À 28 ans, le milieu de terrain et capitaine de l’actuel leader de la poule C se voit nulle part ailleurs qu’au FC 93, où il se sent comme chez lui. Il faut dire qu’il habite à Bobigny et se rend à pied au stade ! Un attachement indéfectible et une fidélité rare à ce niveau.
Par Laurent Pruneta / Photos : Philippe Le Brech
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La scène se passe dans la soirée le 22 décembre dernier, après un match. Une heure avant, dans une grosse ambiance, le FC 93 s’est incliné face à Angers (0-1) sur un but d’Esteban Le Paul (qui a lancé sa série avant de beaucoup marquer en L1) en 32e de finale de la Coupe de France. Crampons à la main, Reda Kaddouri, le capitaine (28 ans) rentre tranquillement chez lui à pied. Sur son chemin, il est interpellé par quelques jeunes. À Bobigny, où il habite à quelques minutes du stade Auguste-Delaune, il est chez lui. « Je ressens beaucoup de fierté de jouer dans le club de ma ville », reconnaît-il.
Ce sentiment d’appartenance a tendance à se perdre, même au niveau amateur. Même si son club du FC 93 (qui réunit les communes de (Bobigny, Bagnolet et Gagny en Seine-Saint-Denis) est en pleine croissance, le milieu de terrain veut continuer à véhiculer ces valeurs. Ses performances auraient pourtant pu lui permettre de jouer plus haut. « À chaque intersaison, il y a des clubs de niveau supérieur qui le contactent mais il préfère rester chez nous pour jouer avec ses potes dans un endroit où il se sent bien. Les codes du milieu pro, ce n’est pas pour lui », explique Siné Danioko, le directeur sportif et technique du FC 93 Bobigny qui est à la lutte avec Fleury pour monter en National. Le FC 93, vainqueur à Épinal (1-0) samedi est leader du groupe C de National 2 avec 4 points d’avance sur le club Essonnien qui compte deux matchs en moins. Le duel risque d’être serré jusqu’au bout. Entretien-découverte avec un footballeur atypique.
Interview
« Partir pour quelques euros de plus ne m’intéresse pas »
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Vous exprimez et vous revendiquez une certaine conception du foot qui a tendance à disparaître…
Reda Kaddouri : Oui, j’ai une personnalité un peu atypique dans le milieu actuel du foot. J’ai une mentalité à l’ancienne, Jouer pour le club de ma ville, de mon quartier, presque devant chez moi, comme avant, ça représente beaucoup à mes yeux. Cette notion de représenter un territoire ou un quartier comme on le voit par exemple en Angleterre à Londres, c’est très important pour moi. Mais c’est vrai que cela devient de plus en plus rare, même en amateurs. Mais moi, ça ne m’intéresse pas de faire le vagabond ou le mercenaire en partant ailleurs pour quelques euros de plus. Je privilégie mon épanouissement personnel. J’ai besoin de me sentir à l’aise dans mon environnement pour performer et prendre du plaisir pour tout donner et exceller. Ici à Bobigny, j’ai tout ça.
Revenons à vos débuts. Au Paris FC vous avez côtoyé du beau monde…
Je suis du XXe arrondissement de Paris et je suis donc allé au Paris FC. J’étais surclassé et dans mon équipe U13, il y avait des joueurs comme Seko Fofana, Olivier Ntcham, Wilan Cyprien, Tafsir Cherif… Eux, ils sont allés loin. Moi, je n’avais cette mentalité de réussir à tout prix. Au Paris FC, l’entraîneur de cette génération, c’était Reda Bekhti. Un super formateur. Je l’ai retrouvé à Bobigny où il est responsable de la préformation. Après le Paris FC, j’ai arrêté le foot pendant deux ans. J’ai fait du tennis. Puis j’ai repris à l’OFC Couronnes, un club du XXe arrondissement. C’était juste pour le plaisir. En U17, j’ai joué en D3 district, soit quasiment le plus bas niveau. On est monté deux fois, j’ai joué en 1ère division de District en U19 puis je suis parti à Joinville.
C’était pour quel niveau ?
C’était en U19 DHR. Donc encore très loin du haut niveau. Mais Joinville est un club réputé chez les jeunes en région parisienne. J’ai beaucoup progressé. Ensuite, j’ai signé à Montreuil, d’abord pour les U19 puis j’ai débuté en DH seniors à 19 ans. Il y avait un beau groupe d’anciens et un super coach Renaud Miherre. J’ai beaucoup appris grâce à eux. L’ambiance était top.
« Stéphane Boulila a beaucoup compté pour moi »
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C’est là que Bobigny est donc venu vous chercher en 2016, il y a donc neuf ans ?
