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Laurent Pomponi : « Au Gazélec Ajaccio, je suis en mission »

Professionnel au Luxembourg et buteur en finale de la Coupe la saison dernière, remportée avec Differdange 03, Laurent Pomponi (27 ans) a fait le choix de revenir chez lui, en Corse, pour participer à la reconstruction du GFCA, en Régional 2. Et il a déjà inscrit 19 buts en 12 matchs de championnat !

Le 25 mai dernier, devant 8 385 spectateurs, Laurent Pomponi remportait la Coupe du Luxembourg avec le FC Differdange 03 face à FC Marisca Mersch (4-2). L’attaquant de 27 ans avait inscrit le dernier but. Mais plutôt que de rester au Luxembourg et disputer le tour préliminaire de la Ligue Europa Conférence ou d’explorer les pistes qu’il avait dans d’autres pays, le Corse a choisi  » surprenant » de rentrer chez lui et de signer au Gazélec Ajaccio en Régional 2. « On m’a traité de fou d’aller en R2 », sourit-il. Mais Laurent Pomponi a d’abord écouté son cœur pour participer à la reconstruction du Gaz, « un club mythique ».

Sur les terrains parfois cabossés et bucoliques de la Régional 2 corse, il affole les compteurs cette saison avec 19 buts en 12 matchs de championnat et 3 en deux matchs de Coupe (Coupe de Corse et Challenge Stra).

« J’ai fait des sacrifices financiers mais ce n’est pas le plus important »

Leader de la R2 Corse, le Gazélec Ajaccio, toujours en redressement judiciaire après sa liquidation l’année dernière, est bien parti pour retrouver la Régional 1 la saison prochaine. Epanoui, Laurent Pomponi est revenu pour 13HeuresFoot sur son parcours, jalonné d’allers-retours entre la Corse et le Luxembourg.

L’été dernier, Laurent Pomponi avait plusieurs opportunités au Luxembourg, en Belgique et en Suisse. Mais le natif d’Ajaccio, originaire de Cuttoli a donc décider de rentrer chez lui. « A bientôt 28 ans, j’avais besoin de me stabiliser. Je suis venu au Gazélec pour m’inscrire sur le long terme. C’est le projet parfait, chez moi, dans ma ville et proche de ma famille. Je ne serais pas revenu pour signer dans un club de N2 ou de N3 corse. Le Gaz, c’est différent… C’est un challenge excitant de relever ce club emblématique en Corse. »

Le grand frère

Dans une équipe très jeune, il joue les grands frères avec le gardien Cyril Fogacci, qui était pro lorsque le GFCA évoluait en L2. « C’est mon ami d’enfance. La possibilité de le retrouver m’a aussi conforté dans mon choix. J’apprécie beaucoup aussi le coach Jean-Marie Ferri sur le plan humain. Je l’avais connu quand j’étais à Bastia-Borgo car il entrainait la réserve. Il connaît parfaitement les différents championnats corses. C’est une figure du football sur l’île. Avec lui et le président Louis Poggi, on a deux bastiais emblématiques à Ajaccio… Louis (Poggi) a fait un travail énorme pour sauver le club. Il a joué quelques matchs avec nous au début de saison. »

Par rapport au Luxembourg, l’attaquant a également changé de mode de vie avec un retour au monde amateur et ses entrainements en soirée. « Chez nous, tout le monde travaille ou est étudiant. Moi, je n’ai pas de contrat. Au Luxembourg, j’avais un statut de semi-pro. Je gagnais bien ma vie, j’avais des primes, une voiture de fonction. Pour venir au Gazélec, j’ai fait des sacrifices financiers mais ce n’est pas le plus important… J’ai perdu de l’argent car en plus je n’ai pas droit au chômage en venant de l’étranger. Mais je me débrouille, je vis avec ce que j’ai mis de côté auparavant. Comme on s’entraine le soir, je m’entretiens la journée, je vais à la salle de sport. J’ai gardé la même hygiène de vie que lorsque j’étais pro. »

