Ligue 2 / Benjamin Santelli (SC Bastia) : « Ma carrière, c’est les montagnes russes ! »

À 32 ans, l’attaquant vient de boucler sa 3e saison d’affilée en Ligue 2, chez lui, au Sporting. Le chasseur de buts, amoureux de chasse, de pêche et de nature, retrace son parcours, fait de hauts et de bas.

Par Anthony Boyer – photos : SC Bastia

Un jour, quelqu’un a dit, « Si Chambly était en Corse, j’y aurais fait toute ma carrière de footballeur ! » Mais Chambly n’est pas en Corse, cette île que Benjamin Santelli, l’attaquant du Sporting-club de Bastia, chérit plus que tout. Cette île qu’il ne quitte que pour effectuer les déplacements sur le continent avec son club, le Sporting-club de Bastia, avec lequel il entretient une relation fusionnelle.

Pourtant, avec le Sporting, LE club de la Corse, l’histoire n’a pas toujours été simple : un passage en jeunes au centre de formation, un départ à 16 ans car non retenu, un retour en National 3 quelques années plus tard, un nouveau départ, le premier sur le continent, un retour en National… Avec celui que tout le monde surnomment « Benji », c’est un peu « Le guide du routard » !

Et comme dans « routard », il y a « tard », c’est sur le tard, à 27 ans, après dix ans passés entre la Division d’Honneur (Régional 1 aujourd’hui) et le National, que le natif de Bastia a découvert la Ligue 2. Non pas qu’au CA Bastia, ce ne fut pas « pro », mais à l’époque, le club voisin sortait à peine d’une saison en Ligue 2 (2013-2014), ce qui lui avait permis de conserver le statut en National.

Et puis, comme il le confie dans l’entretien qu’il nous a accordés avant la 38e et dernière journée de Ligue 2 BKT face au Paris FC à Furiani (1-1), il n’a pas toujours pris le foot au sérieux, du moins pas suffisamment pour en faire son métier plus jeune, sans doute parce qu’il considérait le ballon comme une passion, un plaisir, celui de jouer avec ses amis. Il n’en tire aucun regret, seulement un constat. C’est tout simplement son histoire. Celle d’un attaquant qui allait très vite chez les jeunes sur son côté gauche, qui ne ménageait pas ses efforts, et qui est devenu le numéro 9 du Sporting-club de Bastia en National mais surtout en Ligue 2, après la remontée dans l’antichambre professionnelle du peuple bleu en 2021 (101 matchs de L2 avec le Sporting, 23 buts en championnat). L’histoire de Benjamin Santelli, c’est celle d’un passionné de chasse, de pêche, de nature et de football. C’est celle d’un chasseur de buts ! Cette histoire, il nous la raconte.

Interview / « J’ai eu des moments difficiles »

Meilleur souvenir sportif ?
Il y en a deux. Ce sont deux épopées en coupe de France avec L’Île Rousse et avec le Sporting-club de Bastia. Les deux clubs étaient en National 3 à ce moment-là. Avec Bastia, on avait été éliminés en 8e de finale contre Caen qui était en Ligue 1, j’avais égalisé (élimination aux tirs au but), ça reste un très bon souvenir. Et avec l’Île Rousse, on avait également atteint les 8es de finale après avoir éliminé Bordeaux, en 2014. On avait perdu contre Guingamp (0-2) sur le terrain d’Ajaccio (François-Coty).

Pire souvenir sportif ?
Quand je me suis fait les croisés, à Beauvais (en novembre 2019, au 7e tour de la coupe de France), avec Chambly, alors que je faisais un bon début de saison en Ligue 2, pour mon retour; et ça m’a un peu « tué ».

Combien de buts marqués ?
Franchement, je ne sais pas… Si je compte les années pros, avec le National ? (Il réfléchit) Non, je ne sais pas du tout. Vous le savez, vous ?

C’était pour savoir si tu les comptais ?
Si, si, je les compte, mais en pros, depuis quelques années, depuis que je suis à Bastia, mais dans le monde amateur, je ne sais pas, ce n’était pas forcément comptabilisé au début.

