Malik Tchokounté : « J’aurais pu rester un joueur de CFA ! »

L’attaquant du Nîmes Olympique (Ligue 2), formé à l’OGC Nice, s’est révélé sur le tard, et n’a signé son premier contrat pro qu’à l’âge de 29 ans. Depuis, il prolonge le plaisir. Mais avant cela, il a connu le monde amateur, notamment à Calvi, où il aurait pu succomber aux tentations.

C’est une petite ombre à son CV, pas suffisamment grosse pour occulter le reste de sa carrière. D’ailleurs Malik Tchokounté ne s’en offusque pas.

Cette ombre, c’est ce chiffre : zéro. Comme le nombre de but qu’il a inscrit, ou plutôt qu’il n’a pas inscrit, lors de la saison 2018-2019, la seule de sa carrière en Ligue 1, avec le Stade Malherbe de Caen. « C’était incroyable ! » se souvient ce grand gabarit d’1,91m, qui avait cependant marqué en coupe de France.; « J’ai eu les poteaux, deux ou trois buts refusés par le Var ! Mais, sinon, oui ça va, je m’en suis bien remis (rires) ! »

Formé à l’OGC Nice

Photo Nîmes Olympique

Oui, Malik Tchokounté a joué en Ligue 1 ! Sur le tard. A 29 ans. Ce n’est pas lui faire injure de dire que, à l’époque du centre de formation de l’OGC Nice, quand il jouait chez les « Nationaux » puis en réserve en CFA, il n’était pas nombreux à miser sur lui, à le voir jouer au top niveau. Et pourtant !

Bien sûr, Malik, qui a aujourd’hui 34 ans, a pris son temps. Presque dix ans. Entre le moment où il est parti de sa ville natale – qu’il vient retrouver assez régulièrement – et de son club chéri, l’OGC Nice, en 2008, et son premier match en Ligue 1, au Parc des Princes, face au PSG, sous les couleurs de Caen, en 2018 (3-0), il s’est écoulé 10 ans tout pile !

L’Angleterre et le FC Thurrock, sur les bords de la Tamise, à l’est de Londres, en 5e division, où il s’est exilé pendant une saison, Calvi (deux saisons en CFA2 puis deux autres en CFA) puis Dunkerque, là où il a « éclos » en National, notamment lors de sa quatrième saison (12 buts en 28 matchs), dans une division de plus en plus suivie : Malik a progressivement franchi les étapes.

Photo Nîmes Olympique

Avant sa douzaine de buts à Dunkerque, il y avait déjà eu ce titre de meilleur buteur avec Calvi en CFA (15 buts en 33 matchs) lors de la saison 2012-13, dans la poule… nord, en compagnie de Dunkerque justement, futur promu en National : « Dunkerque m’avait impressionné en championnat. On voyait bien qu’ils avaient une rigueur supérieure aux autres équipes de notre poule. J’avais fait deux bons matchs contre eux (Malik avait inscrit un doublé à l’aller à Tribut, 2-2). A la fin de la saison, ils sont montés en National et leur coach, Fabien Mercadal, m’a appelé. Le courant est bien passé. D’autres clubs de National m’avaient appelé. Vu que je connaissais l’équipe, et aussi quelques joueurs, avec lesquels on était sorti à Calvi après le match (rires !) et avec qui j’avais bien sympathisé, je me suis renseigné auprès d’eux ! Je n’ai pas hésité ! Je suis revenu jouer à Dunkerque en 2020, en Ligue 2, dans le nouveau stade Tribut …. Oh la vache ! Quand tu as connu l’ancien stade, celui-là, c’est le Camp Nou ! »

« Je suis tombé sur les bons coachs »