« Les buts, il faut les mettre, même en R2…»

Avec 19 buts en 12 matchs, Laurent Pomponi est parti sur des bases très élevées qui pourraient lui permettre de se rapprocher de la barre des 40 en fin de saison s’il poursuit sur le même rythme. « Je ne sais pas si en France, beaucoup d’attaquants ont le même ratio que moi, sourit-il. Mais je ne me fixe pas de chiffre à atteindre. Le plus important, c’est le projet du club, de le faire remonter. Moi, j’apporte juste ma contribution. »

Certaines mauvaises langues pourraient pourtant faire la fine bouche en mettant en avant le fait qu’il marque en Régional 2… « Ça, je l’ai entendu. Certains minimisent ce que j’ai fait en parlant du niveau. Mais les buts, il faut les mettre, même en R2. Il faut aussi remettre les choses dans leur contexte. On est le Gazélec, on est attendu, on est l’équipe à battre. Chaque week-end, les équipes jouent le match de leur saison face à nous. Ils viennent à Mezzavia, un stade qui a connu la L1 et la L2… Pour un joueur amateur corse, ce sont des choses qui comptent. On n’a jamais eu de match facile et on n’a pas, non plus, une grosse marge sur nos adversaires. On doit se dépouiller à chaque match. Moi, forcément, je suis toujours marqué de très près par les défenseurs. Il faut savoir être intelligent dans les déplacements. Certes, j’ai mis des doublés ou des triplés. Mais je n’ai jamais eu 7 ou 8 occasions dans un match. Souvent, c’est juste 2 ou 3. »

« Je suis un vagabond du foot »

La carrière de Laurent Pomponi a donc été marquée par de fréquents allers-retours entre la Corse et le Luxembourg. Au Grand-Duché, il a évolué dans quatre clubs : US Hostert (janvier 2017-janvier 2018), F91 Dudelange (juillet 2019-janvier 2020), FC Progrès Niederkorn (janvier 2022-juin 2022) et FC Differdange 03 (juillet 2022-juin 2023).

Tout a débuté par un échange avec un agent sur les réseaux sociaux. « J’avais 20 ans et il m’a proposé de venir au Luxembourg. Pour moi qui n’avais jamais quitté la Corse, ça a été un dépaysement total. Je reste toujours attaché à ma terre de Corse mais je suis aussi quelqu’un qui aime bien l’aventure et découvrir des choses nouvelles. Je jouais en N3 à Ile-Rousse, c’était une chance pour moi de lancer ma carrière et essayer d’obtenir un contrat pro. Je suis devenu un vagabond du foot. »

Il atterrit à Hostert, un club de D2. « Je suis arrivé en janvier, j’ai mis 16 buts et on est monté en BGL Ligue (la 1ère division) aux barrages. C’était un club familial et un club tremplin très regardé par les autres clubs du pays. »

En BGL Ligue, il marque 5 buts lors de la première partie de saison. « Mais j’ai eu le mal du pays et j’ai préféré revenir à Ile-Rousse avec Fanfan Felix. » Un an et demi après, il revient au Luxembourg au F91 Dudelange. « J’ai retrouvé le coach que j’avais eu à Hostert. Mais il a été limogé. Je n’ai pas beaucoup joué et je suis encore revenu à Ile-Rousse en janvier 2020. »

« Le football luxembourgeois a beaucoup progressé »

Il repart au Luxembourg en janvier 2022 au Progrès Niederkorn qui le prête la saison suivante au FC Differdange. « J’étais avec la réserve de l’AC Ajaccio, j’avais un contrat fédéral et je jouais les grands frères avec les jeunes du club. Mais repartir au Luxembourg était une belle opportunité. Au Progrès, je suis arrivé dans une équipe qui tournait bien. Je n’ai marqué qu’un seul but en 11 matchs. D’un commun accord, on a décidé que je sois prêté. A Differdange, j’avais un staff de portugais, vraiment passionné. La saison a été correcte, je marque 6 buts, on termine 5e en championnat et on finit en beauté avec la victoire en Coupe du Luxembourg. Mon plus grand souvenir. »

