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Geoffray Durbant (Châteauroux) : « La Ligue, 2, j’espère que j’y retournerai ! »

L’avant-centre, qui a rejoint cet été La Berrichonne, son 11e club, vient de dépasser la barre des 100 buts, toutes divisions nationales confondues. Après des débuts en National au Red Star, son club de coeur, il y a plus de 10 ans, il n’avait pas hésité à redescendre en N2 et même en N3 pour rebondir et devenir aujourd’hui un attaquant incontournable.

Sous le maillot de Châteauroux, qu’il a rejoint cet été, en National. Photo Philippe Le Brech.

« J’ai marqué partout où je suis passé »… Ne voyez aucune suffisance dans les propos de Geoffray Durbant mais un simple constat, confirmé par les chiffres. A 31 ans, l’avant-centre de Châteauroux (National) vient de dépasser la barre des 100 buts en championnat (National, N2, N3) depuis le début de sa carrière. L’international guadeloupéen en compte actuellement 103. « Avec la Coupe, je dois arriver à 150 », sourit Geoffray, qui a inscrit un quadruplé dimanche face à l’ES Bourges Moulon (N3) au 5e tour de la Coupe de France (victoire de Châteauroux 5-0).

Arrivé cet été dans le Berry, il n’a pas manqué ses débuts. Elu meilleur joueur de National du mois d’août, il occupe la tête du classement des buteurs à égalité avec Alain Kérouédan (Avranches) avec six réalisations. Malheureusement pour lui, il va être contraint au repos forcé lors des prochaines semaines. Il a en effet écopé de 3 matchs de suspension. « On n’a pas le droit de parler aux arbitres à la fin des matchs, je ne parlerai donc plus », assure-t-il.

Sous le maillot de Châteauroux. Photo Philippe Le Brech.

Pour 13HeuresFoot, il a retracé les différentes étapes de sa carrière, marquée par des changements fréquents de clubs.

« Souvent, les gens disent « Durbant, il a fait beaucoup de clubs »… Chacun a un avis. Mais ils ne connaissent pas toujours les tenants et les aboutissants. Déjà, j’ai longtemps signé des contrats d’un an. Et j’ai toujours effectué des choix sportifs, pas financiers. »
S’il est désormais devenu un attaquant qui compte en National, il a fait preuve, au début de sa carrière, d’un gros mental en redescendant en National 2 puis en National 3 après des débuts prometteurs au Red Star, son club formateur.

Villemomble, Bobigny, Beauvais en jeunes (1996-2009)

Le natif de Bondy, la ville de Kylian Mbappé, a grandi dans le 93. « Je n’ai que des bons souvenirs de ces années-là. A Bobigny, ça a commencé à devenir sérieux. C’était un bon club formateur. Il a pris encore une nouvelle dimension depuis qu’il est devenu le FC 93. Ses jeunes attirent de plus en plus de clubs pros. »
A l’époque, il avait été repéré lors du réputé tournoi Anastasio Gomez : « Il y avait beaucoup de recruteurs, j’ai été repéré par Beauvais et Amiens qui étaient en L2. J’ai choisi Beauvais. J’y suis resté deux ans en U16 nationaux. Mais il n’y avait pas de U18 nationaux donc je suis rentré. »

Red Star (2009-2014, National, 2 buts)

Sous le maillot de Bastia-Borgo en National. Photo Philippe Le Brech.

A 17 ans, il rejoint le club phare du 93, le Red Star. « On avait une excellente génération 92 avec Sébastien Robert comme entraineur. » Le 18 mai 2012, lors de l’avant-dernière journée de National, Vincent Doukantie le lance à la 69e minute en remplacement de Cédric Sabin face à Vannes (2-0). Lors de sa deuxième saison à ce niveau, il est souvent dans le groupe (20 apparitions). Pour sa première titularisation le 14 septembre 2012 face à Rouen, il marque le but vainqueur : « ça reste un souvenir incroyable. Première fois titulaire et premier but en National. En plus au stade Bauer, côté gauche face au kop, devant ma famille, mes amis… J’étais considéré comme l’enfant du club donc j’ai vécu un moment magique. »