Photo Nîmes Olympique

Malik a pris son temps et, surtout, il a écouté et retenu les leçons du passé. Celles apprises au Centre de formation, à Nice : « C’est vrai que quand j’avais 19 ans, à l’époque, en CFA, je voyais que la route était longue pour y arriver. Je n’avais pas le niveau pour passer pro à Nice, il faut être honnête, et puis, à ce moment-là, le foot était moins spéculatif. On ne signait pas un contrat « en espérant que ». Donc il a fallu que je passe par la case « amateur », que je franchisse des paliers, que je grimpe de divisions en divisions. Il a fallu aussi que je tombe sur les bons coachs au bon moment (Didier Santini à Calvi, Fabien Mercadal à Dunkerque). Mais je pense que j’avais le bon comportement aussi : parce que, quand j’étais à Calvi, si je n’avais pas appris cette rigueur au centre de formation de Nice, j’aurais pu rester un joueur de CFA. C’est juste que j’ai toujours gardé cette discipline que m’ont inculquée Laurent Bonadei, René Marsiglia et Fred Gioria. Tout ce qu’ils m’ont appris, je m’en suis servi chez les amateurs. Quand je suis arrivé en National, à Dunkerque, j’ai vu que c’était beaucoup sérieux, je passais déjà un cap là. »

Sur les bords de la Tamise

Photo Nîmes Olympique

Dix ans avant de connaître la Ligue 1, donc, et aussi neuf ans avant de signer son premier contrat pro, au Paris FC, repêché en Ligue 2 en 2017 après le dépôt de bilan du Sporting-club de Bastia. « Après ma dernière saison à Nice (2007-2008), même si je n’ai pas signé pro, René Marsiglia, le directeur du centre, m’a félicité, car il trouvait que j’avais progressé après une saison au Cavigal Nice, en 18 ans Ligue. Le club m’avait gentiment repris à l’entraînement la saison après mon départ du Centre, en 2009, et d’ailleurs, René Marsiglia voulait me refaire signer en CFA pour être un cadre avec les jeunes qui arrivaient derrière. René Ricort, le directeur sportif, n’a pas voulu. Du coup, je suis parti en Angleterre, au FC Thurrock, par l’intermédiaire d’un agent, où j’ai passé 6 mois. Quand je suis revenu, j’ai fait des essais à Gap, à Marseille-Consolat puis à Calvi, et c’est comme ça que je suis arrivé en Corse à la fin de l’été 2009. Avec Calvi, ça l’a fait tout de suite ! »

L’histoire avec l’île de Beauté est à ce point idyllique que c’est le malheur du Sporting-club de Bastia, qui a déposé le bilan en 2017, qui a fait le bonheur du Paris FC et par conséquent celui de Malik, champion du Monde CONIFA en 2014 avec le comté de Nice (*), qui a pu, par le jeu des chaises musicales, signer son premier contrat pro !

Fabien Mercadal : « Un joueur et un homme fiable »

Avec Calvi. Photo Philippe Le Brech

« Malik, c’est un joueur et un homme fiable » témoigne Fabien Mercadal, le coach qui l’a pris sous son aile à Dunkerque, avant de l’emmener dans ses valises au Paris FC et à Caen. On a une relation forte. On partage les mêmes valeurs et la même vision du football. Il fait partie des bons mecs que j’ai pu rencontrer dans le foot. Et puis sur le terrain, il joue pour l’équipe, il aide à défendre, il est d’humeur égale. Beaucoup disent qu’il est besogneux mais il a du talent. Cette saison avec Nîmes, il en est à 10 buts déjà (en 28 matchs), alors qu’il n’a pas beaucoup joué titulaire ces derniers temps. A Caen, il avait été recruté pour être un joueur de complément en attaque mais avec les départs de Rodelin et Ivan Santini, il s’est très vite retrouvé exposé. »

Même son de cloche du côté de Didier Santini, l’actuel coach de Rodez (L2) qui, dans les colonnes du Parisien, avait confié en 2017 : « Malik, humainement, est d’une extrême gentillesse. A Calvi, il avait des petits jobs à côté, serveur, surveillant. Partout où il est passé, il a fait l’unanimité. Il n’est pas égoïste. Il est toujours dans le sacrifice pour son équipe. Pour un coach, c’est le joueur rêvé. »

*La Coupe du monde de football ConIFA est un tournoi international de football pour les États, les minorités, les apatrides et les régions non affiliées à la FIFA organisée par ConIFA.

