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Biesheim, le poil à gratter du National 2

Le promu haut-rhinois place l’humain au centre de tout. Emmené depuis deux saisons par Vincent Rychen, il fait beaucoup mieux que de la figuration dans son championnat, au point d’enquiquiner les « cadors » de la poule en haut de tableau et de se mêler à la lutte pour la montée en National.

Par Anthony Boyer – Photos Jorge de Carvalho

La joie du buteur Alain Reppert.

C’est un peu le tube de l’année en National 2. Depuis juin 2022 et l’arrivée sur le banc de Vincent Rychen, l’ASC Biesheim – prononcez « Bissaïme » – ne cesse d’étonner. Après avoir survolé sa poule en National 3 la saison passée (16 victoires, 7 nuls et seulement 3 défaites), le promu alsacien poursuit sur sa lancée à l’étage supérieur, où, de manière totalement inattendue il faut l’avouer, il est venu se mêler à la lutte pour l’accession en National, quand bien même son dernier revers, samedi, face à Saint-Quentin (2-3), l’a un petit peu éloigné de la première place.

Pourtant, à cinq journées de la fin, l’association sportive et culturelle de Biesheim ne pointe qu’à quatre longueurs de l’actuel leader, Bourg-en-Bresse/Péronnas, et à trois longueurs du dauphin, l’AS Furiani Agliani. Et peut donc, toujours, légitimement rêver de tutoyer les sommets. Mais où s’arrêtera-t-il ? Et si Biesheim coiffait Bourg, Furiani, Fleury ou Bobigny sur le poteau ? Vous avez dit utopie ?

La réussite de Saint-Louis / Neuweg

Le coach de Biesheim, Vincent Rychen (qui salue ici le coach de Fleury, David Vignes).

Ces questions, forcément, nous les avons posé à deux des principaux intéressés. Le coach donc, Vincent Rychen, 48 ans, originaire de Saint-Louis, dans le Haut-Rhin, où il a d’ailleurs quasiment effectué toute sa carrière footballistique, à la fois comme joueur et entraîneur.

C’est là-bas, dans le triangle des trois frontières, comme on dit dans le coin (Saint-Louis jouxte à la fois la frontière suisse et la frontière allemande), qu’il est resté assis le plus longtemps sur un banc, d’abord dans le rôle d’adjoint, ensuite dans celui d’entraîneur principal, avec une certaine réussite puisqu’il a conduit Saint-Louis / Neuweg en CFA (N2) en 2015, à l’issue de sa troisième saison.

Mais c’est aussi dans ce même club qu’il a connus deux évictions : en effet, Vincent Rychen, éducateur sportif à la ville de Saint-Louis dans la vie civile, où il réside encore (à Saint-Louis La Chaussée), y a effectué deux passages. « Mais la première fois, en 2017, c’est plutôt moi qui ai démissionné » rectifie-t-il.

Le National, sujet tabou ?

Vincent Schmitt, le président.

On a aussi posé « la question qui tue » – « L’accession en National, sujet tabou ? » – au président Vincent Schmitt, à la tête de l’ASC Biesheim depuis 5 ans, et présent à l’ASCB depuis 7 ans, quand il siégeait aux côtés de l’ancien président (de 2010 à 2019), Marc Nagor, aujourd’hui président du club voisin et distant de 15 kilomètres, Colmar, adversaire en championnat !

« Le National ? Vous me lancez la patate chaude là » répond avec humour le chef d’entreprise – il est gérant de la société de transport SAFE -, et ancien coéquipier de Vincent Rychen du temps de leur jeunesse, à Colmar. Déjà, cette saison, on s’attendait à souffrir davantage. Après, franchement, il reste 5 matchs, et cette fin de saison appartient aux joueurs, à l’entraîneur et au staff ».

Le capitaine Mouhameth Sané (à droite).

