https://fb.watch/r1ueBCWHpX/
Ton match référence ?
J’ai eu des matchs où je me sentais bien et c’est vrai que ce match contre Nice quand je marque, me revient en mémoire, même si on fait 4 à 4 au final.
Ton pire match ?
Un match de Ligue des champions à Munich, face au Bayern, on perdait 4 à 0 au bout d’une demi-heure… Là je me dis « ça ne sert à rien de continuer, on rentre aux vestiaires », je crois que c’est la seule fois où j’ai pensé ça, où j’ai eu cette sensation; ça allait trop vite.
Ton geste technique préféré ?
Ce n’était pas un geste technique. Plutôt une action. J’aimais bien partir sur le côté droit et chercher des passes en profondeur. J’essayais de jouer le plus simplement possible.
Qualités et défauts sur un terrain, selon toi ?
Qualités : l’agressivité dans le bon sens du terme. Ma force, c’était de gratter des ballons, d’avoir envie de les récupérer et de les donner proprement. J’ai évolué dans mon jeu, dans mon football et c’est ce qui fait qu’à Lille on m’a plus considéré comme un bon joueur alors qu’à Nice on n’a plus retenu ce côté « agressivité ». J’avais, je pense, cette qualité de faire les deux. Pour les défauts, c’était ce côté râleur, parce que je déteste perde, et j’avais parfois du mal à me canaliser, ce qui fait que je perdais beaucoup d’énergie. J’ai réussi à gommer ça au fil du temps, à Lille, même si c’était ancré en moi.
Dans la vie de tous les jours, qualités et défauts ?
Je fais tout pour les gens que j’aime, pour ma famille. J’aime donner, c’est ma qualité. Défaut, on en revient au côté râleur (rires), ce n’est pas que sur le terrain ! Impatient aussi. Mais mon épouse me supporte depuis une vingtaine d’années, c’est que je ne dois pas être si chiant que ça !
Que t’a-t-il manqué pour être international ?
C’est une fierté d’avoir fait 513 matchs en ligue 1, et de n’avoir connu que ce niveau, après, pour être international… Je pense que j’ai été à deux doigts de l’être, j’ai reçu les pré-sélections, maintenant, peut-être que mon profil ne rentrait pas dans le cadre, mes deux potes à Lille (Rio Mavuba et Yohan Cabaye) qui jouaient avec moi au milieu de terrain étaient en équipe de France; ensemble, on faisait des bonnes saisons. C’est une question de stéréotype peut-être. Et puis il y avait du monde, et trois Lillois en équipe de France, cela faisait peut-être trop aussi.
Pourquoi as-tu fait du foot ?
C’est mon père qui m’a donné envie de jouer, il entraînait, je le suivais, et il m’a inculqué cette passion ! Je n’arrêtais pas de taper dans un ballon, partout, dès mes 2 ans, chez moi, dans la maison, je cassais quelques trucs ! J’ai commencé attaquant dans mon club de village à Saint-Symphorien-d’Ozon, et après, quand j’ai signé à Oullins, au CASCOL, à l’âge de 13 ans, j’ai reculé au milieu et je n’ai plus bougé. Ensuite, à 16 ans, j’ai intégré le centre de formation de l’OL.
Tu as gardé des contacts avec Oullins et Saint-Symhorien-d’Ozon ?
Non. C’est dommage. Mes parents sont encore à Saint-Symphorien… J’ai toujours dit que je trouvais dommage que le club ne fasse pas appel à moi parce que j’avais envie de donner. J’ai donné un ou deux coups d’envoi mais c’est tout. Les gens, là-bas, voilà… Il n’y a pas eu trop de retour. Même pour mes parents, qui sont de Saint-Symphorien. Il y a eu d’autres dirigeants, peut-être que cela ne les intéressait pas.
La saison où tu as pris le plus de plaisir sur le terrain ?
