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Hervé Lybohy : « Je savais que ça allait arriver ! »

Un premier contrat pro à 27 ans, un premier match en Ligue 1 à 35 ans, une première sélection internationale à 36 ans… Le défenseur central, sûr de sa force, a percé sur le tard. Au point de pousser sa carrière jusqu’à presque 40 ans, avec Thonon Evian (N2), où, après avoir raccroché la saison passée, il coache les U18 !

Avec le Racing en 2007-2008 ! Photo Philippe Le Brech

Un joueur charismatique, rigoureux, au leadership naturel, doté d’un jeu de tête redoutable… Le défenseur central Hervé Lybohy a marqué de son empreinte tous les clubs où il est passé. Sa carrière l’a emmené jusqu’à presque 40 ans avec un dernier match disputé le 3 juin dernier lors de la dernière journée de National 2 avec Thonon Evian Grand Genève face à Marignane (2-1).

De Sarcelles à la Haute-Savoie, en passant par Saint-Quentin, l’Entente Sannois-Saint-Gratien, le Racing Club de France, Compiègne, Amiens, Fréjus-Saint-Raphaël, re-Amiens, Paris FC, Nîmes, Nancy, Orléans, le Val-d’Oisien aura disputé près de 400 matchs du National 3 à la Ligue 1 (dont 204 en National, 118 en Ligue 2 avec Amiens, Paris FC et Nancy, et 17 en Ligue 1 avec le Nîmes Olympique).

Avec un premier contrat pro à 27 ans, un premier match de Ligue 1 à 35 ans et une sélection en équipe nationale du Niger à 36 ans, Hervé Lybohy a connu un parcours atypique et une éclosion tardive. Ouvert, tourné vers les autres, souvent capitaine dans ses clubs, c’est tout naturellement qu’il s’est tourné vers le coaching pour commencer sa reconversion. Depuis cette saison, il entraîne les U18 Régional 1 de Thonon Evian Grand Genève. Pour 13HeuresFoot, il est revenu sur sa riche carrière et ses idées de jeu dans son nouveau métier.

Supporter du PSG

Avec Saint-Quentin en 2006-2007. Photo Philippe Le Brech

Né à Bouaké en Côte d’Ivoire, c’est dans le département du Val d’Oise que Hervé Lybohy a grandi avec sa famille. Fervent supporter du Paris Saint-Germain, il baigne dans le monde du football depuis petit. Il intègre vite le club de Sarcelles pour pouvoir jouer avec ses amis. Ce qui différencie son parcours de celui des footballeurs de sa génération, c’est que le sien n’a jamais fait de halte dans un centre de formation.

« Dans ma jeunesse, j’ai toujours voulu devenir joueur de foot pro mais je n’ai pas eu énormément d’opportunités d’intégrer un centre. Bien que j’ai joué à Sarcelles, où il y a un gros vivier de joueurs, je n’ai pas cherché plus que ça à faire des essais. J’étais bien chez moi. C’était ma passion. Je jouais au foot avec mes potes et en même temps j’allais à l’école. Mon père était vraiment à fond derrière nous sur l’école. Chez moi, le foot, ça ne restait qu’une passion. Le plus important pour mes parents, c’était les études. »

La découverte du National à Fréjus

Avec Fréjus/St-Raphaël en 2009-2010. Photo Philippe Le Brech

Après son Baccalauréat, Hervé Lybohy obtient un DUT (BAC +2) en Ile de France. « Après ça, je devais faire une école de commerce mais j’ai arrêté parce que je commençais à avoir des contacts dans le milieu du foot. » A l’obtention de son diplôme, il décide de quitter la région parisienne et l’Entente Sannois-Saint-Gratien, où il évoluait avec la réserve, pour signer à l’Olympique Saint Quentin (N2) en 2007 pour une saison. « Je suis parti là-bas grâce à un grand de mon quartier qui est devenu agent aujourd’hui. C’est l’agent de Benjamin Pavard. Il nous a emmené là-bas. J’avais cette envie de sortir de la région parisienne et de voir autre chose. »

Mais après une année à Saint-Quentin, retour à Paris ! Il rejoint le Racing Club de France (N2) où il effectue une saison solide puis repart à Compiègne (N2). Après ces trois saisons en National 2, il monte d’un cran et découvre le National avec Fréjus-Saint-Raphaël en 2009-2010 où il s’impose en défense (30 matchs), dans une équipe de haut de tableau.