Mais la saison suivante se passe moins bien (9 matchs, 1 but). « Au début de saison, Laurent Fournier m’a mis à la cave. Gaëtan Laborde, qui était prêté par Bordeaux, était à la cave avec moi… Quand Sébastien Robert a remplacé Fournier, j’ai davantage été appelé dans le groupe. Mais il y avait des Lefaix, Laborde ou Lee devant moi. »

Ces dernières saisons, son retour au Red Star a souvent été évoqué. « Beaucoup de gens ne comprennent pas. Les supporters me le demandent souvent. Je suis un enfant du club, du 93, ça aurait été un beau message que je revienne. Il y a eu quelques discussions mais ce n’est jamais allé plus loin. C’est dommage. Il y a toujours eu des gens qui ont fait que ça a bloqué. Mais moi, je n’ai de problèmes avec personne au Red Star. Quand tu es capable d’enchainer les saisons à plus de 10 buts, ce n’est pas anodin. Mais j’ai bien conscience qu’on ne peut pas plaire à tout le monde. C’est la vie, et j’ai essayé de tracer mon chemin en étant le plus performant chaque saison. J’ai su m’adapter à des environnements, des mentalités et des modes de vie différents. »

Roye-Noyon (2014-2015, National 2, 7 buts)

Sous le maillot de Châteauroux. Photo Philippe Le Brech.

A l’été 2014, Geoffray Durbant a effectué un choix fort en quittant le Red Star pour Roye en N2. « J’aurais pu rester au Red Star où j’étais chez moi. Mais parfois, tu ressens un sentiment d’injustice quand tu as l’impression de performer mais que tu passes après les autres. J’avais besoin de temps de jeu. C’est ce que je suis allé chercher à Roye. Quand tu commences très haut, jeune, parfois tu sautes les étapes. Il faut aussi avoir la lucidité pour le reconnaître. Je me suis dit « si tu veux retourner au moins en National, il va falloir charbonner »… Au final, cette saison s’est bien passée. J’ai marqué 7 buts et on termine 7e ou 8e. »

Vitré (juillet 2015-septembre 2015, National 2)

« J’ai choisi de signer à Vitré pour me rapprocher de la Bretagne où il y avait beaucoup de clubs pros », explique-t-il. Recruté par le directeur sportif, il va pourtant vite déchanter sur fond d’incompréhension avec le coach Michel Sorin. « Il jouait dans un système de 3-5-2 et m’utilisait comme piston droit. Déjà au départ, il m’avait seulement dit « tu as un contrat fédéral, tu dois être irréprochable ». Rien sur ses attentes vis à vis de moi. J’ai donc joué à droite. Il me faisait toujours sortir vers la 65e… Lors de mon 2e match, j’avais quand même réussi une passe décisive. Le match suivant, on perd 3-1 à domicile contre Romorantin. A la fin, le directeur sportif me dit : « il faut qu’on se parle lundi, le coach ne veut plus de toi et tu dois aller t’entrainer avec la réserve ». Je lui ai répondu que je m’entrainerais plus tant que ma situation ne sera pas réglée. Et j’ai fini par partir. »

UJA-Maccabi Paris (octobre 2015-juin 2016, National 3, 9 buts)

Sous le maillot du Stade Lavallois, l’année de l’accession en L2. Photo Philippe Le Brech.