Avec le recul, Laurent Pomponi ne regrette pas ses différentes expériences au Luxembourg. « Ce pays m’a permis de vivre un joli morceau de carrière. Je m’y suis enrichi sur le plan humain et j’ai progressé au niveau football. Jouer des tours préliminaires de Coupe d’Europe, c’est beau quand même…Bien sûr que quand on regarde le ciel et la température, ça fait un choc par rapport à la Corse. Mais c’est un pays ou le cadre de vie est quand même top. C’est un peu comme Monaco, un pays riche où les gens ne s’intéressent pas trop au foot. Mais pour les gros matchs, il y avait quand même du monde au stade. Moi, j’habitais en France, à Thionville (Moselle), près de la frontière. Le football luxembourgeois a beaucoup progressé. Il n’y a qu’à voir la sélection qui va disputer les barrages pour se qualifier pour l’Euro. Il y a aussi des très bons joueurs. Au Progrès Niederkorn, j’ai joué avec Florian Bohnert, qui est international et qui joue à Bastia (L2) maintenant. J’ai affronté aussi Kévin Van Den Kerkhof qui est passé par Bastia et qui joue en L1 à Metz maintenant. »

« Bayonne, mon grand regret »

Après l’arrêt des championnats en mars 2020, Laurent Pomponi avait signé à Bayonne (N3) l’été suivant en compagnie de son grand ami Cyril Fogacci. « Le cadre de vie me faisait penser à la Corse. Tout était top là-bas. Il y avait Cyril avec moi, on avait une belle équipe, on aurait pu monter en N2. Mais tout s’est encore arrêté à cause du covid. »

Après des bons débuts où il marque 2 buts en 3 matchs, il doit de nouveau rentrer en Corse après le nouvel arrêt des championnats. « J’ai passé le deuxième confinement en Corse. Puis on est revenu à Bayonne en janvier car la Fédération avait décidé de reprendre la Coupe de France. Il y avait deux tableaux, les amateurs et les pros. » Mais après avoir éliminé La Rochelle (5-2) puis Bilière (1-0), Bayonne s’incline face à Lège Cap-Ferret (1-0) le 14 février 2021. « Là, c’était fini. On a été éliminé et le club a stoppé ses entrainements. Il nous a demandé de rentrer. Bayonne, c’est mon plus grand regret. Il y avait vraiment des belles choses à faire mais le Covid nous a tués ! »

« J’ai eu un parcours atypique mais je suis fier de moi »

Bocagnano, le SC Bastia, l’AC Ajaccio où il a effectué sa formation entre 2010 et 2016, l’Ile-Rousse (devenu le FC Balagne) à trois reprises, le FC Bastia-Borgo en N2 (2018-2019) et la réserve de l’AC Ajaccio. Avant de signer cet été au Gazélec Ajaccio, Laurent Pomponi avait déjà effectué un mini tour de Corse. Sans réussir à s’installer dans la durée avec un club.

« A l’AC Ajaccio, j’ai joué en U17, U19 nationaux et en réserve. Mais je n’ai pas eu de contrat pro. Peut-être qu’il me manquait quelque chose à l’époque. Mais je n’ai pas de regrets. J’ai beaucoup appris avec mon coach David Faderne et j’ai gardé de beaux contacts avec tout le monde. Les années entre 15 et 18 ans resteront marquantes. »

En 2018-2019, il avait participé à la montée du FC Bastia-Borgo en National avec Jean-André Ottaviani sur le banc. Mais en attaque, le duo Cédric Odzoumo (16 buts) – Gwen Foulon (18 buts) a flambé. Laurent Pomponi a donc dû se contenter de jouer les jokers (22 matchs, 1 but). « Si j’étais resté à Bastia-Borgo, j’aurais peut-être pu découvrir le National. Mais encore une fois, je n’ai pas de regrets. J’ai eu une nouvelle opportunité de repartir au Luxembourg et je l’ai prise. Maintenant, je suis revenu en Corse et ça me tient à cœur de réussir avec la Gazélec Ajaccio. Quand on voit l’engouement autour de ce club, ce qu’il représente pour les anciens et sur notre île, on est presque en mission pour lui. J’ai encore des belles années devant moi. J’ai eu un parcours atypique mais je suis fier de moi. J’ai vécu de beaux moments. Je remercie ma famille et ma compagne qui m’ont toujours soutenu dans mes choix. »