Premier contrat pro à Amiens à 27 ans

Avec Amiens, en 2010-2011. Photo Philippe Le Brech

Sa carrière peut enfin décoller ! Il signe un premier contrat pro à 27 ans avec l’Amiens SC. « Même si ce contrat pro, je le signe tard, dans ma manière d’être et mon approche du foot, je me comportais déjà comme un pro dans ma tête. Pour moi, quand le contrat est arrivé, ça ne m’a pas surpris. Je savais que ça allait arriver donc je ne me prenais pas la tête plus que ça. J’étais content mais je ne voulais pas m’arrêter là. Je savais qu’il y allait avoir encore mieux. »

Pendant quatre saisons à Amiens, il est titulaire indiscutable en défense centrale. « Dans ma tête j’étais déterminé. J’avais confiance en moi et j’attendais juste qu’on me donne ma chance pour pouvoir montrer ce que je savais faire. Il y a des coachs qui ont cru en moi, en mes qualités, et ensuite j’ai fait ma carrière tranquillement. »

Avec Amiens, Hervé connait une montée en Ligue 2 en 2011 et continue de grandir footballistiquement avec une première saison dans l’antichambre de la Ligue 1 (33 matchs). Mais Amiens redescend l’année suivante en National. « Il y a une différence entre le monde pro et le monde amateur. Autour de toi tu as des joueurs et des terrains de meilleure qualité, c’est plus médiatisé mais ça ne reste que du foot. Une fois que tu te prépares bien physiquement, tactiquement et mentalement, tu es un joueur comme un autre. »

Un mois en Thaïlande et puis s’en va !

Avec Amiens en 2012-2013. Photo Philippe Le Brech

Malgré ses rêves d’étranger, Hervé aura effectué toute sa carrière en France. A 31 ans, il revient en région parisienne en signant au Paris FC, en National. « Mon rêve, c’était d’aller jouer en Angleterre. Le championnat anglais, je ne ratais pas un match. Malheureusement, je n’ai pas eu d’opportunités à cause de mon âge. Il y a beaucoup de clubs anglais qui se sont renseignés mais mon âge était un frein pour eux. Ils pensaient à la revente, aux bénéfices. Avant de signer au Paris FC, j’avais effectué une escapade en Thaïlande. J’avais déjà signé un contrat à Bec Tero, club basé à Bangkok, depuis mars/avril (aujourd’hui, Bec Tero s’appelle Police Tero FC). J’avais un bon contrat là-bas, du net d’impôt, ça ne se refuse pas. Il y avait d’autres français et des bonnes conditions. Mais pour régler des problèmes administratifs, j’ai dû revenir en France pour faire des papiers. Il y a eu des soucis pour me qualifier. C’est là que Christophe Taine, l’entraineur du Paris FC, qui m’avait déjà contacté, m’a appelé pour que je signe chez eux. Au lieu de faire un an et demi en Thaïlande, je n’ai fait qu’un mois et je suis rentré à Paris ! S’il n’y avait pas eu les soucis administratifs je pense que je serais resté là-bas. »

Dès son arrivée au Paris FC, Hervé Lybohy prend, comme à Amiens, le brassard de capitaine. Pendant quatre saisons, il s’impose comme le taulier du club parisien et devient une valeur sûre des championnats de Ligue 2 et National. Il connait une montée en Ligue 2 dès sa première saison en 2015, une redescente immédiate, une remontée la saison suivante en 2016 grâce à un repêchage (le PFC profite du dépôt de bilan du SC Bastia, relégué sportivement en Ligue 2 et administrativement en National 3) et une belle dernière année en L2 (7e) sous la conduite de Fabien Mercadal avec une équipe au départ construite pour le National.