Il décide de revenir en région parisienne et signe à l’UJA-Maccabi Paris (fusion de l’UJA Alfortville et du Maccabi Paris) qui galère alors en National 3. « Je descendais de niveau mais j’avais des amis dans l’équipe : Moustapha Cissé, Eddy Fernandes, Price Jolibois, Kevin Zonzon. Ils m’ont dit « on a n’a pas d’attaquant », donc j’y suis allé. Mais on ne va pas se mentir, ça a été compliqué au niveau des conditions de travail. On n’avait qu’un demi-terrain pour s’entrainer. Un jour, j’ai demandé au coach, Fabien Valéri, si on pouvait faire des spécifiques attaquants. Il m’a répondu « Tu n’as qu’à prendre un ballon et aller faire des tirs au quartier »… Malgré tout, on a réussi à se maintenir en N3. J’ai mis ma dizaine de buts (9 en championnat). »

Oissel (2016-2017, National 3, 7 buts)

Après l’UJA-Maccabi Paris, direction Oissel, toujours en N3. « Je n’ai pas trop de souvenirs de cette saison; ça s’est bien passé, mais sans plus. On a terminé 3e et on s’est maintenu sans problème. Le coach, c’était Eric Fouda mais il avait été absent plusieurs mois à cause de soucis personnels. »

Dieppe (2017-2018, National 3, 10 buts)

Sous le maillot du Stade Lavallois. Photo Philippe Le Brech.

S’il reste en Normandie, il signe près de la mer à Dieppe, pour une 3e saison en N3. Un souvenir mitigé. « Je me suis blessé à la cheville, une entorse, dès la 1ère journée et j’ai trainé ça longtemps. Mais après la trêve, j’ai bien fini la saison. L’entraineur, c’était Jean-Guy Wallemme. On a réussi à se sauver lors de la dernière journée face à Evreux (3-1) et je marque le premier but d’entrée. Mais avec l’équipe qu’on avait, on aurait pu faire largement mieux. Moi, je me suis dit que je devais arrêter les projets en N3. J’avais 26 ans, c’était le moment ou jamais. Soit je faisais toute ma carrière à ce niveau, soit j’arrivais à rebondir vers le monde pro. Je ne pouvais plus me tromper. »

Lusitanos Saint-Maur (2018-2019, National 2, 13 buts)

Geoffray Durbant retrouve une nouvelle fois la région parisienne en signant aux Lusitanos Saint-Maur. Après trois saisons en N3, il monte également d’un cran en retrouvant le N2. Avec 13 buts, sa saison a été une réussite sur tous les plans. « On a terminé 2e derrière Créteil. J’ai passé une super saison avec Bernard Bouger et Salah Mahdjoub, ça m’a permis d’avoir des contacts au dessus. »

Sedan (2019-2020, National 2, 15 buts)

Sous le maillot de Bastia-Borgo en National. Photo Philippe Le Brech.

Malgré des approches de clubs de National, il choisit de rester en N2 à Sedan. « J’avais déjà effectué un essai à Sedan avec Nicolas Usaï il y a quelques saisons. Le directeur sportif, Julien Fernandez, me suivait aussi depuis longtemps. Les installations, le stade, c’était le niveau pro ! » Quand la saison s’arrête en mars 2020 à cause du Covid, Geoffray Durbant a déjà inscrit 15 buts. C’est le meilleur buteur de N2 tous groupes confondus. « On a fait un beau parcours avec une série de 13 matchs sans prendre de buts. On était les seuls en Europe ! Malheureusement , on avait un peu faibli et le SC Bastia est passé devant juste avant l’arrêt des championnats et a été promu en National. »
S’il avait encore un an de contrat avec Sedan, l’avant-centre a forcément de nouveau suscité les convoitises en National.

Bastia-Borgo (2020-2021, National, 10 buts)

Sous le maillot de Bastia-Borgo en National. Photo Philippe Le Brech.