Laurent pomponi, du tac au tac

« On a l’impression qu’à Mezzavia, les murs parlent »

Meilleur souvenir sportif ?
Le plus beau et le plus mémorable, c’est la victoire en Coupe du Luxembourg avec FC Differdange 03 contre FC Marisca Mersch en mai dernier. Je rentre à la 89e minute et je mets le but du 4-2 à la 90e +2.

Pire souvenir ?
La période covid qui a stoppé les championnats. On n’y pouvait rien mais le Covid nous a fait beaucoup de mal à nous les joueurs amateurs. On a été privés de notre passion qui est d’être sur le terrain. Sur un plan personnel, je vivais une super expérience à Bayonne (N3) mais tout a été gâché.

Combien de buts marqués ?
Je pense entre 60 et 70 en seniors. Je me fais des notes sur chaque saison mais je ne comptabilise pas forcément. Quand j’aurai fini ma carrière, je ferai un gros récapitulatif.

Votre plus beau but ?
J’en retiens un, pas sur l’aspect technique mais sur le plan sentimental. Celui marqué en finale de la Coupe du Luxembourg. Sur une passe dans l’axe, je marque du gauche dans le petit filet. Le plus beau moment de ma carrière devant 9 000 spectateurs.

Votre meilleur match ?
Je vais ressortir davantage une atmosphère qu’une performance individuelle. Mes meilleurs matchs, ce sont mes trois disputés au Tour Préliminaire de la Ligue des Champions (Valletta FC, Malte), de l’Europa Ligue (Shkendija Tetovo, Macédoine) et de la Ligue Europa Conférence (NK Olimpija Ljubljana, Slovénie). La Coupe d’Europe, ce sont des matchs différents à tous les niveaux.

Votre pire match ?
Une rouste en U17 nationaux avec l’AC Ajaccio à Saint-Etienne. On avait pris 7-1. Ça pique… A Saint-Etienne, il y avait Allan Saint-Maximin. Il nous avait fait très mal.

Qualités et défauts ?
Les appels de balle et la finition. En défaut, le timing dans le jeu aérien. Après, je suis assez mauvais perdant dans la vie. Ça peut devenir un défaut.

Des rituels, des superstitions, des manies ?
Sur mes deux protèges tibias, il y a des choses qui me tiennent à cœur et qui représentent qui je suis. Sur celui de gauche, il y a ma famille et ma compagne. Sur celui de droite, la tête de Maure, l’emblème de la Corse.

La saison ou le club ou vous avez pris le plus de plaisir ?
Ma première saison au Luxembourg à Hostert. J’avais 20 ans, je quittais la Corse pour la première fois et je découvrais un autre contexte. Sur le plan sportif, j’ai mis une quinzaine de buts en une demi-saison et on est monté en D1 aux barrages.

Le joueur le plus fort avec qui vous avez joué ?
Vincent Marchetti en jeunes à l’AC Ajaccio. Il a eu un beau parcours. Il vient de signer au Paris FC. Après, 2-3 joueurs au Luxembourg qui ont signé en D2 Allemande ou Belge. Ils ne sont pas connus ici donc leurs noms ne vous diront rien.

