Jean Hugonet : « L’Autriche, une étape parfaite dans ma carrière »

Après un premier contrat pro au Paris FC (L2) et une aventure à Saint-Malo (N2) contrariée par l’arrêt des championnats, le défenseur central de 23 ans, originaire de la région parisienne, a choisi de sortir de sa zone de confort en signant en Autriche à l’été 2021. Un pari gagnant. Après une première saison ponctuée par le titre de Champion de D2 avec l’Austria Lustenau, il s’est affirmé parmi les meilleurs défenseurs centraux de la Bundesliga Autrichienne (D1) tout en poursuivant ses études par correspondance.

Au téléphone, on sent un jeune homme accompli, épanoui et fier de ses choix de carrière. A 23 ans, le défenseur central Jean Hugonet, originaire de Limours (Essonne), a pris une nouvelle dimension depuis son arrivée en Autriche à l’été 2021.

Depuis le début de saison, il a joué l’intégralité des 16 matchs de Bundesliga autrichienne avec l’Austria Lustenau, un club détenu par le président de Clermont (L1), Ahmet Schaefer. Sa carrière, qui avait connu un gros coup d’arrêt après un premier contrat pro au Paris FC en 2019 – où il n’avait pas été conservé -, puis un rebond à Saint-Malo (National 2) écourté par l’arrêt des championnats amateurs, a pris son envol.

Jean Hugonet, formé à Brétigny (Essonne) figure aujourd’hui parmi les meilleurs défenseurs du championnat autrichien. Un pays et un championnat qui ne sont pas des destinations habituellement très prisées par les footballeurs français. Jean partait dans l’inconnu en Autriche. Mais il a osé se mettre en danger en bouleversant son quotidien confortable et bien rempli entre foot, études et musique. Un pari gagnant alors qu’il aurait pu se contenter de rester en National 2 à Saint-Malo où il était capitaine.

Avec ses parents et sa soeur lors du titre, la saison passée, en D2, avec l’Austria Lustenau.

Lors de sa première saison à l’Austria Lustenau, il a remporté le championnat de 2e division autrichienne. « Quand on fait le bilan un an et demi après, on peut dire que j’ai fait le bon choix », reconnaît-il.

Après une trêve de trois mois, la Bundesliga autrichienne reprendra le 12 février. Jean Hugonet et l’Austria Lustenau (8e) qui étaient en stage de préparation en Turquie ces derniers jours, commenceront fort avec un match contre le leader, le Red Bull Salzbourg. Pour @13HeuresFoot, il raconte son parcours qui a souvent été semé d’embuches.

« Jean n’a pas eu un parcours facile mais a toujours été combatif. Le foot, ça peut être parfois violent. Quand on est malade de football, au dernier degré comme je le suis et qu’on voit son fils passer professionnel, on ressent forcément une grande fierté et du bonheur, nous expliquait son père, l’homme politique Jean-Raymond Hugonet, sénateur de l’Essonne et ancien maire de Limours. »

« Peu importe l’environnement : sur un terrain, on est tous pareils ! »

avec l’Austria Lustenau.

Dans une précédente interview, vous nous aviez raconté que chez les jeunes, vous étiez « plutôt fluet » et que vous avez souvent joué dans les équipes 2…
Quand j’étais adolescent, je n’ai jamais attiré l’oeil d’un recruteur à Brétigny, il n’y avait que des phénomènes dans mon équipe comme Moussa Sylla (ex-Monaco, Utrecht). Je me suis vite rendu compte que plus que mon talent, ce serait grâce à mon sérieux et ma détermination que je pourrais moi aussi un jour accéder au monde pro.