Schmitt, dont l’une des particularités est d’avoir participé l’été dernier au sauvetage du FC Sochaux, dont il est l’unique alsacien parmi les 40 actionnaires, ne s’avance pas trop. Mais consent toutefois : « C’est vrai que, depuis quelques semaines, on m’en parle un peu (du National). Maintenant, je vais vous dire, on a anticipé deux budgets : l’un pour le National 2 (il est actuellement de 1,1 million d’euros, dont 70 % dont consacrés à l’équipe première masculine) et l’autre pour le National si jamais on était amené à monter. Mais il est évident qu’en cas d’accession, on ne pourra pas fonctionner avec le budget actuel. Il faut être réaliste et lucide. Il faudra avoir des idées et trouver de l’argent, mais on n’aura pas 2 millions non plus. »

Le président n’est pas un rêveur mais est bien obligé de prévoir. Surtout, il met avant ce qui fait, selon lui, la force de son club : « Chez nous, l’humain est au centre de tout. L’ASC Biesheim est un club convivial, familial, avec une vraie identité locale. Il y a beaucoup d’Alsaciens en équipe première et seulement trois ou quatre de l’extérieur. »

Rychen : « On va se jauger »

Le coach Vincent Rychen.

Et le coach, il en dit quoi ? Là, on a droit à une réponse de Normand. Pour un Alsacien, ça la fout vraiment mal ! « Il faut continuer. On a des matchs intéressants à jouer qui arrivent, à Furiani (samedi 13 avril), qui nous avait largement dominés chez nous à l’aller (0-3) et contre Bourg à domicile (samedi 20 avril). On va se jauger. On verra si on peut rivaliser et en tout cas être meilleurs que sur les deux confrontations qu’on a eues à l’aller. Et après ça, il y aura le derby à Colmar. »

Bon. Et la montée en National alors ? Vincent Rychen, gêné, n’en parle pas. Du moins pas devant nous, pas à micro ouvert. Mais il laisse apparaître un léger rictus, qui trahit une envie d’aller plus haut, et, surtout, une âme de compétiteur. Une envie de jouer le coup à fond.

Maintenant, ne nous faites pas écrire ce que nous n’avons pas écrit ! « Vincent, le National, vous y pensez ? » « Notre credo a toujours été d’être focus sur le maintien. Bon, mathématiquement, 34 points c’est bien mais derrière ça gagne aussi (Biesheim compte 10 points d’avance sur le 9e, la réserve d’Auxerre, Ndlr). Après, on est des compétiteurs, on a aussi cette ambition de bien faire, de rivaliser avec les équipes qui sont avec nous. Récemment, on a gagné à Auxerre B (1-0), face à leur réserve, mais c’était un match très serré, ils méritaient d’ouvrir le score en première mi-temps, on voit bien que les matchs ne se jouent à pas grand-chose ».

A Biesheim, comme ailleurs, chacun est dans son rôle. L’entraîneur entraîne. Tire le meilleur de son groupe. Insuffle son esprit compétiteur. Et ne parle pas à tort et à travers. Le président, lui, préside, anticipe. Gère. Les problèmes. Les crises. Comme celle, récente de l’automne dernier, lorsqu’il avait présenté sa démission après une sombre affaire de propos racistes tenus par deux de ses dirigeants. Depuis, tout est rentré dans l’ordre. Schmitt a été réélu. Rychen-Schmitt. Les deux hommes sont liés. Font preuve d’humilité. Ne se lancent pas dans de grands discours. Rien ne les empêche cependant de rêver. Après tout, et même si le National semble encore loin, pourquoi se priver d’aller encore plus haut quand on tutoie les sommets d’aussi prêt ?

Interview

Vincent Rychen : « J’aime l’école nantaise »

Vincent, on ne savait pas trop comment prononcer Biesheim… On doit souvent vous poser la question, non ?
On me le demande souvent, oui. Nos adversaires aussi nous le demandent parfois ! Biesheim est une petite ville de 2600 habitants, on est proche de Colmar (15 kilomètres environ), proche du Rhin, proche de Fribourg en Allemagne (35 kilomètres environ)…

Avec Colmar, y-a-t-il une rivalité ?
Une rivalité saine. C’est le genre de match qui attire du monde.