Premier match en Ligue 1 à 35 ans

Avec le Paris FC en 2016-2017. Photo Philippe Le Brech

En fin de saison, il ne parvient pas à se mettre d’accord en avec le Paris FC pour prolonger son contrat. Le Nîmes Olympique, promu en Ligue 1, vient le chercher. Il signe un an dans le Gard et découvre la Ligue 1 à 35 ans. Une trajectoire plutôt rare ! « Sur cette saison-là, mon objectif était de faire le maximum de matchs, de kiffer ! Je suis allé là-bas sans appréhension. La majorité des joueurs qui étaient dans cette équipe étaient comme moi, en Ligue 2 la saison d’avant. On s’est rencontrés quand je jouais au Paris FC, ils nous ont battu pour la montée dans un match serré. Cette saison là, à Nîmes, en Ligue 1, on avait une très bonne équipe, on termine dans la première partie du tableau, c’était magnifique. Mon vrai objectif, c’était de faire un maximum de matchs et d’apporter à l’équipe et au groupe. »

Cette saison là Hervé dispute 17 matchs et marque 2 buts en Ligue 1, mais il n’est pas prolongé. « Avec le retour de Pablo Martinez de Strasbourg, un défenseur central gaucher formé au club et plus jeune, ils ne pouvaient pas garder deux profils similaires ». Nîmes a misé sur la jeunesse et c’est donc un retour en Ligue 2 à Nancy pour le francilien.

« Coacher, c’est un vrai métier que j’ai découvert. »

Avec le Paris FC en 2016-2017. Photo Philippe Le Brech

A Nancy, il devient même international avec le Niger. Il a alors 36 ans. « Mon pays, c’est la Côte-d’Ivoire mais il y avait une génération dorée, celle des Yaya Touré… C’était donc bouché pour moi. J’ai eu l’opportunité de jouer pour le Niger et je l’ai saisie. »

Au total, il compilera 14 sélections. Après une saison à Nancy en L2 puis une autre à Orléans en National, Hervé Lybohy signe à Thonon Evian Grand Genève, alors en National 3, en 2021, pour y achever sa carrière.

Diplômé du BEF, il devient également coach principal de l’équipe U18 Régional 1 du club. « J’ai dit à certains de mes anciens coachs que je ne savais pas quoi faire après ma carrière. Nombreux d’entre eux m’ont dit « Hervé, je te vois bien comme coach ». C’est comme ça que l’idée m’est venue en tête. Quand je suis arrivé ici, Bryan Bergougnoux (coach du N2) et Sofyane Cherfa (coach des U19 et responsable du centre de formation) m’ont aidé, ils m’ont formé au métier tranquillement. Je remercie le club et Bryan pour ça. C’est un vrai métier que j’ai découvert. On ne s’en rend pas compte, nous les joueurs, quand on arrive sur le terrain tout est déjà installé, on vient avec nos crampons mais il y a un vrai travail en amont. J’ai commencé ma première année à donner des petits coups de mains. La saison dernière, j’ai eu l’opportunité de passer le BEF. Cette année avec cette équipe de U18 R1 je prends énormément de plaisir. Il me reste le DES à passer. Je veux bien me former pour pouvoir être compétent et apporter ce que je peux faire. »

Avec un public jeune, Hervé peut progresser dans la formation, son rôle de père dans la vie lui permet d’avoir une approche différente avec les jeunes. « Je n’ai pas encore eu d’équipes seniors. Avec les jeunes, on est un peu comme des éducateurs. Il y a le foot mais on est là pour leur transmettre des valeurs. Je les prends comme mes enfants et je leur donne beaucoup de conseils sur le métier de footballeur. Je fais passer le message que ce n’est pas facile de devenir pro et qu’il faut se donner les moyens. »

« Je veux aller jusqu’au plus haut en tant comme coach. »

Avec le Paris FC en 2017-2018. Photo Philippe Le Brech

Dans son système préférentiel en le 4-3-3, il préfère que son équipe joue avec un 6 et deux 8, et veut des joueurs offensifs rapides. « Mon idée globale, quand je n’ai pas le ballon, je veux que mon équipe soit difficile à manier, je veux avoir un bloc compact qui bouge en fonction du ballon. Quand j’ai le ballon, je demande à mes joueurs de bien occuper tout le terrain, j’aime que le jeu reparte propre de derrière, attirer l’adversaire pour jouer dans son dos. Je veux beaucoup de vitesse devant et derrière je veux des guerriers. »

Avec Philippe Le Brech !