Votre père Jean-Raymond est un homme politique reconnu, sénateur de l’Essonne et également musicien. Avez-vous puisé de l’inspiration dans son parcours ?
Surtout dans sa carrière de musicien. À 20 ans, il s’est donné les moyens de vivre sa passion de la musique. J’essaye de faire pareil avec le foot. Dans la famille, mis à part mes parents, on me voyait davantage faire Sciences-po ou les grandes écoles. Si je n’avais pas été footballeur, j’aurais eu ma petite vie et été quand même heureux. Je viens d’un milieu social où je n’ai jamais eu de problèmes. J’avais des copains qui n’avaient presque que le foot comme moyen de s’en sortir. Mais j’ai compris que comme eux, si je voulais écrire ma propre histoire, ça passait par le foot. Peu importe l’environnement, sur un terrain, on est tous pareil : on a tous une paire de chaussures, un ballon et il faut être le plus fort.

Votre détermination avait été récompensée par un contrat pro avec le Paris FC (L2) en 2019. Mais vous n’avez effectué qu’une petite apparition en Coupe de France. Avez-vous des regrets ?
Avec le recul, j’ai compris que je n’étais pas prêt à jouer en L2. Ce contrat est arrivé trop tôt, je n’étais pas assez évolué à tous les niveaux. En plus, je suis tombé la mauvaise année au Paris FC, la seule de ces dernières saisons où il a joué le maintien en étant longtemps relégable. Je comprends que c’était difficile de lancer un jeune dans ces conditions. Mais je n’ai pas pris ça comme un échec. Au contraire, c’était peut-être un mal pour un bien. Après, il y a eu l’arrêt de la saison en mars 2020 avec le Covid. Le Paris FC m’a annoncé par téléphone pendant le premier confinement que je ne serai pas conservé pour la saison suivante. C’était un peu violent. J’ai eu le sentiment qu’on ne m’avait pas laissé assez de temps, même si je sais au fond de moi-même que j’aurais pu mieux faire.

« Quand on a 20 ans, être au chômage et courir tout seul, ça forge le caractère »

La fête avec les supporters de l’Austria Lustenau pour l’accession en N1.

Après votre départ du Paris FC, vous avez connu plusieurs mois d’incertitudes…
Je pensais aller à Créteil en National et j’avais décliné plusieurs propositions en N2. Mais avec Créteil, ça ne s’est pas fait. J’étais à la cave, sans rien. Quand on a 20 ans, être au chômage et devoir aller courir tout seul, ça forge le caractère. J’ai changé aussi d’agent. Heureusement, j’ai pu me relancer à Saint-Malo. Mais comme j’étais pro la saison précédente, j’ai dû attendre le mois d’octobre pour pouvoir jouer. Et il y a eu tout de suite après un nouvel arrêt des championnats à cause du covid… Au total, j’ai joué 4 matchs avec Saint-Malo, un en N2 et trois en Coupe de France, qui avait repris. Saint-Malo est un club bien structuré. On a continué à s’entraîner, on n’a pas été mis au chômage partiel. J’étais bien intégré, on m’avait donné le brassard de capitaine et au départ, il était prévu que je reste pour la saison 2021-2022.

Pourtant, au lieu de continuer avec Saint-Malo en N2, vous avez signé en D2 Autrichienne à l’Austria Lustenau. Comment êtes-vous arrivé là-bas ?
Deux jours après, je devais resigner à Saint-Malo. Mais quelques semaines auparavant, j’avais effectué un essai de deux jours avec la réserve de Clermont et disputé un match amical contre la réserve de Bordeaux. Au bout de trente minutes, je me suis blessé. Je me suis dit, c’est cuit… Mais Clermont m’a pourtant rappelé en me disant qu’ils avaient bien aimé ce que j’avais montré. Ils étaient intéressé par mon profil. Mais à ce moment-là, le club était à la lutte pour la montée en L1. Le deal était simple : s’ils restaient en L2, je signais. En revanche, forcément en L1, le gap aurait été trop élevé et ils avaient besoin de recruter des joueurs plus expérimentés. Clermont est monté en L1. Ils m’ont donc dirigé vers l’Austria Lustenau, un club partenaire également détenu par la président.

Sur le papier, la D2 autrichienne, ça ne fait pas trop rêver. Avez-vous hésité ?
Je me souviens que Lustenau était premier non-relégable en D2 et que j’avais suivi son dernier match alors que j’étais à la piscine, en vacances (sourire)… Mais non, je n’ai pas hésité. En France, niveau foot, c’était compliqué pour moi et j’avais besoin de ce changement. Un contrat pro de deux ans alors qu’à cause du covid, je n’avais presque pas joué pendant un an et demi, c’était même inespéré !