Avec Colmar, aucun rapprochement en vue non plus ?
Non, mais ça, c’est plutôt au président de répondre. Vincent Schmitt : « Non, ce n’est ni dans les cartons, ni dans les tuyaux. »

Le club référence, pour vous, c’est Strasbourg ?
Oui. Ici, on aime le Racing-club de Strasbourg ! On est à moins d’une heure, ça reste notre référence, même en Sud-Alsace, alors que, pourtant, on n’est qu’à une heure de Sochaux aussi, mais le Racing, c’est culturel.

Des tribunes bien remplies pour le derby aller face au voisin Colmar.

Votre parcours de joueur ?
Il est loin d’être linéaire, un peu cabossé (rire) ! J’ai commencé à Saint-Louis, où j’ai grandi à côté d’une cité. J’ai appris le foot dans la rue. J’adorais ça ! On jouait tous les jours, et vers l’âge de 15 ans, j’ai pris ma première licence à Saint-Louis. Je ne suis pas passé par une école de foot : ma préformation, je l’ai effectuée dans la rue. Après ma saison en U16 (juniors première année), j’ai intégré les seniors 1 de Saint-Louis, en Excellence, l’équivalent du Régional 2 aujourd’hui. Ensuite, j’ai joué à Colmar en CFA2 et à Schiltigheim (CFA2), où on a manqué plusieurs fois la montée en CFA. Parallèlement, je faisais des études à Strasbourg.

A quel poste étiez-vous ?
Je jouais essentiellement latéral mais j’ai fait plusieurs postes, notamment sur mes dernières années, où je jouais plus central ou milieu défensif.

Alexandre Valbon.

Comment avez-vous basculé de joueur à entraîneur ?
Très tôt, j’ai bien aimé ce côté éducateur. Quand je suis arrivé dans le foot, sur le tard, j’ai tout de suite été encadré par des anciens pros, des anciens du FC Mulhouse, qui avaient un vécu, comme Serge Duvernois, (ex-Mulhouse et ex-entraîneur/joueur de Saint-Louis-Neuweg), Philippe Tschiember (ex-Mulhouse) et ils ont su me transmettre ça. Damien Ott (ex-coach de Colmar, Bourg, Troyes et Avranches, passé aussi par Saint-Louis) et Nicolas Frischherz m’ont aussi accompagné dans mes débuts.

Je voulais savoir comment gagner des matchs et ce qu’il fallait faire pour y parvenir. En fait, c’est un cheminement. Et puis j’aime beaucoup la compétition. J’ai commencé par coacher des jeunes, des débutants jusqu’aux U19, et ensuite j’ai été adjoint de 2008 à 2012 de Cédric Decker, en CFA (N2) à Saint-Louis (Decker entraîne aujourd’hui l’ASL Koetzingue en Régional 2), alors que je jouais encore, et c’est là que j’ai pris vraiment conscience que je voulais devenir entraîneur.

En 2012, j’ai pris la succession de Cédric, qui est un ami et avec qui j’ai grandi. Ensemble, on a fait de belles années à Saint-Louis. J’ai fait 3 ans en CFA2 (N3) et 2 ans et demi en CFA (N2) sur le banc de Saint-Louis puis ça n’allait plus trop et en février 2018, avec le club, on s’est séparé. Là, j’ai entraîné un autre club, Hegenheim, en Régional 1, à côté de Saint-Louis. Il y a eu la Covid, cela a été compliqué. Ensuite, Saint-Louis m’a recontacté. Ce n’était plus les mêmes dirigeants. J’avais envie de revenir mais l’expérience n’a pas duré. Il y a eu beaucoup de changement. Et il faut du temps pour réussir, or là, on n’en a pas eu beaucoup pour atteindre nos objectifs.

Foday Camara et le gardien Bastien Rempp, face au Mâcon de Timothée Taufflieb.