Avec du recul il analyse l’évolution du football depuis 20 ans. « Le foot a énormément évolué depuis que j’ai commencé. Aujourd’hui, on te parle de jeu de position. Avant il n’y avait pas tout ça. Le foot est toujours en train d’évoluer, c’est pour ça qu’il faut se former et être à l’écoute. Quand j’ai commencé, il y avait un libero et un défenseur, le 4, qui suivait l’attaquant. Aujourd’hui t’as une défense à 4 parfois à 3, les schémas ont évolué, t’as des coachs qui arrivent avec leurs idées. Un coach comme Guardiola révolutionne le foot, De Zerbi vient avec ses idées, Xabi Alonso aussi. Ça contribue à l’évolution du football. »

Des rêves pleins la tête, Hervé Lybohy a désormais de nouvelles ambitions. « Je veux aller jusqu’au plus haut en tant que coach. Après avoir vécu ma carrière de joueur et pu comprendre que tout est possible dans le foot, je ne me ferme aucune porte. Je vais me donner les moyens d’aller le plus haut possible comme ça je n’aurai aucun regret. Une chose est sûre je vais y arriver. »

Hervé Lybohy, du tac au tac

Avec Nîmes en 2018-2019. Photo Philippe Le Brech

Ton meilleur souvenir sportif ?
Ma signature en Ligue 1 à Nîmes en 2018.

Ton pire souvenir sportif ?
Ma première saison en Ligue 2 avec le Paris FC (2015-2016) avec la descente en National.

Tu as marqué combien de buts dans ta carrière ?
Je n’ai pas compté ! J’ai réussi à marquer quelques buts (NDLR: plus de 20 en réalité, dont 2 en L1, 5 en L2 et 8 en National) . Plus jeune je jouais devant, peu de personnes le savent, mais c’est pourtant là que j’ai commencé ! J’ai dépanné un jour au poste de défenseur et je n’ai plus bougé.

Ton plus beau but ?
Il y a une talonnade que je mets contre Lorient avec Nancy sur un corner, à peu près le même geste que Zlatan mais moi c’est Hervé Lybohy donc il n’a pas fait le tour du monde (rires) ! Et un deuxième but que j’ai mis avec Nîmes contre Strasbourg aux Costières, sur un centre de Savanier. Je reprends le ballon de volée en lucarne.

Avec Orléans en 2020-2021. Photo Philippe Le Brech

Ton poste préféré ?
Je dirais mon poste préféré c’est l’attaquant de pointe mais je n’ai pas forcément les qualités pour, donc défenseur central gaucher. J’aurais aimé jouer attaquant pour mettre des buts et faire kiffer tout le mondeC’est une passion que mon père nous a donné depuis que je suis tout petit. J’ai baigné dans le monde du foot notamment avec les journaux sportifs, L’Equipe et France Football. Mon frère aimait Marseille mais moi c’est Paris. Chaque dimanche, c’était Téléfoot ! On regardait les matchs le week-end. Mes potes me trouvaient bon alors ils m’ont inscrit en club avec eux. J’avais envie de devenir joueur pro dans un coin de ma tête mais je n’y pensais pas plus que ça.

Ton geste technique préféré ?
La diagonale, quand je réussis à prendre toute l’équipe adverse de travers.