Et dès votre première saison, vous avez remporté le titre de D2 et vous accédez à la Bundesliga autrichienne…
Quand on fait le bilan un an et demi après, on peut dire que j’ai fait le bon choix. Je ne suis pas allé me perdre en D2 roumaine dans un projet bancal. Et j’ai vécu des moments exceptionnels depuis mon arrivée à Lustenau. En France, on demande toujours de l’expérience. Ici, on m’a donné ma chance, j’ai eu la chance de m’imposer tout de suite, j’ai été adopté par les supporters et on a performé avec l’équipe. Entre nous, il y a eu une superbe alchimie. Alors que l’objectif était un maintien tranquille, entre 6e et 10e, on a fait la course en tête toute la saison. L’Autriche, c’est vraiment l’étape parfaite pour ma carrière. Bien sûr, sur un CV, Champion de D2 Autrichienne, c’est moins fort que Champion de L2 en France. Mais c’est beau à vivre… Je n’oublierai pas la ferveur en ville, les festivités.

Comment se passe votre vie à Lustenau ?
C’est une petite ville tranquille près de la frontière suisse. La région est un peu isolée. La plupart des déplacements s’effectuent en bus, c’est souvent assez long, 7 heures… La ville ne fait que 21 000 habitants mais au stade ils sont plus de 7 000. Cette ferveur m’a surpris au départ. Dans le vestiaire, l’ambiance est chaleureuse, familiale. On ressent bien l’esprit allemand, le côté carré, la rigueur. J’ai découvert une autre mentalité qui me convient parfaitement. Pour communiquer, c’est le plus souvent en anglais. Il faut savoir que les Autrichiens parlent mieux anglais que les Français ! J’ai aussi appris un peu l’Allemand. Mais ici, c’est davantage un dialecte donc c’est un peu compliqué. Dans l’équipe, on forme aussi un petit groupe de francophones avec notamment des joueurs prêtés par Clermont. On est souvent ensemble.

« La Bundesliga autrichienne est très observée par les clubs allemands, suisses ou italiens. Ça peut être un bon tremplin »

A l’Austria Lustenau, les supporters sont extrêmement présents.

On voit beaucoup de joueurs amateurs français tenter des aventures dans des pays de l’Est. L’Autriche est un peu moins prisé. Conseilleriez-vous ce championnat ?
Je sais que beaucoup pensent que le championnat autrichien n’est pas du tout suivi, que ce n’est pas ici qu’un joueur pourra passer un cap. En fait, c’est tout le contraire ! On est entre l’Italie et l’Allemagne, l’exposition est royale ! La Bundesliga autrichienne est très observée par les clubs allemands, suisses ou italiens. Ça peut être un bon tremplin. Après, c’est comme partout. L’étranger, ce n’est pas fait pour tout le monde. Ça dépend de ton profil, de tes capacités d’adaptation, ton sens de l’ouverture… J’ai vu des joueurs prometteurs, qui avaient joué en L1, avoir beaucoup de mal ici.

La Bundesliga Autrichienne reprendra le 12 février. Comment s’est passée votre première partie de saison ?
On est 8e sur 12. Il y aura un système de play-off et de play-down avec une seule descente. On joue le maintien. Sur le plan personnel, j’ai tout ce dont je rêvais. C’est ma deuxième saison pleine. Je joue tous les matchs et grâce à cet enchaînement, j’ai pu hisser mon niveau. Entre les équipes, le niveau est assez hétéroclite. Ça va du Red Bull Salzbourg qui est un gros club européen à des clubs plus modestes qui seraient en fin de tableau de L2 française. Mais c’est ça le côté intéressant. C’est un super championnat qui te fait progresser car il permet de se frotter à différents niveaux et à plusieurs types de football.