Ton plus beau but ?
Ma tête contre Caen, en 8e de finale de la coupe de France, avec le Sporting. C’est le but qui m’a fait le plus vibrer. Mais y’en a d’autres aussi qui sont pas mal !

Pourquoi pratiques-tu le football ?
Tout petit, avec mes amis, on jouait au foot, dans la rue, dans le jardin, dans les champs, au village, et ma famille est passionnée de foot aussi, donc voilà… Tout ça m’a poussé à jouer au foot. Je viens d’un petit village, Isolaccio-di-Fiumorbo, c’est toujours en Haute-Corse mais plus dans les terres, à 1h15 de Bastia, où je suis né.

Tu n’as pas toujours joué attaquant, n’est-ce pas ? Comment as-tu basculé de piston à numéro 9 ?
J’avais déjà joué piston gauche avant les années à Chambly, c’était au CA Bastia, avec Stéphane Rossi, parce que j’avais déjà cette polyvalence; le coach me faisait jouer un peu piston, un peu attaquant. Piston, c’est un poste que j’aime bien aussi même si ce n’est pas du tout le même registre que numéro 9, mais je m’adapte, ça ne m’a jamais dérangé.

Mais comment s’est fait la bascule ?
Jeune, je jouais numéro 9, et c’est après que j’ai joué piston, parce j’ai un gros volume, je suis un joueur qui court beaucoup, et je suis un attaquant qui défend beaucoup aussi, j’avais des bases pour défendre : Stéphane Rossi avait apprécié ça je pense, et j’avais commencé piston gauche au CA Bastia. Et en cours de saison, je suis passé attaquant. Il s’est passé la même chose à Chambly, où le coach Bruno Luzi, avec qui j’avais une belle relation aussi, m’a d’abord fait jouer piston gauche, et puis avant que je ne me fasse les croisés, j’avais joué attaquant les derniers matchs.

Cette polyvalence ne t’a jamais dérangé ?
Non, ça ne me dérange pas, même si mon poste de prédilection, c’est numéro 9. Mais je peux jouer côté, je peux dépanner, même si ne n’ai plus 20 ans et que je ne peux plus enchaîner les matchs pour jouer sur le côté, comme en étant ailier par exemple, encore que, cette année, j’ai beaucoup joué sur le côté. Piston ou ailier, c’est différent, même si beaucoup pensent que c’est pareil. Piston, offensivement, tu apportes, mais tu défends beaucoup plus. Ma polyvalence, c’est un avantage, mais cela peut aussi être un inconvénient dans une carrière.

Tu penses que cette polyvalence t’a freiné ? T’a desservi ?
Sincèrement, avec le recul que j’ai aujourd’hui, je pense que oui, mais je ne regrette rien, cela fait partie du foot, de mon histoire. Peut-être que, à un moment donné, dans ma tête, si je m’étais dit « voilà, aujourd’hui, je joue piston, ou bien voilà, je joue attaquant », il aurait fallu alors choisir. Mais je suis content de ce que j’ai vécu jusqu’à présent, je ne regrette rien, c’est comme ça, c’est le foot.

Ton geste technique préféré ?
Avant, c’était le grand pont (rires), quand j’étais devant, je faisais quasiment tout le temps ça, mais aujourd’hui, je n’ai pas un geste technique particulier, je ne suis pas un joueur technique, ce n’est pas mon point fort.

Tes qualités et tes défauts sur un terrain ?
Je ne renie pas les efforts, je suis toujours à 200 %, je cours beaucoup, même trop parfois, ce qui fait que je peux perdre en lucidité devant le but. J’aime les duels. Je suis un attaquant qui aime bien garder le ballon, qui essaie de caler le ballon, j’ai un bon pied gauche. Mes défauts ? J’ai un pied droit très faible, qui ne sert pas à grand-chose, je ne vais pas très très vite, même si je ne suis pas lent non plus. Le truc, c’est que dans le foot d’aujourd’hui, la vitesse est importante. Donc c’est sur que par rapport aux attaquants modernes, qui vont vite, qui sont puissants… Je ne suis pas ce profil-là. Si j’avais 20 ans aujourd’hui, pas sûr que les clubs chercheraient un profil comme le mien, je pense. Mais des attaquants costauds, comme moi, j’espère que ça existera encore.