Tes qualités et défauts sur un terrain ?
Mes qualités c’est le leadership, j’aime sentir que mes coéquipiers sont derrière moi et les emmener avec moi. Techniquement ça va j’ai un bon pied gauche et l’anticipation. Mes défauts : le manque de vitesse mais ça reste dans la moyenne et je suis un mauvais perdant.

L’équipe où t’as pris le plus de plaisir ?
Ça serait difficile d’en sortir une. Dans tous les clubs où je suis passé j’ai pris énormément de plaisir. Après, le Paris FC, ça reste particulier, c’est ma région, il y a toute ma famille, tous mes amis. J’ai vécu beaucoup plus de beaux moments au PFC que dans d’autres clubs tous ont une place importante dans mon cœur.

Avec Orléans en 2020-2021. Photo Philippe Le Brech

Le club où tu aurais rêver de jouer dans tes rêves les plus fous ?
Paris Saint-Germain.

Un match qui t’a marqué ?
Mon premier match en Ligue 1 avec le Nîmes Olympique à Bordeaux (succès 2-1 de Nîmes !).

Un coéquipier qui t’a marqué ?
Teji Savanier m’a marqué par ses qualités de joueur, je l’avais rencontré plusieurs fois mais je ne pensais pas qu’il était aussi fort.

Le joueur adverse qui t’a le plus impressionné ?
Forcément, je te dirais Mbappé et Neymar. C’est des joueurs que je voyais à la TV et quand je les ai vu sur le terrain ils m’ont vraiment impressionnés.

Un coach que t’aimerais revoir ?
C’est une question difficile ! Je dirais Fabien Mercadal. Il était adjoint à Amiens et après je l’ai eu en coach principal au Paris FC. C’est un coach qui connaissait mes qualités et mes défauts. Il me mettait en valeur et j’ai disputé ma meilleure saison en Ligue 2 avec lui (2017-2018).

Avec Nîmes en 2018-2019. Photo Philippe Le Brech

Une causerie de coach marquante ?
J’ai eu un coach à Amiens, Francis de Taddeo, qui avait des causeries marquantes. Il nous donnait envie d’aller sur le terrain pour se battre. C’est un coach attachant qui peut être dur mais en même temps super-marrant, détendu.

Une anecdote de vestiaire ?
Il y a une saison à Amiens, on prépare le match contre Guingamp. J’ai un coéquipier qui arrive de Guingamp (Hervé Basile) et on est montés avec eux en Ligue 2 cette saison-là. Les matchs étaient disputés entre nous. On rencontre Guingamp, et Basile sait qu’il y a un joueur de chez eux que je n’aime pas. Il arrive en début de semaine et me dit « tu sais quoi, le joueur a mis un mannequin et tous les jours il essaye des nouveaux dribbles sur toi ». Quand il m’a dit ça j’étais énervé toute la semaine. Le soir du match je serre la main au joueur fort, je le regarde mal. On joue et au bout de 15-20 minutes, il y a un long ballon sur lui. On arrive en même temps, je prends le ballon la tête et tout. Il tombe par terre et sort sur civière. A la fin du match Basile vient me voir « je rigolais il n’a jamais fait ça ».

Avec Orléans en 2020-2021. Photo Philippe Le Brech

Le joueur le plus connu de ton répertoire ?
Serge Aurier.

Une devise un dicton ?
Quand la vie vous refuse quelque chose, c’est parce qu’elle vous prépare quelque chose de mieux.

Tu étais un joueur plutôt…
Agressif.

Un modèle de joueur ?
Thiago Silva.

Une idole de jeunesse ?
Georges Weah.

Avec le Paris FC. Photo Philippe Le Brech

Un plat, une boisson ?
Aloco poisson, de l’eau avec de la grenadine.

Tes loisirs ?
J’aime voyager mais ma vie tourne autour du foot. J’aime regarder des matchs dans les grands stades, regarder d’autres sports, les activités sportives. Le sport en général.

Un film culte ?
Spartiates.

Le monde du football en deux mots ?
Passionnant et ingrat.

 

Texte : Olesya Arsenieva – Twitter : @ArseneviaO

Photos : Philippe Le Brech

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