Votre style de jeu a d’ailleurs évolué par rapport à la France. Les supporters de Lustenau vous ont surnommé « The warrior »…
(Sourire)… Je me suis rendu compte que la technique, bien relancer et être bien positionné, c’était bien beau… Mais à un moment, il faut aussi que ça déménage ! Je ne lâche rien, je mets de l’impact et je sais que les supporters aiment la « grinta » que j’apporte. Quand je suis arrivé ici, j’étais hyper-motivé, je voulais tout défoncer (sic) tellement j’étais frustré de mes dernières saisons. Les supporters m’ont tout de suite renommé comme ça. Avec eux, j’ai une belle relation.

Vous êtes aussi le défenseur qui réalise le plus d’interceptions dans ce championnat…
C’est assez flatteur et ça met en lumière mon boulot. Mais c’est aussi parce qu’on subit beaucoup, donc, en tant que défenseurs, on est assez exposés. C’est comme un gardien dont l’équipe est dominée et qui prend beaucoup de frappes. Statistiquement, il a plus de chance d’avoir un nombre d’arrêts élevés.

« Continuer mes études me permet de rester connecté à la vie réelle »

Vous arrivez en fin de contrat à Lustenau. Comment voyez-vous la suite de votre carrière ?
Lustenau veut me prolonger. Quant à Clermont, ils ont toujours un œil sur moi. Ils voient bien mon développement et ma progression en Autriche. J’ai encore passé deux jours à Clermont. Pour l’instant, je n’ai pas eu trop de retours. Mais retourner en France n’est pas forcément un objectif. J’ai compris assez tôt que le foot en France n’était pas forcément fait pour moi et que je devais passer par l’étranger pour vraiment m’épanouir. Je préfère cette mentalité. Après, entre rester à Lustenau, aller dans un plus gros club autrichien, découvrir la Bundesliga, la Suisse, l’Italie, tout est ouvert… Je pense déjà à bien finir cette saison et je prendrai mon temps pour choisir la meilleure option. Ce qui m’intéresse, c’est de passer de nouveaux caps et franchir d’autres paliers. Signer dans un gros club juste pour la sécurité du contrat ou son montant, pour ne pas jouer ensuite ou être brinquebalé de prêts en prêts, ça ne m’intéresse pas. Pour continuer à progresser, je dois jouer.

Quand vous étiez au Paris FC, vous étiez étudiant en droit à Assas (Paris 2). Vous êtes actuellement en dernière année de Master commerce, management et communication. Pourquoi avez-vous choisi de poursuivre vos études ?
J’effectue mes 3 années en 4 ans par correspondance dans une école de Grenoble. On ne va pas se cacher que le quotidien d’un footballeur professionnel laisse quand même beaucoup de temps à côté. Moi, je ne me vois pas passer tout mon temps libre devant la TV ou à jouer à la console. Je préfère m’occuper le cerveau autrement. Les études, j’en ai besoin. Ça me permet de garder un équilibre personnel et de rester connecté à la vie réelle. J’aime aussi découvrir, aller vers les autres, la vie de vestiaire. Jouer à l’étranger t’oblige à être plus ouvert et curieux sur le monde qui m’entoure. Je prends aussi ça comme une chance.

Jean Hugonet du tac au tac

Première fois dans un stade ?
Un match de L2, Valence – Châteauroux au stade Pompidou lors de la saison 2003-2004.

Meilleur souvenir de joueur ?
Le titre de Champion de D2 Autrichienne avec Lustenau la saison dernière.

Pire souvenir de joueur ?
Mon tir au but manqué avec le Paris FC contre Saint-Priest en Gambardella.

Une manie, une superstition ?
J’appelle toujours mes parents en vidéo quand je suis sur le terrain pour reconnaître la pelouse avant le match.

Le geste technique préféré ?
Le tacle.

Qualités et défauts sur un terrain ?
Pour les défauts: mon efficacité offensive et le fait de vouloir trop bien faire, ce qui parfois me porte préjudice. Fabien Valéri (son ancien entraineur avec la réserve du Paris FC) m’a souvent répété : « le mieux est l’ennemi du bien ». Au niveau des qualités, ma lecture du jeu, mon jeu de tête, ma relance, et ma « grinta ».