En fait, vous avez été viré deux fois du même club ?
Oui, enfin, la première fois, je suis parti de moi-même, je n’étais plus en phase avec la direction de l’époque, j’ai préféré m’arrêter. La deuxième fois, l’idée, en revenant, c’était d’aider la nouvelle équipe dirigeante, mais il y avait eu 17 ou 18 départs pour autant d’arrivées, ça fait beaucoup, ce fut assez compliqué. Cela n’a pas fonctionné, c’est comme ça… Mais ce sont des épreuves qui forgent le caractère, qui sont tout de même enrichissantes.

Votre arrivée à Biesheim en 2022?
Le président, Vincent Schmitt, avec qui j’ai joué à Colmar, m’a contacté. J’avais envie de continuer à coacher, repartir sur un autre projet. Les contacts ont commencé vers février ou mars 2022. Cela faisait neuf ans que Biesheim était en N3 (depuis 2013). L’objectif, en venant, était de maintenir le club à ce niveau et puis on a fait une saison au delà-de nos espérances : on est monté en N2 !

Les résultats de Biesheim depuis votre arrivée sont-ils en quelque sorte une revanche personnelle ?
Une revanche ? Non. Mais une fierté, ça c’est sur. Dans le foot, vous savez, parfois on fait des bons choix et parfois des mauvais choix… Je suis quelqu’un d’entier : quand je m’engage quelque part, c’est à 200 %. Mais si je vois que certaines choses ne me conviennent pas, alors cela devient compliqué.

Parlez-nous de votre club, que l’on connaît très peu…
Je ne le connaissais pas plus que ça avant d’arriver ici, si ce n’est comme adversaire. J’ai découvert un club de près de 400 licenciés, familial, avec des gens simples, des valeurs de bon sens et je m’y retrouve. Le président a joué ici, il est très investi et il veut pérenniser le club en N2, c’est le premier objectif.

Le joueur Alain Reppert (à droite).

Comment se déroule une semaine-type ?
On s’entraîne 4 fois par semaine en début de soirée, du mardi au vendredi, et le lundi, les joueurs ont un programme de musculation et d’entretien à suivre. On s’entraîne sur un terrain en herbe. Le club dispose de trois terrains en herbe. On a de bonnes infrastructures même si on galère un peu en hiver à cause du froid ou du gel, ce qui nous oblige à trouver un terrain en synthétique, mais la commune soutient bien le club, d’ailleurs, son maire (Gérard Hug) vient régulièrement au match. On a beaucoup de contrats fédéraux mais ce sont des contrats à mi-temps, car beaucoup de joueurs travaillent à côté. Pour ma part, je suis éducateur sportif à la Ville de Saint-Louis, où je dispense des cours d’EPS dans les écoles. Je suis à temps partiel cette année : 60 % à la ville et à 40 % au club.

Votre effectif est peu expérimenté également…
C’est vrai, même si on a beaucoup de joueurs qui ont été formés au RC Strasbourg. On a beaucoup de Haut-Rhinois ou de joueurs de la région mulhousienne, de la banlieue de Strasbourg, et seulement deux ou trois de l’extérieur. Anthony Lamonge, notre deuxième gardien, a été pro à Lorient (ex-Avranches, Vannes), Mouhameth Sané, notre capitaine, a été formé à Dijon et Auxerre et a connu la Ligue 2. Reda Bellahcene a aussi un vécu, en première division algérienne, avant de revenir à Schiltigheim.

Ces bons résultats, comment les expliquez-vous ?
(Il sourit). Honnêtement, même nous on est un peu surpris (entretien réalisé avant la défaite face à Saint-Quentin, Ndlr). On voulait absolument ce maintien parce qu’avec cette réforme fédérale… J’ai un groupe travailleur et réceptif, qui a envie de progresser ensemble…

L’équipe de National 2 de l’ASC Biesheim.