J’avais aussi reçu une proposition de Versailles qui était également en DH à l’époque. Je venais justement de déménager à Bobigny donc j’ai fait le choix de la proximité. Mais Bobigny recrutait aussi des bons joueurs de DH, et surtout, j’avais beaucoup apprécié le discours du coach Stéphane Boulila. En région parisienne, c’est quelqu’un qui compte. Il est du 93, il a commencé à Noisy-le-Sec puis il est parti en Ligue 1, il a eu une grave blessure mais il s’est relevé. À 37 ans, il a marqué 28 buts sur une saison avec Aubervilliers en CFA (ex-N2). C’est un exemple pour de nombreux joueurs. Il a beaucoup compté pour moi. On est resté en contacts, on s’appelle souvent. Après, pour être honnête, je pense que la mentalité de Bobigny me convenait mieux que celle de Versailles (sourire).
Avec Bobigny vous êtes montés deux fois de suite de DH en N2 et c’est à cette période que vous avez commencé à vous faire remarquer ?
C’étaient des belles saisons. Des clubs ont commencé à s’intéresser à moi. Lors de l’année de N3, des clubs pros m’ont proposé de venir effectuer des essais avec leur réserve à la trêve. Mais Stéphane Boulila m’a conseillé d’attendre la fin de saison en me disant que j’aurais mieux. Il avait raison. Le Red Star qui était en Ligue 2 m’a appelé et j’ai signé un contrat pro de trois ans. Le club de mon département, près de chez moi, c’était parfait.
Le monde pro au Red Star
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Au Red Star, vous avez pourtant déchanté. Au total, vous n’avez disputé qu’un seul match en équipe première, en septembre 2019 face à Villefranche en National. Avez-vous des regrets ?
Non. Déjà, je remercie le Red Star de m’avoir donné cette chance et de m’avoir permis de voir ce qu’était le haut niveau. Mais ça a été compliqué au niveau du rythme de passer de la N3 à la Ligue 2, les charges d’entraînement étaient plus lourdes et j’avais des déficiences physiques. Le fossé était quand même grand. J’ai connu quelques blessures, des tendinites. En plus, pour être bien dans ma tête, j’ai voulu continuer mes études, car ça me tenait vraiment à cœur. J’étais en Master 1 à la faculté de Nanterre et forcément ça m’a freiné.
Durant le temps de votre contrat au Red Star, vous avez choisi d’être prêté deux fois… à Bobigny. N’aviez-vous pas envie de tenter votre chance ailleurs ?
J’ai privilégié le temps de jeu, le plaisir, la proximité avec ma famille et mes études. J’avais des opportunités en National. Mais ça ne m’a pas attiré. J’ai préféré rentrer chez moi dans mon club et continuer mes études. Chez nous, on est très famille. Je suis d’origine Marocaine, ma grand-mère est du côté d’Oujda. Mes parents étaient soulagés que je reste et que je ne parte pas en province.
« Je ne vois pas l’intérêt de partir »
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Quel regard portez-vous sur votre brève expérience chez les pros ?
Sincèrement, j’ai ressenti un certain décalage en côtoyant le milieu pro. Par rapport au monde amateur, il y a des choses flagrantes qui m’ont choqué. Il y a beaucoup d’égoïsme. Ça parle à droite à gauche, derrière le dos. C’est contraire à mes valeurs. Je ne m’y suis pas retrouvé. Maintenant, je prends tellement de plaisir que je ne vois pas l’intérêt de partir ailleurs, à l’aventure, même pour un meilleur salaire.
Cette expérience compliquée au Red Star a-t-elle changé votre regard sur le foot ?
Non. J’étais et je reste un fou de foot. Je regarde tout à la télé et chaque week-end, je vais voir notre réserve à Bobigny, mon ancienne équipe de Montreuil ou des matchs de R1 et R2 en région parisienne. Cela me permet de voir des potes ou des anciens coéquipiers. J’aime bien découvrir aussi des joueurs. Le partage, la convivialité, c’est comme ça que je conçois le foot. Après, j’ai aussi besoin de faire d’autres activités à côté du foot. C’est pour ça que j’ai continué mes études assez longtemps. J’ai une licence de Mathématiques et Statistiques et un Master 2 en Ingénierie Statistiques et économiques de la finance.
« Les matchs, j’ai toujours baigné dedans ! »
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Votre père était professeur de maths. C’est lui qui vous a donné la vocation ?
Quand on était jeune, il était vraiment à cheval sur les études. Les maths, j’ai toujours baigné dedans. Je voyais ses copies et ça m’intéressait vraiment. Quand je vois mon père, aujourd’hui à 67 ans, je me dis qu’il a bien réussi dans la vie. Et je serai content d’être comme lui… Je prends beaucoup de plaisir à enseigner et à partager.
Vous enseignez à quel niveau ?
Je donne des cours particuliers à des élèves de différents niveaux. À la rentrée de septembre 2025, je devrai normalement intégrer une structure privée comme professeur de mathématiques.