Ligue 2 (30e journée) : samedi 8 avril 2023, à 19h, au stade de la Licorne : Amiens (11e, 37 points) – Nîmes Olympique (18e, 29 points)

Malik Tchokounté, du tac au tac

« J’aurais rêvé d’être pro à l’OGC Nice ! »

Malik Tchokounté lors de la saison 2014-2015 à Dunkerque. (Photo A.B.)

Meilleur souvenir sportif ?
La coupe du monde avec la Selecioun en 2014, on avait une belle équipe de copains ! Y’en a eu des rigolades là !

Pire souvenir sportif ?
La descente avec Caen de Ligue en Ligue 2, à la dernière journée, contre Bordeaux : il fallait un nul, et on perd…

Plus beau but ?
C’est un but refusé (rires) , contrôle poitrine retourné et lucarne opposée avec Caen, en Ligue 2, contre Le Havre ! Il était valable pour moi mais y’avait un joueur du Havre juste à côté qui a fait semblant de mettre la tête alors qu’il était à un mètre de l’action, mais l’arbitre l’a refusé.

Tes débuts au football ?
En fait, j’ai commencé officiellement le foot à 5 ans et officieusement à 4 ans à l’école de foot de à l’OGC Nice, où je suis resté près de 15 ans. Quand j’avais 4 ans, je me faufilais dans les entraînements et l’éducateur, Lionel, me prenait alors que je n’avais pas le droit de jouer, car je n’avais pas 5 ans ! Je n’avais même pas de licence ! Mais comme y’avait mon frère qui jouait, il nous prenait tous les deux ! Je suis parti une saison en 18 ans Ligue au Cavigal parce que Gérard Buscher ne voulait pas de moi et je suis revenu à l’OGC Nice la saison suivante, grâce à René Marsiglia et Fred Gioria. Lionel, l’éducateur, je l’ai revu après en Corse : quand j’étais à Calvi, lui était à Bastia.

Avec la Selecioun du comté de Nice en 2014. (Photos Y. F.)

Le but le plus important de ta carrière ?
Mon premier en pro avec le Paris FC, en Ligue 2, contre Auxerre.

Plus beau loupé ?
Je n’ai pas de souvenir, comme ça, qui me vient… non !

Pourquoi as-tu choisi d’être attaquant ?
On m’a mis à ce poste-là dès que j’ai commencé : quand j’étais jeune, j’étais plus grand et plus costaud que ceux de mon âge, et plus rapide aussi, je dis bien, à l’époque hein (rires) !

Première fois dans un grand stade en tant que spectateur ?
C’était au stade du Ray, à Nice, dans les années… j’avais 4 ou 5 ans, c’était quand Samuel Ipoua (international camerounais passé ensuite par l’Inter Milan, et Toulouse notamment) jouait, dans les années 90. Je me souviens bien de cette époque et de lui ! C’était mon attaquant préféré !

Ton geste technique préféré ?
Double contact, je le fais souvent ça !

Avec Calvi. Photo X. R.

Qualités et défauts sur un terrain, selon toi ?
Qualités : mon jeu dos au but, la finition. Défauts : la profondeur (rires) ! Je ne vais pas avaler tous les espaces, hein ! Mais je le fais, quand même !

Le club ou l’équipe où tu as pris le plus de plaisir à jouer ?
Au Paris FC, la première saison, en Ligue 2 (2017-2018).

Le club où tu n’aurais pas dû signer, l’erreur de casting ?
Non, aucun; je ne regrette aucun de mes choix.

Le club où tu as failli signer (y a prescription aujourd’hui, tu peux le dire !) ?
Juste avant de signer au Paris FC, en 2017, après mes 4 saisons à Dunkerque, je devais signer au Red Star, qui venait de descendre en National. Y’avait un contrat pro qui m’attendait. Le Paris FC a su que je partais de Dunkerque, ils m’ont contacté, et le coach, Fabien Mercadal, m’a dit qu’il y avait peut-être des chances que Bastia soit rétrogradé (relégué de L1 en Ligue 2, le SC Bastia a finalement été rétrogradé en N3 et le Paris FC, battu aux barrages d’accession en L2 par Orléans, a été repêché, Ndlr) et que le Paris FC monte. Et voilà ! C’est le meilleur choix que j’ai fait ! Cela a été mon premier contrat professionnel. C’est fou, parce qu’en plus, avec Dunkerque, on perd la 3e place synonyme de barrage à la dernière journée de championnat chez nous, contre Boulogne (3-3), au profit du… Paris FC ! C’est dingue !