Honnêtement, même quand je jouais le maintien, j’ai pris du plaisir, partout, mais ce que je retiens, ce que j’ai aimé, c’est cet esprit de groupe. L’aspect collectif. C’est ça qui m’a fait aimer le foot.
Un coéquipier marquant ?
Eden Hazard. Pour moi, c’est le meilleur joueur avec lequel j’ai évolué. Je l’ai vu commencer. Hugo Lloris aussi, pareil, que j’ai vu commencer à Nice : il était 3e gardien, et je me souviens lui avoir dit, après deux ou trois entraînements, « Toi, tu vas faire une grosse carrière », je ne me suis pas trompé, mais c’était évident, il avait déjà le niveau et la maturité au-dessus.
Le coéquipier avec lequel tu avais le meilleur feeling sur le terrain ?
A Lille, avec Rio Mavuba. Il avait cette intelligence et cette facilité, il jouait simple, et moi derrière, j allais plus « chercher », il y avait un certain équilibre entre nous. En plus on est ami, nos familles s’entendent bien.
Combien d’amis véritables dans le foot ?
Moins de 10. Mais il y’en a. On ne s’appelle pas tout de temps mais il y a beaucoup d’affinités.
Le joueur adverse qui t’a le plus impressionné dans ta carrière ?
Fernando Torres à Liverpool, Zanetti à l’Inter Milan, des joueurs de classe mondiale. Et aussi Verratti, un joueur que j’aimais beaucoup. On l’a sous-estimé à Paris. J’adorais ce qu’il faisait, c’était un chien sur le terrain, qui ne lâchait jamais.
Une idole de jeunesse ?
Zidane.
Un modèle ?
Verratti, oui, Pep Guardiola aussi. Gaizka Mendieta à Valence, contre qui j’avais joué. Des profils intéressants, pour moi, qui était aussi milieu de terrain.
Un coéquipier perdu de vue que tu aimerais bien revoir ?
Hugo (Lloris).
Un coach perdu de vue que tu aimerais bien revoir ?
René Girard. J’ai bien aimé. C’est la première fois que je suis allé voir un entraîneur à son départ, pour lui dire que j’avais kiffé les deux saisons avec lui, à Lille, pourtant, quand il est arrivé, je me suis dit, avec son caractère sanguin, « ouh la »… Je ne savais pas ce que ça allait donner.
Un coach que tu n’as pas forcément envie de revoir ?
Tous les coachs m’ont apporté, après, c’est vrai qu’avec Frédéric Antonetti, cela a été tendu parfois, mais j’ai beaucoup de respect pour lui, il a connu une période très compliquée, mais comme entraîneur, il ne m’a pas marqué.
Le joueur le plus connu de ton répertoire, c’est qui ?
Benj’ Pavard.
Des rituels, des tocs, des manies ?
J’embrassais mon alliance en entrant sur le terrain. J’ai oublié une fois de le faire et je me suis blessé.
Une devise, un dicton ?
On joue comme on s’entraîne. Cela a toujours été ma devise tout au long de ma carrière et je le répète aujourd’hui en tant qu’entraîneur. Sinon, on ne peut pas être performant en match.
Termine la phrase en un adjectif ou deux : tu étais un joueur plutôt …
Rugueux. Combatif. Je me souviens que les supporters disaient qu’ils valaient mieux m’avoir dans leur équipe que dans l’équipe en face.
Une appli mobile ?
LEquipe.fr
Le milieu du foot, en deux mots ?
C’est un milieu où il y a du lobbying, pas tout le temps franc.
Tes passions ?
Le padel. J’adore. Je me s’y suis mis quand j’étais à Lille. Le tennis, c’était bien, mais maintenant, c’est le padel.
Texte : Anthony BOYER – aboyer@13heuresfoot.fr – Twitter @BOYERANTHONY06
Photo de couverture : UF Mâcon
Photos : UF Mâcon (sauf mentions spéciales)
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