Le stade de l’Austria Lustenau, le Reichshofstadion, a une capacité de 8000 places.

Jouer défenseur, c’était un choix ?
J’ai commencé tout petit en voulant marquer des buts mais ce que je n’aimais pas, c’est que je ne maîtrisais pas ce qu’il se passait derrière moi. J’ai donc rapidement reculé pour être sûr de ne pas avoir à dépendre de quelqu’un, pour ne pas prendre de but (sauf mon gardien mais ce poste ne m’attirait pas pour le coup). Puis pour que je sois plus complet, mes coachs m’ont fait jouer au milieu pendant ma formation, avant d’être définitivement repositionné en défense centrale.

Avez-vous déjà marqué des buts en seniors ? Si oui, lequel est le plus beau ?
Je n’ai malheureusement pas l’embarras du choix mais je dirais une tête puissante en lucarne sur un corner tiré au premier poteau en coupe de France avec Saint-Malo.

Votre sauvetage défensif le plus mémorable ?
La saison dernière avec Lustenau, chez le dernier, nous avons absolument besoin des trois points, car le deuxième nous mettait la pression. On ouvre le score à la 85e, et à la dernière seconde je sauve un ballon sur la ligne sur corner contre nous. L’arbitre siffle juste après ça.

Le joueur le plus fort que vous avez affronté ?
Anthony Modeste en match de préparation contre le FC Köln; en match officiel Benjamin Šeško du RedBull Salzburg.

Le joueur le plus fort avec qui vous avez joué ?
Jonathan Pitroipa au Paris FC.

L’entraîneur ou les entraîneurs qui vous ont marqué ?
Patrice Derouin en U16 à Brétigny, Mathieu Lacan en U19 au Paris FC, Fabien Valéri en N3 au Paris FC.

Le président qui vous a marqué ?
Didier Brillant à Brétigny pour son amour du club et par sa capacité à faire de grandes choses avec peu de moyens.

Le club où vous vous êtes senti le mieux, où vous avez pris le plus de plaisir ?
À Lustenau mon club actuel, celui où je me suis vraiment épanoui.

Le club que vous avez refusé et que vous regrettez ?
J’avais refusé de beaux projets de N2 à la sortie du Covid et je m’étais retrouvé sans club pendant 6 mois. Mais au regard de ma situation aujourd’hui, ce n’est pas du tout un regret.

Le club qui vous fait rêver ?
L’AC Milan.

Vos joueurs préférés ?
Giorgio Chiellini et Leonardo Bonucci.

Un stade mythique ?
San Siro.

Vos amis dans le foot ?
Eddy Debreux à l’US Saint-Malo, Michael Cheukoua et Anderson Dos Santos à Lustenau.

Le joueur le plus connu de votre répertoire ?
Jérémy Menez avec qui j’ai joué au Paris FC. Et Bruno Bellone.

Vos occupations en dehors du foot ?
Beaucoup de musique, mes études à distance, et discuter avec mes amis et ma famille.

Sous le maillot du Paris FC.

On sait que la musique est importante dans votre famille. De quel instrument jouez-vous ?
Je joue de la batterie depuis que je suis tout petit. Dans un appartement, c’est un peu compliqué donc je joue plutôt de la guitare ou du piano. Mais quand je reviens chez mes parents, je fais un peu de bruit !

Si vous n’aviez pas été footballeur pro ?
Je pense que j’aurais bien aimé le métier d’avocat mais je reconnais que c’est une question à laquelle j’ai du mal à répondre.

Le milieu du foot en deux mots ?
Intense et Intransigeant.

La région parisienne où vous avez grandi, la Bretagne où vous avez joué ou l’Autriche ?
Mon cœur est à Paris car c’est là où j’ai grandi et où sont tous mes proches. Mais pour l’aventure footballistique je dirais l’Autriche !

Textes : Laurent Pruneta / Mail : lpruneta@13heuresfoot.fr / Twitter : @PrunetaLaurent

Photos : DR