Le coéquipier avec lequel vous avez le meilleur feeling sur le terrain ?
Ça n’a pas duré longtemps car la saison s’est arrêtée à cause du covid mais je dirais Vincent Laban à Bayonne. C’était un Français qui est devenu international chypriote. Il avait une vraie vista et une vraie patte gauche. Dommage que je n’aie pas pu profiter de ses qualités de passe, car grâce à lui, j’aurais pu marquer beaucoup de buts…

Le joueur le plus fort que vous avez affronté ?
En U17 nationaux lors d’un AC Ajaccio – Monaco, j’ai joué contre Mbappé. Il était surclassé, il avait deux ans de moins que nous. On perd 4-2 et il nous met un doublé. On voyait déjà qu’il avait quelque chose. En jeunes, j’ai aussi affronté Ousmane Dembélé. C’était pareil.

L’entraîneur ou les entraîneurs qui vous ont marqué ?
Tous m’ont marqué et appris quelque chose que ce soit humainement, tactiquement ou sur le spécifique attaquant. C’est dur d’en ressortir, je ne veux vexer personne ! Je dirais néanmoins Alexandre Richard chez les jeunes, car c’est un âge où on se construit et pour les attaquants, David Faderne à l’ACA et Fanfan Félix à Ile-Rousse.

Un président ou un dirigeant marquant ?
Plutôt une anecdote. Je ne dirais pas qui c’est. Mais après un match important pour le maintien où j’avais marqué, un président est venu me voir sur le parking du stade. Il m’a tendu trois gros billets verts…

Vos amis dans le foot ?
Je pense être assez avenant donc j’ai beaucoup d’amis. J’ai gardé beaucoup de contacts au Luxembourg. Mais mon meilleur ami, c’est Cyril Fogacci, le gardien du Gazélec. On se connait depuis l’âge de 4 ans, on était ensemble à la maternelle. Il y aussi Alexandre Cropanese (FC Balagne).

Le joueur le plus connu de votre répertoire ?
Rémy Cabella qui est d’Ajaccio.

Le club où vous auriez rêvé de jouer, dans vos rêves les plus fous ?
J’ai grandi avec le Manchester United de 2007, avec Cristiano Ronaldo, Giggs, Rooney. C’est mon club préféré même si en ce moment, c’est un peu plus compliqué.

Une idole de jeunesse ?
Petit, j’ai adoré Cristiano Ronaldo ou Thierry Henry. Maintenant, c’est Haaland pour ses appels de balle et son adresse devant le but. Toute proportion gardée, j’essaye de m’en inspirer. Je regarde beaucoup de matchs à la télé, presque tout en fait…

Que vous a-t-il manqué pour jouer plus haut ?
J’ai toujours eu une mentalité irréprochable, je n’ai jamais triché. Après, dans une carrière de footballeur, il faut aussi une part de chance. Il faut être au bon endroit au bon moment. J’ai un parcours atypique, de vagabond mais je n’ai pas de regret.

Vos occupations en dehors du foot ?
Je vais à la salle de musculation, je joue au tennis. Je suis aussi très famille. J’aime passer du temps avec ma compagne et ma famille. On est de Cuttolli, un village à une vingtaine de kilomètres d’Ajaccio.

Si vous n’aviez pas été footballeur ?
Depuis que j’ai 6-7 ans, j’ai toujours voulu être footballeur. Depuis mes 17 ans, j’ai la chance d’avoir toujours vécu du foot et ne pas avoir à travailler à côté. Si ça n’avait pas marché dans le foot, j’aurais peut-être essayé un autre sport comme le tennis.

Le milieu du foot en deux mots ?
Magnifique et cruel à la fois avec de l’émotion mais aussi des injustices parfois incompréhensibles.

Le Gazélec en quelques mots ?
C’est un club familial, un club historique du football corse où les gens et les supporters sont passionnés, J’ai entendu dernièrement quelqu’un qui a dit « on a l’impression qu’à Mezzavia les murs parlent » C’est l’impression que donne ce stade tant il a vécu d’événements marquants.

Lire aussi : Louis Poggi : « C’est le passé qui fait que le Gazelec continue de vivre »

https://13heuresfoot.fr/actualites/louis-poggi-cest-le-passe-qui-fait-que-le-gazelec-continue-de-vivre/

Texte : Laurent Pruneta – Twitter : @PrunetaLaurent

Photos : DR

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