Et dans la vie de tous les jours ?
Je suis un mec cool, ouvert, bon vivant, j’ai toujours le sourire, mais je ronchonne un peu pour rien. Mais sans prétention, je rigole tout le temps, je fais souvent des blagues.

La saison où tu as pris le plus de plaisir ?
Récemment, sur le plan individuel, c’était lors ma première saison en Ligue 2, à Bastia (2021-22), où j’ai souvent été décisif. Sur le plan collectif et émotionnel, c’est la saison passée avec Bastia, quand on a fini 4e de Ligue 2, on avait un super-groupe. En amateur, j’ai eu de belles saisons aussi, je pense à celle en National 3 avec le Sporting (en 2018-2019), quand on est monté en National 2. Là aussi, sur le plan personnel, j’avais fait une bonne saison, j’avais mis une trentaine de buts, coupe et championnat confondus, mais ce n’était que de la N3, je suis lucide aussi, je n’ai pas mis 30 buts en Ligue 2 ! Dans l’équipe, il y avait beaucoup de Corses, beaucoup d’amis et de joueurs que je connaissais depuis des années. On s’est régalé.

Une erreur de casting dans ta carrière ?
Sincèrement, je n’ai pas de regret. Je n’ai pas non plus fait beaucoup de clubs non plus. Je suis parti deux fois à Chambly où je me suis fait deux grosses blessures mais de quitter la Corse et le cocon familial, ça m’a fait découvrir beaucoup de choses. J’ai appris et ça m’a fait grandir sur certains aspects. Et puis, à Chambly, j’ai connu de bonnes personnes. Et aujourd’hui, ce sont des personnes avec lesquelles je suis encore en contact. Donc aucun regret.

Tu avais besoin de quitter la Corse ?
C’est grâce à mon départ de la Corse que j’ai pu goûter au monde professionnel, même si avant, à 22 ans, j’avais déjà signé pro au CA Bastia, mais c’était en National, quand le club venait juste de tomber de Ligue 2. Là, à Chambly, je découvrais la Ligue 2 sur le continent. C’était un « plus » pour moi. C’était une belle expérience. Après, je ne vous cache pas que l’on est mieux chez nous, en Corse, mais bon (rires)… Je pense que ça m’a aidé, même s’il y a eu ces deux blessures.

Il paraît que, dans une interview en Picardie, tu as dit que si Chambly avait été en Corse, tu y aurais passé toute ta carrière, c’est vrai ?
Oui, c’est vrai, c’est vrai ! J’avais dit ça dans un article ! Nous, on est très famille, après, je ne sais pas trop comment ça se passe ailleurs, car hormis Chambly, je n’ai pas beaucoup bougé de l’île, et là-bas, quand je suis arrivé, je m’y suis tout de suite retrouvé, car c’est familial. Le club était en construction. J’ai kiffé la mentalité là-bas, même si au niveau du cadre de vie, on est à l’opposé de la Corse. J’ai aimé la mentalité des gens là-haut, et je suis encore en contact avec beaucoup de personnes.

En fait, tu as besoin de sentir un esprit « famille » ?
Aujourd’hui, le foot, c’est mon métier, et je suis très content de pouvoir vivre de ma passion. Mais à la base, c’est une passion. J’aime le foot pour ces moments-là, le côté familial, amical, on est heureux d’aller à l’entraînement, de voir ses potes, et quand tu arrives dans le monde pro, il y a beaucoup d’enjeu. Et même si, personnellement, je n’ai jamais eu de pression de ma vie, là, en pro, il y a une pression générale que l’on ressent, qui fait qu’il faut des résultats, par rapport au club, à ses objectifs. Mentalement, il faut être fort. C’est différent du monde amateur.