Le club où tu aurais rêvé de jouer, dans tes rêves les plus fous ?
L’OGC Nice, évidemment !

Le club où tu ne pourrais pas jouer ?
L’OM, trop dur (rires) !

Un stade et un club mythique pour toi ?
Manchester United et Old Trafford, j’adore ! Je suis un fan des années Ferguson !

Photo Nîmes Olympique

Un public qui t’a marqué ?
Lors de mon premier match en Ligue 1, avec Caen, on a joué au Parc des Princes, c’était incroyable, alors pas tant au niveau de l’ambiance, mais je sentais le poids du club, le poids de l’histoire, le stade est fait d’une telle façon que… C’était plein à craquer. Après, en termes d’ambiance, je dirais Saint-Etienne, Lens, Strasbourg. Et Marseille aussi, j’ys suis allé avec Caen encore, c’était pas mal du tout, même si pour eux, jouer contre nous, c’était un petit match (rires).

Un coéquipier marquant (si tu devais n’en citer qu’un, mais tu as droit à 2 ou 3) ?
Yohann Mallo. C’est mon meilleur ami. J’ai joué avec lui au centre de formation à Nice. Il est toujours à Nice. Il travaille dans la restauration. Il avait joué un an à Nîmes aussi, en réserve. Il était chez moi y’a quelques jours.

Le coéquipier avec lequel tu avais (ou tu as) le meilleur feeling dans le jeu ?
A Dunkerque, avec Ilan Kebbal, en Ligue 2, c’était vraiment pas mal. Avec Julien Lopez au Paris FC. Et Dimitri Boudaud aussi (Dunkerque). J’ai souvent joué seul devant ! Donc c’est pour ça, je cite plutôt des bons petits numéros 10.

Le joueur adverse qui t’a le plus impressionné ?
La charnière centrale Marquinhos -Thiago Silva au PSG, leur complémentarité, c’était impressionnant, ils se comprenaient sans se parler, juste en se regardant. C’était dingue à voir ! Et aussi Pêpê à Lille, cette saison-là, il marchait sur la Ligue 1 ! Je l’avais croisé et affronté quand il jouait à Orléans, en National, et quand je l’avais revu, je lui ai dit « Waouh, t’as bien avancé depuis le temps ! »

Photo Nîmes Olympique

Le coéquipier le plus fort avec lequel tu as joué ?
Fayçal Fajr, à Caen. C’était quelque chose. On parlait souvent de l’époque où il avait joué à Fréjus, en National, parce que j’ai de la famille à Fréjus, et il habitait dans le quartier où habite ma grand-mère, juste à côté de l’ancien stade Pourcin et du gymnase. Et Ronny Rodelin aussi, à Caen, mais on a juste fait la préparation ensemble avant qu’il ne parte à Guingamp en début de championnat.

Un coach perdu de vue que tu aimerais revoir ?
Je suis en contact avec tous sauf… Laurent Bonadei (adjoint d’Hervé Renard en équipe de France féminine), j’aimerais bien le revoir. Je l’ai eu à Nice en 15 et 16 ans : c’est le premier coach qui m’a fait ressentir ce côté « professionnalisme », voilà, avec lui, j’ai senti que ça y était, on n’était plus dans l’amusement avec les copains, je rentrais au centre de formation, on avait basculé dans le milieu professionnel. Il m’a beaucoup aidé, je sortais de ma période de pré-formation. Récemment j’ai croisé Alain Wathelet, qui était le directeur du centre. Sinon, je suis toujours en contact avec Didier Santini, que j’ai eu à Calvi et à Dunkerque, et aussi Fabien Mercadal (Dunkerque, Paris FC, Caen).

Un coach que tu n’as pas forcément envie de revoir ?
Franchement, aucun.