En attendant, je suis animateur à l’école élémentaire 236 de Belleville, dans le XXe arrondissement de Paris. J’organise des petits jeux pour les enfants du CP au CM2. Le responsable de cette école, c’est mon ancien animateur. C’est important de transmettre à mon tour. J’ai été à la place des enfants dont je m’occupe maintenant.
« Le club gravit les échelons et est en constante progression »
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Revenons au foot, Bobigny a pas mal grandi depuis que vous êtes arrivé il y a 9 ans…
Je vois mon club beaucoup évoluer depuis que je suis arrivé en DH (R1). On est en constante progression tout en gardant nos valeurs et notre ADN. Le club gravi des échelons chaque année. Les infrastructures s’améliorent, les vestiaires se modernisent, un nouveau bâtiment avec des salles a été construit. On est dans un club en mouvement. Il y a beaucoup de personnalités de tous les horizons qui sont venus participer à son développement comme Seyfu ou Odsonne Edouard (l’attaquant de Leceister est devenu actionnaire du club). Quand on voit des anciens pros comme Younousse Sankharé ou Bakary Sako nous rejoindre pour participer à notre projet, ça donne encore plus de crédibilité au club. Et pour un joueur, ça donne encore plus envie de s’y investir.
Vu votre attachement à votre club, cela doit être encore plus fort pour vous ?
Bien sûr. Quand en plus, on habite dans cette ville, ça procure de la fierté de participer à ce beau projet et donner une image positive de Bobigny et du département du 93 qui est souvent décrié. Après bien sûr, si on monte un jour en National, il faudra que je m’organise par rapport à ma future activité de prof de maths.
« Chez nous, le foot, ce n’est pas que l’argent »
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Ça pourrait être dès la saison prochaine…
On n’a pas les mêmes moyens que Fleury ou Créteil. Mais chaque année, on joue les premiers rôles et on progresse grâce notamment à l’arrivée de renforts qui ont connu le niveau supérieur. On n’a pas de pression particulière même si on est conscient de ce qu’on est capable de faire. On est allé gagner à Fleury (2-0 le 11 janvier) mais la saison est encore longue. Si on a moyen de gratter quelque chose de mieux, on ne s’en privera pas. Et si l’on monte en National, bien sûr qu’on sera parmi les plus petits budgets mais on sera prêt. Je sais que beaucoup de gens sont prêts à nous suivre et à investir. Mais à Bobigny, on montre que le foot, ce n’est pas que l’argent.
Forcément, vous, vous allez finir votre carrière à Bobigny…
Pour tout ce que j’ai expliqué et tant que le club continue de grandir jour après jour, effectivement, je ne vois pas ce que j’irais chercher ailleurs, même pour un meilleur salaire. Ici, j’ai tout. Mais Bobigny, ça dépasse le cadre du foot. Chaque année, on organise des voyages et même les anciens y participent. Ces grandes rencontres ont solidifié nos liens. Au mois de décembre, on est parti à La Mecque à une dizaine. Il y avait six joueurs de l’équipe actuelle. On a vraiment créé quelque chose en dehors du foot. C’est comme ça que je conçois le sport. C’est une vie que j’aime.
Reda Kaddouri, du tac au tac
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Vos meilleurs souvenirs ?
Mon premier match sénior en DH à 19 ans alors que j’arrivais des U19 DHR de Montreuil. J’étais la depuis deux semaines et j’ai été titularisé pour un match à Versailles car le titulaire était parti en prison. Je n’avais jamais vu un terrain comme celui de Versailles, il était tondu façon PE6 en cercle. Avec Bobigny, notre montée en National 2 en 2018 puis le match du maintien à Haguenau lors de la dernière journée de N2 en 2019. L’équipe qui gagnait se maintenait. On a gagné 2-0.
Vos pires souvenirs ?
Les 15/15 avec Mambi Keita, l’ancien entraîneur adjoint de Bobigny, avant de commencer les entraînements… Je rigole mais je n’en vois pas d’autres. Il y a eu les blessures, comme celles que j’ai eues au Red Star, mais elles font partie de la vie et de l’apprentissage. Je me souviens aussi d’un match contre Épinal, l’avant-dernière journée de la saison 2022-2023 chez nous contre Épinal. Si on gagnait, on passait devant eux. Mais on a perdu 3-2 après avoir eu une balle de 3-1. Au final, c’est Épinal qui est monté en National. Mais ce n’était qu’une déception sportive. Il y a plus grave que le foot dans la vie. On passe vite à autre chose.
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Des regrets sur votre parcours ?
Aucun mais au contraire une grande fierté. Je suis passé de la 3e division district U17 à un contrat pro à 22 ans au Red Star.
Les clubs où vous vous êtes senti le plus à l’aise ?