Le Sporting-club de Bastia parvient à garder cet esprit familial, même en Ligue 2 ?
Oui, on reste toujours un club famille car on connaît beaucoup de monde ici, on côtoie beaucoup de gens, tous les jours, mais c’est sur que c’est plus professionnel, c’est logique, sinon, on n’y arrive pas, on n’avance pas. Bien sûr, ce n’est pas la même chose que lorsque je jouais en amateur ou même à Chambly, qui venait de gravir les échelons, et qui découvrait le monde pro. C’est ça la grande différence avec le Sporting : je ne vais pas vous le dire, mais Bastia, c’est un club historique. Il faut que ça soit professionnel et avec un esprit un peu famille.

Un club où tu aurais rêvé de jouer ?
Je rêvais de jouer au Sporting-club de Bastia ! Sinon, je suis fan du Milan AC, c’est ça le rêve fou que j’avais quand j’étais petit. Et j’aime le Real Madrid aussi. Mais j’ai été formé au Sporting. Je suis très fier de porter les couleurs du Sporting et de faire partie de l’histoire du club.

Avec le Sporting, tu as une histoire singulière : tu y as été formé, tu en es parti, tu es revenu, puis reparti…
Oui, j’ai un parcours très atypique, je sais. J’ai commencé dans mon club de village, puis j’ai fait 3 ans en jeunes à Bastia, en 14 ans et 16 ans Nationaux, mais ça ne passait pas : quand j’avais 15 ans, le club ne m’a pas gardé. J’ai rebondi pendant un an en 16 ans Nationaux, au Gazelec Ajaccio, parce que je voulais encore jouer à ce niveau. Puis je suis retourné chez moi, à Ghisonaccia. Et là, à 18 ans, j’ai commencé à jouer en amateur, à l’Ile Rousse, en DH puis en CFA2, puis au CA Bastia en National… Tous les ans, j’ai un peu évolué, je suis parti à Chambly en National, et puis je suis revenu en Corse quand je me suis blessé la première fois là-bas (pubalgie). Avec le Sporting, on fait une super saison en N3 et je repars à Chambly, qui me rappelle, en Ligue 2 ! Le tremplin était important : j’avais 28 ans et je passais du National 3 à la Ligue 2, et là, je me fais les croisés… Je ne vous cache pas que j’ai eu des moments difficiles… Partir, revenir, partir, ça a été dur, mais je ne regrette rien. Je n’avais jamais joué en pro en Ligue 2, j’avais juste été pro au CA Bastia mais en National. Je ne pouvais pas refuser ! Ma carrière, c’est les montagnes russes.

Tu as eu des moments de découragement ?
Après les croisés, mentalement, c’était dur, j’avais 28 ans. Aujourd’hui, je suis bien physiquement et, je vais vous dire, sincèrement, je pense que je suis mieux aujourd’hui physiquement qu’à 28 ans. Par contre, à 28 ans, je me demandais comment j’allais revenir de cette grosse blessure, je n’avais jamais connu ça. Mentalement, c’était dur. Et c’est vrai que le fait de revenir en Corse, en N3, la première fois, après ma pubalgie, et d’être dans ce projet de faire remonter le club, ça m’a aidé.

Un coéquipier marquant ?
Quand je suis arrivé au CA Bastia, il y avait Julien Toudic… Il était impressionnant à l’époque. Devant le but, c’était une gâchette, ça m’avait marqué. J’arrivais du monde amateur. Chaouki Ben Saada aussi, dont je suis proche, même s’il était en fin de carrière à Bastia : je voyais vraiment la différence. Après, en sélection corse aussi, la « Squadra Corsa », quand je l’ai intégrée, à 20 ou 21 ans, j’ai côtoyé des sacrés joueurs, qui évoluaient en Ligue 1.

Un coéquipier avec lequel tu pouvais jouer les yeux fermés ?
Il y en a quelques-uns ! Dernièrement, je dirais Sébastien Salles-Lamonge (parti au Mexique l’été dernier) : pendant 2 ans, j’ai joué avec lui, et pour un attaquant, avoir un numéro 10 comme ça… C’est le joueur qui m’a fait le plus de passes décisives je pense. Quand je faisais un appel, je savais que j’allais recevoir le ballon dans de bonnes conditions, dans les pieds. Chaouki Ben Saada aussi, même s’il a moins joué.