Un président marquant ?
Ahhh à Calvi, le binôme, René Navarro et Didier Bicchieray, tous les deux, c’était énorme (rires) ! Des bons présidents ! Ils m’ont marqué à vie ! Je suis toujours en contact avec eux, et toujours bien reçu quand je vais en Corse. Calvi, c’était vraiment spécial !

Une causerie de coach marquante ?
La première causerie de Pascal Dupraz quand il a repris Caen en Ligue 2 (Dupraz avait remplacé Rui Almeida en octobre 2019). Son discours d’arrivée. Du Dupraz dans le texte ! Quand il a pris le groupe en main, il nous a remerciés d’avoir sous-performé les semaines précédentes, parce que, comme il l’a dit, ça lui a permis d’avoir du travail et que c’était grâce à nous qu’il était là !

Une consigne de coach que tu n’as jamais comprise ?
Oui, Rui Almeia nous a demandés de faire des appels du bout du monde (!), une méthode qui n’a pas fonctionné du tout à Caen. Ce n’était pas facile d’appliquer ses consignes.

Une anecdote de vestiaire que tu n’as jamais racontée ?
J’en ai deux belles avec Caen et Calvi, mais je ne peux pas les raconter (rires). A Calvi, waouh, c’était très très très festif, y’avait des joueurs qui aimaient faire la fête (rires) ! C’était dur de rester concentré sur le football !

Le joueur le plus connu de ton répertoire ?
Hugo Lloris.

Combien de véritables amis dans le foot ?
J’en ai pas mal ! J’en ai gardé partout dans les clubs où je suis passé. A Calvi (il compte), je dois en avoir une dizaine, c’est pour dire à quel point on s’est bien amusé (rires), au Paris FC aussi, une dizaine, Dunkerque, vu que je suis resté quatre ans, j’en ai gardé beaucoup, à Caen aussi, franchement, vraiment proches, j’en ai beaucoup, entre 5 et 10 par clubs !

Combien de carton rouge ?
Un seul, avec Dunkerque, pour une altercation avec le gardien d’Epinal, en National.

Une devise ?
Pas spécialement, mais à chaque fois, avant de commencer un match, je me dis que tout peut se passer, même le pire des scénarios peut se retourner en faveur de mon équipe, donc, il ne faut rien lâcher. Voilà, c’est ça, ne rien lâcher.

Un chiffre (signification) ?
Le 18.

Un plat, une boisson ?
Le poulet braisé alloco et pour la boisson, le bissap.

Tes passions, tes hobbies ?
Je suis bien occupé avec la naissance de ma deuxième fille, qui a un mois, Keyssi (sa première fille, Elyah, a 2 ans et demi) sinon c’est beaucoup le foot, la famille. Elyah est née à Caen, Keyssi à Nîmes. On aime bien les prénoms avec des « Y » (rires).

Qu’est-ce qui t’a manqué pour être un joueur de Ligue 1 ?
De me maintenir avec Caen, ça m’aurait peut-être permis de gratter quelques saisons de plus.

Un modèle d’attaquant ?
J’adorais R9 (Ronaldo), c’était mon idole, même si je n’ai pas du tout le même style de jeu que lui. Sinon, le style d’attaquants que j’aimais, c’était Bobo (Christian) Vieri, Ruud van Nistelrooy et Patrick Kluivert. Des costauds, des attaquants de surface, des finisseurs ! Je regardais tout le temps leurs matchs.

Tu es un attaquant plutôt…
Un attaquant qui pèse !

Une idole de jeunesse ?
Ronaldo (le Brésilien). Et Nicolas Anelka.

Si tu n’avais pas été footballeur…. qu’aurais-tu aimé faire ?
J’aurais certainement été gendarme mobile, parce que j’avais un oncle qui faisait ce métier. C’était mon modèle. C’est ça que j’avais en tête quand j’étais petit.

Pas plagiste à Calvi ?
(Rires) ! Après, peut-être que j’aurais dévié (rires) !

Le milieu du foot, en deux mots ?
Merveilleux et impitoyable.

Textes : Anthony Boyer / Mail : aboyer@13heuresfoot.fr et contact@13heuresfoot.fr / Twitter : @BOYERANTHONY06

Photo couverture : Nîmes Olympique .