Oui mais tous les coachs disent ça, qu’ils ont un groupe travailleur, réceptif… Il doit bien y a avoir autre chose, non ?
(Rire) Oui, je pense que les relations que mes joueurs ont entre eux sont fortes : c’est une des raisons de cette réussite. Mais c’est vrai que j’ai été élevé comme ça, avec des valeurs de travail, et là, on récolte les fruits de notre travail. On a beaucoup de joueurs formés à Strasbourg, Mulhouse, Dijon ou Auxerre, qui n’ont pas passé le cap pour devenir pro, qui ont envie de montrer qu’ils ont un certain niveau et qu’ils sont aussi devenus plus matures. J’ai un groupe qui sait se remettre en cause et a envie de progresser ensemble. J’ai un super staff aussi, c’est important : on a plaisir à se retrouver avec Guillaume Muller (adjoint), Maxime Gelardin (préparateur athlétique), Michel Wurker (entraîneur des gardiens), Quentin Fichter-Zoelle (analyste vidéo) et Yvan Giroir (logistique). Les relations avec le président sont bonnes aussi, pour moi c’est vraiment important, on est sur la même longueur d’onde. Tout ça fait que cela se passe bien.

Face à Saint-Quentin, samedi dernier.

Peut-on parler d’identité de jeu à Biesheim ?
Bien sûr, on veut avoir une identité de jeu, qu’on essaie de développer, on travaille ça à l’entraînement, mais on a aussi pris des claques aussi cette saison, à Bobigny, contre Furiani chez nous à l’aller, à Feignies où on a fait un non match. On essaie toujours de jouer au foot.

Votre ligne directrice ?
On aime bien avoir la possession et jouer aussi dans les transitions. Pour moi, une équipe performante doit être capable de faire les deux, de s’adapter, parce que c’est comme cela aujourd’hui dans le foot moderne. C’est un rapport de force : si l’adversaire nous prive de ballons, il faut être capable de bien défendre et de se projeter vite. Si on a le ballon, à nous de poser des problèmes à l’adversaire, de le déséquilibrer avec des principes de jeu bien clairs.

Vos modèles de coach ?
J’aime l’école nantaise de Jean-Claude Suaudeau et Reynald Denoueix, des précurseurs. J’aime bien m’inspirer d’eux. J’aime Lens aussi et le travail qu’effectue Franck Haise : je me retrouve dans sa façon de voir le foot.

Dix points d’avance sur le maintien, c’est bon ?
Il faut continuer. On a des matchs intéressants à jouer qui arrivent. On va se jauger car on avait perdu en décembre contre Furiani et Bourg, on verra si on peut rivaliser et en tout cas être meilleurs que sur les deux confrontations qu’on a déjà eues.

Vous aviez déjà entraîné en N2 par le passé avec Saint-Louis/Neuweg : le championnat a-t-il changé ?
Peut-être que les équipes étaient un peu plus joueuses avant, or là, comme il y a beaucoup de descentes, chaque match est un véritable combat. Il n’y a pas de ventre mou : soit on est en haut, soit on est en bas. Donc les adversaires se livrent un peu moins mais il y en a quand même qui jouent au foot.

Le club pourrait-il supporter une accession en National ?
(Embêté) Le président ne mettrait pas de frein… Dans son esprit, il doit anticiper un plan A et un plan B.

Et au niveau du public, vous êtes comment ?
On a un peu plus de monde cette saison, ça aussi, c’est une fierté. Quand Colmar est à l’extérieur, les gens viennent à Biesheim. On est 300 spectateurs en général sauf en cas de derby, où peut monter à 1000 ou 1500, comme ça va être le cas contre Colmar. Il y a même encore plus de monde quand on joue contre Haguenau. Mais contre Wasquehal, récemment, on était 300.

Allez, pour terminer, on remet une couche : le National, vous y pensez ?
On a envie d’aller le plus loin possible, avec nos moyens. Je ne peux pas freiner ça, mais il y a des gros matchs à venir, à Furiani, contre Bourg et à Colmar. Après, si une fenêtre de tir se présente, bien sûr !

Texte : Anthony BOYER – aboyer@13heuresfoot.fr – Twitter @BOYERANTHONY06

Photo de couverture : Jorge de Carvalho

Photos : Jorge de Carvalho

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