À Montreuil et à Bobigny. Montreuil c’était une équipe de trentenaires, j’avais 18/19ans et c’était compliqué de jouer en DH pour un jeune. C’était la bagarre tous les week-ends, malgré ça, j’ai joué tous les matchs et les anciens m’ont super bien accueilli. Sans eux, je n’aurais jamais eu ce parcours. Et à Bobigny, c’est la famille, des valeurs qui me ressemblent, que ce soit des intendants en passant par la direction, les joueurs et les éducateurs. La fraternité du vestiaire comme à Bobigny on, la retrouve rarement ailleurs.
Vous avez évolué en défense centrale et maintenant vous êtes davantage milieu. Quel est votre poste préféré ?
Le milieu. J’étais un défenseur central qui prenait beaucoup de risques. Je préfère être au milieu, on fait des passes, on touche davantage le ballon, on ressent plus d’adrénaline alors qu’en défense centrale, on est parfois dans son petit fauteuil. En ce moment, je joue plutôt relayeur. Normalement, quand on avance en âge, on recule sur le terrain. Moi, c’est le contraire (rires)…
Votre geste préféré sur un terrain ?
Faire une passe en profondeur à Farid Beziouen.
- Lire aussi l’article sur Farid Beziouen :
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Combien de buts inscrits dans votre carrière en séniors ? Le plus beau ?
Une vingtaine, au moins deux chaque année. Le plus beau, c’était un coup franc avec Montreuil contre Bobigny en DH.
Le joueur le plus fort que vous avez affronté ?
Farid Beziouen à Fleury et aux Lusitanos Saint-Maur. Mais on a la chance qu’il soit maintenant chez nous, donc je l’affronte à l’entraînement désormais et c’est beaucoup mieux comme ça.
Les coéquipiers les plus forts avec qui vous avez joué ?
Farid Beziouen. Mais aussi l’incompris Karim Regragui et Issa Niakaté le joueur de l’ombre qui embellit les joueurs autour de lui !
Les entraîneurs qui vous ont marqué ?
Renaud Miherre à Montreuil et Stéphane Boulila à Bobigny. La très grande classe !
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Un président, un dirigeant marquant ?
Le président de Bobigny, Mamadou Niakaté, pour sa générosité, ses valeurs humaines et son respect. Avoir commencé sa présidence à 24 ans et avoir mené le club avec les dirigeants actuels jusqu’aux portes du monde pro, c’est juste incroyable. Philippe Donin, l’ancien kiné au Red Star pour son travail et sa bienveillance. C’est une personne qui nous fait oublier qu’on est blessé. Il préfère exercer dans son cabinet situé en plein milieu de la cité autour d’habitants au niveau de vie précaire plutôt qu’ailleurs et gagner plus d’argent au vu de son expérience et ses compétences. Un exemple à suivre.
Une causerie marquante d’un coach ?
Himed Hamma à Bobigny. C’était la semaine d’un match contre Belfort et certains joueurs prenaient l’habitude d’arriver en retard à l’entraînement, ce qui agaçait Himed. Malheureusement pour eux, cela s’est reproduit le jour du match. Himed entre dans le vestiaire calmement et nous dit qu’il n’y aura pas de causerie aujourd’hui à cause des retards et repart. Heureusement pour nous, on l’a gagné ce match… On a couru comme des lapins.
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Vos amis dans le foot ?
J’ai rencontré des grands frères à Montreuil avec qui je suis toujours en contact et qui viennent toujours à Bobigny nous voir jouer. À Bobigny, des frères qui sont toujours au club ou qui sont partis mais avec qui on voyage ensemble chaque année. Ce sont des personnes entières et aux valeurs humaines incroyables. Ce qui fait notre force, c’est cette fraternité dans notre vestiaire.
Le club de vos rêves ?
Voir le FC93 en Ligue 1
Votre stade préféré ?
Anfield ! J’aimerais bien y aller un jour ou bien qu’on nous ramène Anfield à Delaune !
Vos modèles dans le foot ?
Zizou !
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Si vous n’aviez pas été footballeur ?
Je serais sûrement prof de maths à plein temps ou j’aurais travaillé dans le milieu associatif.
Vos occupations en dehors du foot ?
La plupart du temps au stade, dans un stade de la région parisienne ou à la maison en famille… sinon au travail dans l’école de mon ancien animateur quand j’étais petit qui est devenu responsable de cette école.
Le milieu du foot en quelques mots ?
Le milieu du football amateur est magnifique, familial, il procure plein de plaisir sûr et en dehors du terrain avec beaucoup de valeurs humaines et d’entraide comparé au football business et égoïste d’aujourd’hui. En tout cas, c’est comme ça que ça se passe chez nous à Bobigny.
Texte : Laurent Pruneta – Twitter: @PrunetaLaurent
Photos : Philippe Le Brech
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