Un coéquipier perdu de vue que tu aimerais revoir ?
Aucun en particulier, parce que je suis quasiment en contact avec tout le monde. Et puis on est en Corse, c’est petit ici, tout le monde se connaît, ici, et on sait où sont les uns et les autres. La plupart de mes coéquipiers en amateur ont presque tous arrêté le foot; déjà ils ont tous mon âge ou sont un peu plus vieux !

Un entraîneur perdu de vue que tu aimerais bien revoir ?
Je n’ai pas eu beaucoup de coachs, mais je sais où ils sont, comme Stéphane Rossi, qui est à Bourges, Bruno Luzi, avec qui j’ai eu une très bonne relation à Chambly, et qui a démissionné de Compiègne, j’ai eu Benoît Tavenot aussi pendant 6 mois à Bastia-Borgo. Récemment, j’ai revu Christian Graziani, l’ex-coach de l’Ile Rousse, ça reste un ami, je l’ai connu grâce au foot.

Un coach que tu n’as pas forcément envie de revoir ?
J’ai toujours été bien avec les coachs. Sincèrement.

Un président marquant ?
Antoine Emmanuelli au CA Bastia, qui m’a appris beaucoup de choses. Je l’apprécie beaucoup, c’est lui qui m’a lancé on peut dire, lui avec le coach Stéphane Rossi aussi. Et sur le plan affectif, le président de Chambly, Fulvio Luzi. Et puis Claude Ferrandi bien sûr, le président du Sporting, je l’apprécie énormément : je suis parti, je suis revenu, il a toujours été correct avec moi. En choisir un ? Mon président actuel alors.

Une causerie d’un coach ?
La causerie de Stéphane Rossi avant Caen, en coupe de France.

Le joueur le plus connu de ton répertoire ?
Rémy Cabella.

Une appli mobile ?
Insta.

Des rituels, des tocs ?
Oui, j’en ai quelques-uns, mais rien de fou… Je suis superstitieux, c’est vrai…

Une devise, un dicton ?
« One life ». Je dis toujours ça à mes amis. On n’a qu’une seule vie.

Que t-a t-il manqué pour jouer en L1 ?
Être un peu plus sérieux, plus professionnel, même quand je jouais en amateur. Plus jeune, je jouais au foot pour m’amuser, même si je voulais réussir et être pro, mais je ne mettais pas de pression. Je me disais que si je ne réussissais pas, j’irais travailler. Je me disais que ce n’était pas grave. En fait, j’aurais dû me donner plus les moyens à cette époque, et peut-être que j’aurais signé pro plus tôt. J’aurais peut-être dû partir sur le continent plus tôt. Mais j’aimais trop la Corse, je n’avais pas envie de partir. Si j’étais parti plus tôt, ma carrière aurait peut-être été différente.

Tu es un attaquant plutôt…
C’est dur comme question ! Combatif.

Combien de cartons rouges ?
Je crois que j’en ai pris 3 ou 4. 3 il me semble.

Passions ?
J’aime la chasse, la pêche… ma famille, mes familles, au village, pratiquent ces activités. Je suis né là-dedans. J’aime bien la montagne. Je suis proche de la nature. Les balades, les randonnées… On a l’impression d’être libre, d’être seul au monde. On a la montagne et la mer dix minutes après ici, donc c’est cool, mais je préfère la montagne.

Un surnom ?
« Benji ». D’ailleurs, les gens pensent que je m’appelle « Benji », ça me suit depuis très longtemps !

Le milieu du foot ?
Spécial, difficile, mais ça reste un super-milieu, parce que quand même, on côtoie beaucoup de monde, on fait des rencontres.

Le Sporting-club de Bastia ?
Historique, mythique. c’est LE club toute de la Corse.

Texte : Anthony BOYER / Twitter : @BOYERANTHONY06 / Mail : aboyer@13heuresfoot.fr

Photos : Sporting-club de Bastia

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