S’il y avait des clubs plus fortunés sur les rangs (Boulogne, Bourg-en-Bresse, Red Star), Geoffray atterrit finalement au FC Bastia-Borgo. « Je pense qu’ils ont dû payer une petite indemnité à Sedan. Moi, j’avais dit que je ne viendrais jamais jouer en Corse, mais je ne l’ai pas regretté. J’ai vraiment apprécié cette saison et ce club, malgré les longs déplacements en avion. » Sur le terrain, il a formé un duo très performant avec Wilson Isidor, prêté par Monaco. « Tous les deux, on s’est régalé. On se trouvait presque les yeux fermés sur le terrain. Il a mis 16 buts, moi 10 avec en plus 6 passes décisives, essentiellement pour lui. Wilson, c’est mon petit frère. On s’appelle très souvent. »

Laval (2021-2023, 19 buts en National, 4 en L2)

Après sa bonne saison en Corse, il a des contacts en L2 (Pau) et chez la plupart des clubs de National. Il choisit Laval avec un contrat de deux ans (plus une année en option). « Laval, ça me rapprochait de Paris et je voulais relever le défi de la montée. J’y ai réussi la meilleure saison de ma carrière. »

Sous le maillot du Stade Lavallois, l’année de l’accession en L2. Photo Philippe Le Brech.

Laval monte en effet en L2 et avec 19 buts – le meilleur score de sa carrière – il termine 2e buteur de National derrière Pape Meissa Ba (Red Star). Il figure également dans l’équipe type de la saison.
Mais sa saison en L2 s’est moins bien passée. « Je découvrais le monde pro. Mais je suis sorti de cette saison avec un sentiment de frustration et d’injustice. Je pense que j’aurais mérité davantage de temps de jeu et de considération. Olivier Frapolli, le coach, n’a pas toujours été correct avec moi. Moi, je suis quelqu’un d’entier, qui ne triche pas. A la fin, ce n’était plus ce que c’était entre lui et moi…»

Auteur de 4 buts, c’est lui qui a délivré la passe décisive sur le but de Djibril Diaw qui a permis à Laval de se maintenir à la 94e minute lors de la dernière journée à Amiens (2-1). « A ma place, beaucoup auraient tiré.  Mais j’ai eu la lucidité de faire la passe. C’était un but capital. Bien sûr, tout le monde m’a remercié. Mais au fond de moi, j’étais très déçu de cette saison. Quand j’étais à la Gold Cup avec la Guadeloupe, j’ai compris que je devais quitter Laval même si j’avais encore un an de contrat. Après, je suis très content de ce qui leur arrive cette saison. Le président, c’est une crème. Je leur souhaite tout le bonheur du monde. On s’est envoyé des beaux messages. Quant à moi, la L2, j’espère que j’y retournerai…»

Châteauroux (depuis juillet 2023, National, 6 buts)

Sous le maillot du Stade Lavallois. Photo Philippe Le Brech.

Cet été, s’il a eu des propositions en L2 (Rodez, Amiens), Geoffray Durbant a choisi de retrouver le National avec Châteauroux, une division où il avait l’embarras du choix. « Les clubs de L2, c’était pour être dans la rotation. La concurrence ne me fait pas peur mais elle doit être saine. Je ne voulais pas revivre une autre saison comme la 2e à Laval. Je ne suis pas un joueur de banc. A Châteauroux, il y a des bonnes installations et des dirigeants au top. Avec le coach Olivier Saragaglia, on se connaît depuis longtemps. J’ai envie d’aider le club à retrouver la L2. On manque un peu d’expérience par rapport à une équipe comme le Red Star et on n’a toujours pas été favorisé par les arbitres. Mais le National, c’est souvent une questions de séries…»

A 31 ans, Geoffray estime avoir « encore des belles années » devant lui. « J’espère continuer sur le même rythme. Maintenant que j’ai franchi la barre des 100 buts, j’espère pouvoir atteindre celle des 150. C’est possible ! Grâce à ma femme (Anne-Cécile Ciofani, internationale française de Rugby à VII, élue meilleure joueuse du Monde en 2021) qui est une sportive de haut niveau, qui prépare les JO de Paris, j’ai la chance d’avoir un très bonne hygiène de vie. On se tire vers le haut. Je suis aussi parfaitement entouré avec mon agent Eddy Torest qui m’a toujours soutenu depuis les années N3. Le foot, c’est d’abord du mental. J’ai souffert mais j’ai vu et j’ai appris. Plus tu montes haut, plus le monde du foot est méchant. Mais moi, j’ai toujours su ce que je voulais. Et je n’ai jamais lâché. »

Geoffray Durbant, du tac au tac

Sous le maillot du Stade Lavallois. Photo Philippe Le Brech.

Meilleur souvenir de joueur ?
La montée en L2 avec Laval.

Pire souvenir de joueur ?
Ma blessure avec la sélection de Guadeloupe cet été.

Qualités et défauts sur un terrain ?
Le sens du but. Je suis un finisseur. Après, je n’ai pas de pied gauche mais j’ai quand même marqué des sacrés buts du gauche.

Combien de buts marqués ?
103 en championnat. Plus de 150 avec la Coupe.

Votre plus beau but ?
Contre Le Mans en National avec Laval. On était mené 0-1 et on gagne ce derby 2-1. Je mets un doublé avec le but de la victoire à la 85e. Je suis parti du rond central, je récupère le ballon, j’arrive à dribbler 2-3 joueurs puis je prends à contre-pied le gardien en lucarne.

Sous le maillot de Bastia-Borgo en National. Photo Philippe Le Brech.

Le joueur le plus fort avec qui vous avez joué ?
Birama Touré avec Beauvais en U16 nationaux

Le joueur le plus fort que vous avez affronté ?
Paul Pogba quand il jouait au Havre en U16 nationaux.

Un joueur avec qui vous avez eu le meilleur feeling sur le terrain ?
Wilson Isidor à Bastia-Borgo.

L’entraîneur ou les entraîneurs qui vont ont marqué ?
Jean-Guy Wallemme à Dieppe, Bernard Bouger aux Lusitanos, Sébastien Tambouret à Sedan et Olivier Frapolli à Laval.

Un coach que vous n’avez pas forcément envie de revoir ?
Il n’y en a pas. Même Michel Sorin, avec qui ça s’est mal passé à Vitré, est venu s’excuser quand je l’ai revu à Laval.

Sous le maillot de Bastia-Borgo en National. Photo Philippe Le Brech.

Le ou les présidents qui vous ont marqué ?
J’ai toujours eu de bons rapports avec mes présidents. Ceux qui m’ont le plus marqué, ce sont Laurent Lairy à Laval et Marc Dubois à Sedan. Quand ils disent, ils font..

Le club où vous vous êtes senti le mieux ?
Sedan et Laval.

Le club où vous avez failli signer et que vous regrettez ?
Peut-être Bourg-en-Bresse il y a 4 ans…

Le club où vous n’auriez jamais dû aller ?
Vitré.

Le club qui vous fait rêver ?
Le PSG. Mais mon club de cœur restera toujours le Red Star.

Vos joueurs ou vos joueurs préférés ? Un modèle ?
Ruud Van Nistelrooy et Hernan Crespo.

Un stade mythique où vous avez joué ?
Geoffroy Guichard, en L2 avec Laval.

Vos occupations en dehors du foot ?
Lire, préparer mes formations pour mon après carrière et regarder des séries.

Si vous n’aviez pas été footballeur pro ?
Aucune idée… Au début, je me débrouillais, j’étais dans la maintenance industrielle. Là, je termine une formation de créateur d’entreprise.

Le milieu du foot en quelques mots ?
Un peu ingrat parfois…

Normandie, Bretagne, Corse, Pays de la Loire, centre où vous avez joué, ou région parisienne où vous avez grandi ?
J’ai bien kiffé mon année en Corse. Mais je reste attaché à la région parisienne. J’ai déjà fait construire ma maison en Seine-et-Marne.

Vendredi 20 octobre 2023 – Championnat National (11e journée) : FC Martigues – La Berrichonne de Châteauroux, à 19h30, au stade Francis-Turcan.

Regarder le match sur : https://ffftv.fff.fr/video/6314002710112/j11-national-i-fc-martigues-lb-chateauroux-19h15

Texte : Laurent Pruneta / Twitter : @PrunetaLaurent

Photos : Philippe Le Brech

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